Esteban Sa'halazar
Les deux faces d'une même pièce...
Les deux faces d'une même pièce...
Sang-mêlé
Homme
Feu
44 ans
185 cm
Apatrides
Luxure
Chaotique
Bon
Névrosisme Tendance à ressentir facilement des émotions négatives telles que l'anxiété, la colère, le désespoir...
Attitude souvent traduite par de l'agitation, du stress, du pessimisme et de la méfiance pouvant dans des cas extrêmes se transformer en paranoïa.
Agréabilité Tendance à être compatissant et coopératif. Importance accordée à la bonne entente avec les autres au détriment de la force de caractère, de l'inflexibilité des opinions et de la capacité à imposer une décision.
Conscienciosité Importance accordée à l'organisation et la planification au détriment de la spontanéité.
Les personnes consciencieuses ont tendance à apprécier le prévisible, l'exactitude et tendent vers le perfectionnisme dans leur travail.
Extraversion Importance accordée à la compagnie des autres et aux interactions sociales.
Une personne extravertie a tendance à rechercher la stimulation et à accorder une importance particulière à sa vie sociale.
Ouverture Appréciation
de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes ou des idées nouvelles, curiosité et
imagination au détriment de la tradition.
Description mentale
Avenant
Exubérant
Enigmatique
Blagueur
Charmeur
S’il fallait choisir un mot pour qualifier Esteban Sa’halazar,”trop” serait probablement le plus adéquat.
Et pour cause, Esteban n’est pas le genre de personne à qui il viendrait à l’esprit de faire les choses à moitié. Plutôt le contraire justement. C’est d’ailleurs sûrement pour cela qu’il est respecté et adulé sur chaque scène où il a le plaisir de se représenter. Pour cela également, qu’il suscite aussi bien l’admiration, l’amusement et la jalousie chez les autres. Car, et cela se voit assez rapidement à sa manière d’être, ce ménestrel aux airs de grand séducteur aime la vie. Il l’aime au point où il se refuse à ne pas profiter de chacun des instants, chacun des moments dont celle-ci lui fait don. Les bons comme les mauvais.
Ainsi, Esteban parle souvent “trop” fort, joue “trop” fréquemment et avec “trop” d’entrain de son violon - qu’il nomme Murmures - même au goût de ses compères ménestrels, avec lesquels il voyage partout. Et si sur scène il n’est pas rare qu’il surjoue, grand amoureux du théâtre des ancêtres qu’il est, en dehors c’est carrément sa façon d’être, à tel point d’ailleurs qu’il est arrivé plus d’une fois que cette attitude exubérante et extravagante lui attire des problèmes. Non pas qu'il s'en soit jamais soucié cela dit.
Toutefois, si le ménestrel se comporte parfois comme le dernier des imbéciles - ou des connards -, ce n’est pas toujours en raison de son amour des choses de la vie. Car derrière cette façade savamment entretenue, Esteban Sa’halazar garde un terrible secret. Son fardeau, son fléau, son mal...
Et pour cause, Esteban n’est pas le genre de personne à qui il viendrait à l’esprit de faire les choses à moitié. Plutôt le contraire justement. C’est d’ailleurs sûrement pour cela qu’il est respecté et adulé sur chaque scène où il a le plaisir de se représenter. Pour cela également, qu’il suscite aussi bien l’admiration, l’amusement et la jalousie chez les autres. Car, et cela se voit assez rapidement à sa manière d’être, ce ménestrel aux airs de grand séducteur aime la vie. Il l’aime au point où il se refuse à ne pas profiter de chacun des instants, chacun des moments dont celle-ci lui fait don. Les bons comme les mauvais.
Ainsi, Esteban parle souvent “trop” fort, joue “trop” fréquemment et avec “trop” d’entrain de son violon - qu’il nomme Murmures - même au goût de ses compères ménestrels, avec lesquels il voyage partout. Et si sur scène il n’est pas rare qu’il surjoue, grand amoureux du théâtre des ancêtres qu’il est, en dehors c’est carrément sa façon d’être, à tel point d’ailleurs qu’il est arrivé plus d’une fois que cette attitude exubérante et extravagante lui attire des problèmes. Non pas qu'il s'en soit jamais soucié cela dit.
Toutefois, si le ménestrel se comporte parfois comme le dernier des imbéciles - ou des connards -, ce n’est pas toujours en raison de son amour des choses de la vie. Car derrière cette façade savamment entretenue, Esteban Sa’halazar garde un terrible secret. Son fardeau, son fléau, son mal...
