Snaer - Blanche Givrebois
I tried so hard, but the time comes to realize there will be promises I can't keep.
I tried so hard, but the time comes to realize there will be promises I can't keep.
Humaine
Femme
Eau
28 ans
165 cm
Apatrides
Gourmandise
Loyal
Neutre
Névrosisme Tendance à ressentir facilement des émotions négatives telles que l'anxiété, la colère, le désespoir...
Attitude souvent traduite par de l'agitation, du stress, du pessimisme et de la méfiance pouvant dans des cas extrêmes se transformer en paranoïa.
Agréabilité Tendance à être compatissant et coopératif. Importance accordée à la bonne entente avec les autres au détriment de la force de caractère, de l'inflexibilité des opinions et de la capacité à imposer une décision.
Conscienciosité Importance accordée à l'organisation et la planification au détriment de la spontanéité.
Les personnes consciencieuses ont tendance à apprécier le prévisible, l'exactitude et tendent vers le perfectionnisme dans leur travail.
Extraversion Importance accordée à la compagnie des autres et aux interactions sociales.
Une personne extravertie a tendance à rechercher la stimulation et à accorder une importance particulière à sa vie sociale.
Ouverture Appréciation
de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes ou des idées nouvelles, curiosité et
imagination au détriment de la tradition.
Description mentale
Protectrice
Superstitieuse
Perfectionniste
Têtue
Anxieuse
Si au premier abord la jeune femme paraît douce et frêle, Snaer est loin d’être une femme docile et passive. Son caractère a été forgé par son vécu, sa tribu et l’héritage génétique que sa mère, Sigrid la Fière, lui a laissé.
Grande amatrice d’études et de recherches, elle s’est dirigée vers le métier d'enseignant-chercheur à l’Académie de Mystveil. Têtue, il sera difficile pour autrui de la faire changer d’avis si ses théories n’ont pas encore été réfutées. Son perfectionnisme peut également être mis à rude épreuve, rarement satisfaite entièrement jusqu’à obtenir le fin mot d’une histoire. Snaer aurait également tendance à en demander beaucoup à soi-même, ce qui majore son anxiété de performance et lui donne cette impression d’être submergée.
Protectrice, bien qu’elle ne paraît pas impressionnante au premier abord, la jeune femme n’hésitera néanmoins pas à s’interposer pour le juste et pour les personnes qu’elle apprécie ou encadre. Cette protection, pouvant parfois l’amener à être un peu trop maternante ou irraisonnablement anxieuse, est amplifiée depuis son plus grand échec personnel : l’abandon de sa sœur. Torturée par l’impuissance de ne pas avoir réussi à convenablement protéger sa petite sœur, elle compense inconsciemment sur les autres en les surprotégeant parfois, délaissant régulièrement son propre bonheur au profit du bonheur des autres. Si pour elle la magie est un don précieux qu’elle chérit, Snaer n'hésitera pas à l’utiliser pour se battre et défendre les plus vulnérables ou les personnes qui lui sont chères.
Passionnée d’arts et de littérature, la Neige passe le plus clair de son temps la tête dans les livres : elle nourrit sa curiosité et sa soif d’apprendre, mais cherche également à combler son sentiment d’impuissance liés à ses erreurs passées en s’entrainant quotidiennement à la manipulation de sa magie, la Glace.
Le quotidien de la jeune femme est rythmée par ses croyances. S’il est à présent difficile de réaliser le pèlerinage annuel à cause de sa nouvelle vie de sédentaire, Snaer a fabriqué un petit autel dans son foyer où elle continue de prier et pratiquer sa religion. Sa superstition s’introduit parfois dans son raisonnement scientifique, ce qui la met dans une position délicate entre ses connaissances objectives et sa foi.
Grande amatrice d’études et de recherches, elle s’est dirigée vers le métier d'enseignant-chercheur à l’Académie de Mystveil. Têtue, il sera difficile pour autrui de la faire changer d’avis si ses théories n’ont pas encore été réfutées. Son perfectionnisme peut également être mis à rude épreuve, rarement satisfaite entièrement jusqu’à obtenir le fin mot d’une histoire. Snaer aurait également tendance à en demander beaucoup à soi-même, ce qui majore son anxiété de performance et lui donne cette impression d’être submergée.