Description physique
Feat : Final Fantasy XV - Ardyn Izunia
Histoire
Occupation : Amuseur itinérant
Origines
Bien que ce soit triste à dire, aussi bien qu’à entendre, Esteban ne garde aucun souvenir des dix premières années de sa vie. Comme si ce fragment de sa mémoire avait un jour disparu sans laisser de traces, en partant du principe qu’il ait bien existé un jour bien sûr.
Parfois, cependant, il lui arrive d’avoir des flash de ce qu’il appelle, en son for intérieur, sa “vie d'avant”. Il voit alors une salle immaculée, ainsi qu’un homme au visage terne et à l'expression impassible. Il voit aussi un petit garçon, aux cheveux noirs de jais, hirsutes, et aux vêtements bien propres. Peut-être s’agit-il de lui, ou peut-être pas. Toujours est-il que le petit garçon prend soudain un air effrayé alors que, des quatre coins de la pièce auparavant immaculée, les ténèbres l’encerclent pour finalement se refermer sur lui. Puis plus rien.
Faits marquants
Trouvé au beau milieu des ruines d’un bâtiment en flammes, par un ménestrel courageux qui passait par là, Esteban grandit au sein d’une troupe de joyeux lurons, voyageant sans cesse d’une ville à une autre, de forêts en montagnes, de montagnes en déserts, et de déserts en forêts. Le roulotte sa maison et les ménestrels son foyer, le jeune garçon - très vite un jeune homme - n’eut jamais vraiment à se plaindre de son éducation, et encore moins de son père d’adoption - Bereif Munsc - un monsieur muscle au coeur d’or et à la moustache soyeuse. Malheureusement, comme toutes les bonnes choses ont une fin, et que la vie de ménestrel était loin d’être de tout repos, Bereif mourut alors qu’Esteban venait d’atteindre son dix-septième printemps. Une crise cardiaque apparemment, soit une mort “relativement paisible” avait alors froidement diagnostiqué un quelconque médecin.
Mais Esteban lui, n’avait rien trouvé de paisible dans cette période de sa vie. Déboussolé et ne supportant pas cette sensation de vide qui s’était installée en lui, le jeune homme avait quitté la troupe, n’emportant avec lui, en unique souvenir de son père, qu’un violon que celui-ci lui avait autrefois offert : Murmures. Et si, bien entendu, les premiers temps de sa vie en solitaire furent effroyablement difficiles - pour tout un tas de raisons différentes, matérielles ou autres - Esteban finit par se tailler une certaine réputation en tant que barde itinérant. Partout où il passait, il s’imprégnait de l’énergie dégagée par les lieux et les gens les peuplant, puis la restituait autour de lui, à travers son art, la redistribuant équitablement comme il avait toujours appris à le faire. Et, plus le temps passait, plus le nombre d’artistes souhaitant se joindre à lui grandit. Acrobates, jongleurs, comédiens ou encore musiciens, sa propre troupe - dont il n’avait pourtant jamais souhaité l’existence - se forma si rapidement que cela représenta bientôt plus un fardeau qu’autre chose pour le barde, peu habitué aux responsabilités. A peine une année plus tard, Esteban quitta donc la troupe s’étant formée autour de lui, sans prévenir qui que ce soit, ce qui allait pour ainsi dire devenir une habitude dans les années à venir. De barde solitaire à comédien dans une troupe de théâtre, en passant par diverses bandes de musiciens itinérants, Esteban vit ainsi sa vie défiler, jusqu’au jour où il rencontra une femme. Qu’on se le dise bien, le ménestrel rencontrait fréquemment des femmes, mais Devona était différente. Bizarrement, elle semblait indifférente à ses charmes et, plus étrange encore, lui était totalement sous son emprise. Chose qui n’était encore jamais arrivée auparavant.
Pour elle, Esteban se joignit même à la troupe des chanteurs mutiques, une étrange troupe de théâtre s’exprimant non pas par la voix, mais à travers leur corps et leurs gestes.Tombant alors amoureux de la troupe, il sublima leurs pièces de son violon, chaque fois avec un plaisir accru, et l’aurait peut-être même fait jusqu’à sa mort, si une autre partie de sa vie n’avait pas fini par le rattraper brutalement. Car, s’il croquait celle-ci à pleines dents, Esteban cachait aussi un terrible secret. Un secret que son père, Bereif, avait emporté dans la tombe bien des années auparavant. Depuis longtemps en effet, si longtemps qu’il en avait presque oublié l’origine de ce fait étrange, Esteban n’était plus maître de son propre corps. Du moins n’en était-il plus l’unique propriétaire. Tapi, quelque part dans les ténèbres de sa conscience, quelque chose ou quelqu’un y avait parfois recours, l’utilisant à son gré : “Le Passager”.
Un passager qui, lorsqu'il prenait le contrôle, effaçait jusqu’au moindre fragment de la personnalité de son hôte. Tant et si bien d’ailleurs, que chaque fois qu’Esteban revenait à lui, suite à l’une de ses “crises”, il ne se souvenait de rien de ce que ses mains avaient pu toucher ou faire, de rien de ce que ses yeux avaient pu voir, ou même de ce que ses oreilles avaient pu entendre. Ne subsistait alors que le Néant, de véritables trous noirs dans sa mémoire qui, avec le temps, se mirent à gagner de plus en plus de terrain.
Malgré tout, se refusant au fatalisme et n’étant pas du genre à se laisser abattre si facilement, le ménestrel décida un soir de faire la seule chose décente qui lui soit venue à l’esprit. Alors que sa situation devenait de plus en plus désespérée, et que ses crises n’étaient maintenant plus espacées que d’une poignée d’heures, Esteban avait décidé d’agir pour de bon. Se saisissant d’un carnet qu’il avait encore vierge, le barde avait griffonné quelques mots à la hâte, alors qu’il sentait une fois de plus sa conscience s’effacer :
“Il est temps que nous parlions, toi et moi. Ce corps n’est pas le tient et pourtant tu es là. Soit. Mais laisse-moi te dire, cependant, que je préfère encore mourir ici, plutôt que de te le laisser tout entier. Bien à toi, le propriétaire.”
Pour autant, Esteban avait peu d’espoir que son plan fonctionne. Après tout, peut-être le passager n’était-il qu’une construction de son esprit, une simple chimère. Peut-être était-il juste en train de perdre totalement la…
Le Passager répondit.
“Très bien. Discutons.”
S’ensuivit alors une série d’échanges, qui devinrent rapidement des correspondances régulières, et finalement une habitude. Des échanges qui apprirent à Esteban que son interlocuteur se donnait le nom de “Jhaestis” et qu’il se revendiquait de plus, non pas comme le passager, mais comme le véritable détenteur de ce corps qu’ils partageaient manifestement. Un propriétaire qui, en fin de compte, ne faisait que reprendre, lentement mais sûrement, ce qui lui revenait de droit. Autant dire donc, qu’Esteban tomba des nues.
Était-ce possible ? Se pouvait-il vraiment qu'il ait été, depuis aussi longtemps, le parasite d'un corps lui étant étranger ? Mais dans ce cas, où se trouvait son véritable corps ? Non, il ne pouvait pas le croire. Il ne voulait pas le croire.
Toujours est-il que les deux acteurs de ces correspondances pour le moins inhabituelle finirent par tomber d’accord. La vérité, c'était que ni l’un ni l’autre ne connaissait l’origine de leur étrange condition, et autant dire qu’aucune solution pour y remédier ne s’était jamais présentée. Conclusion, ils allaient tous deux devoir cohabiter. Esteban et Jhaestis décidèrent donc de signer, à même le Journal leur servant de moyen de communication, un Pacte aux termes on ne peut plus simple :
Dorénavant, chacun disposerait d’horaires définies auxquelles utiliser le corps.
En aucun cas la vie de l’un des colocataires ne devait empiéter sur celle de l’autre.
Forts de cette relation nouvelle, tissée non plus dans la méfiance et dans le rejet, mais dans la confiance, Esteban et Jhaestis se remirent ainsi à vivre leurs vies, respectivement le jour et la nuit (selon les préférences de chacune des parties). Et, même si pour l’heure le mystère planant autour de leur mal demeurait justement cela, un mystère, cela convenait pour le moment à Esteban, car il avait appris à apprécier celui qu’il surnommait encore, parfois, le Passager. Une personne manifestement intelligente, bien que peu loquace.
Tout du moins, jusqu’à la survenance d’un terrible événement, bien des années plus tard. Car, alors que tout allait pour le mieux jusqu’ici, la transition entre leurs deux vies se faisant de manière fluide et stable, un matin les choses se présentèrent différemment à Esteban. Se réveillant au beau milieu d’une sombre ruelle, dans l’ombre d’un caniveau, Esteban constata qu’il était blessé au flanc et que du sang, trop pour qu’il s’agisse uniquement du sien, recouvrait ses mains. L’effroi le gagnant, le barde se précipita à sa roulotte, après avoir manqué de se perdre plusieurs fois dans les rues inconnues défilant tout autour de lui, et se jeta sur son carnet. Là, il déchira une page vierge et se hâta d’écrire à Jhaestil, exigeant des explications qui ne viendrait jamais. Du moins, pas de la part du Passager car, dans le journal local qu’on avait déposé devant chez lui pendant son absence, il fit une découverte qui l’emplit d’horreur. En première page, il était titré “Le Monstre de Kaz’meran, massacre dans les hauts-quartiers”. Un monstre qui ne pouvait être que lui, au vu des circonstances. Les meurtres avaient été commis à seulement quelques rues de la ruelle où il s’était réveillé ce matin, et le sang séché sur ses mains - qu’il avait tenté de faire disparaître, sans résultat - était une preuve on ne peut plus accablante des crimes qu’elles avaient perpétrés.
Alors, le barde prit ses jambes à son cou, après avoir rassemblé quelques affaires, et partit.
Quant à Jhaestil, Esteban n’obtiendrait aucune réponse de sa part dans les semaines suivantes, qu’il passa à fuir la cité et à se cacher. Se sentant alors trahi, le ménestrel aurait pu renier le Pacte, et chercher un moyen de se débarrasser du Passager désormais mutique, mais il n’en fit rien. Oh, il lui faudrait de l’aide, bien sûr, une aide de nature magique à n’en point douter, mais pas pour se “guérir”, ce qu’il savait impossible. Non, ce dont il avait besoin, c’était d’un autre moyen de communiquer avec son alter ego, celui qu’il considérait encore - même au vu des circonstances - comme un ami et un égal. Alors, Esteban partit à la recherche d’un maître dans les arts magiques, suffisamment puissant pour l’y aider.
Liens importants
Inconnu
Ambitions, raison de vivre, objectif...
Les sourires de gens, voilà ce qui pousse véritablement Esteban à se lever chaque matin que les dieux font. Il aime voir le lien naissant entre deux personnes se découvrant dans la danse, il tombe sous le charme des yeux emplis de rêves des enfants, si naïfs et touchants, et il adore plus que tout lorsque les rires montent à la gorge de ses spectateurs, jeunes et vieux, hommes ou femmes.
Mais derrière cette joie et cette chaleur qui l'animent, Esteban espère en secret que son tour d'être véritablement heureux vienne un jour. Un bonheur qu'il ne pourra atteindre que lorsqu'il sera véritablement complet. Ce qui pour le moment semble compromis.
Autres détails de l'histoire du personnage
Il est important de comprendre que, bien qu'Esteban soit le personnage principal ici, Jhaestis a tout autant d'importance que lui dans ce RP. De fait, si les deux âmes partagent le même corps et sont, d'un point de vue extérieure, la même personne, elles possèdent en revanche des personnalités respectives extrêmement différentes. Si Esteban est le jour, alors Jhaestis est la nuit. Si Esteban est l'été, alors Jhaestis est l'hiver. Esteban est chaleureux, avenant, extravagant, là où Jhaestis est froid, insensible et quasi mutique.
Réputation
Esteban est un barde reconnu et respecté dans son milieu, mais en tant qu'itinérant, il n'a jamais vraiment le temps de se faire connaître suffisamment pour devenir réellement célèbre. Il se contente donc d'être particulièrement apprécié de sa troupe de ménestrels (dont il s'est récemment séparé... temporairement du moins, car ils restent sa seule famille) ainsi que des publics défilant devant sa scène.
Historique - Artiste
Le personnage est caractérisé par sa sensibilité artistique et a vécu de son art auprès du peuple et/ou de l'aristocratie.
Qui tire les ficelles ?
Pseudo : Girouard d'Olivier
Comment avez-vous connu le forum ? Ma bonne amie Lowna.
Qu'est-ce qui a motivé votre inscription ? J'aime écrire au moins autant que j'aime le jeu de rôle.