Protectrice, bien qu’elle ne paraît pas impressionnante au premier abord, la jeune femme n’hésitera néanmoins pas à s’interposer pour le juste et pour les personnes qu’elle apprécie ou encadre. Cette protection, pouvant parfois l’amener à être un peu trop maternante ou irraisonnablement anxieuse, est amplifiée depuis son plus grand échec personnel : l’abandon de sa sœur. Torturée par l’impuissance de ne pas avoir réussi à convenablement protéger sa petite sœur, elle compense inconsciemment sur les autres en les surprotégeant parfois, délaissant régulièrement son propre bonheur au profit du bonheur des autres. Si pour elle la magie est un don précieux qu’elle chérit, Snaer n'hésitera pas à l’utiliser pour se battre et défendre les plus vulnérables ou les personnes qui lui sont chères.
Passionnée d’arts et de littérature, la Neige passe le plus clair de son temps la tête dans les livres : elle nourrit sa curiosité et sa soif d’apprendre, mais cherche également à combler son sentiment d’impuissance liés à ses erreurs passées en s’entrainant quotidiennement à la manipulation de sa magie, la Glace.
Le quotidien de la jeune femme est rythmée par ses croyances. S’il est à présent difficile de réaliser le pèlerinage annuel à cause de sa nouvelle vie de sédentaire, Snaer a fabriqué un petit autel dans son foyer où elle continue de prier et pratiquer sa religion. Sa superstition s’introduit parfois dans son raisonnement scientifique, ce qui la met dans une position délicate entre ses connaissances objectives et sa foi.
Description physique
Feat : (IA) - (IA)
Snaer est une femme de taille moyenne, d’environ 1m65. De morphologie plutôt mince, voir frêle,
une longue chevelure blonde accompagne son visage affiné. Souvent coiffée avec les cheveux attachés, décorée par des tresses ou un chignon qui se décoiffent au fur et à mesure de la journée. Les iris de ses yeux sont parsemés de nuances bleutées, comme accordée à sa magie.
Lorsqu’elle vivait dans la tribu, ses vêtements étaient à l’image des conditions météorologiques : plusieurs couches de tissus chauds et épais l’une au-dessus des autres, couvertes de fourrures animales. Aujourd’hui, habitante de Mystveil, ses tenues se sont accordées au climat ainsi qu’à son nouveau quotidien : ses tenues sont plus raffinées, toujours dans des couleurs plutôt froides excepté le beige et le marron. Quelques accessoires décorent son cou, ses oreilles et ses poignets, elle ose davantage porter de jolies robes longues ou des petits talons lorsque son humeur lui accorde.
Si sa peau paraît pâle, douce et lisse au premier abord, elle n’en est pas moins sans imperfections. Quelques cicatrices bordent sa peau, l’une sur sa cuisse droite, près de ses côtes à gauche et en haut de son bras droit. Si les deux premières peuvent être facilement cachées, il est parfois difficile pour Snaer de dissimuler celle qui abrite son bras, favorisant alors les manches longues aux manches courtes.
Histoire
Occupation : Professeur à l'Académie de Mystveil
La tribu de Nör était une tribu située au nord-est des Givre-Nés. Ses membres étaient des barbares, craint des autres clans à cause de leurs comportements pouvant être considérés comme sauvages. Chacun vénère le Nibelürn, une croyance locale rattachée à une déité de glace considérée comme l'esprit défunt du premier des Norrois. Chaque année, les membres du clan avaient coutume de gravir la Montagne Sacrée afin d'entendre parfois, pour les plus chanceux, des prophéties prédictives. viewtopic.php?t=1566
La mère de Snaer, Sigrid la Fière, fut une guerrière Norroise respectée de son clan. Elle tomba amoureuse d’un forgeron, Lothar, avec qui elle décida de construire un avenir ensemble. Lorsqu’elle apprit par l’intermédiaire de prophéties qu’elle était enceinte, puis que l’enfant attendu était en réalité accompagné d’un autre, le bonheur du couple régnait dans leur foyer. Néanmoins, ce bonheur était perturbée pour la future mère, car si la prophétie lui avait annoncé l’arrivée de jumeaux, elle avait également évoqué de funestes prédictions.
C’est ainsi que Sigrid expira son dernier souffle en offrant la vie. L’accouchement avait pourtant bien commencé, Snaer arriva au monde sans grande difficulté, esquissant un timide sourire à l’accueil de ce nouveau monde. Mais l’arrivée de Valdyra compliqua le processus pour la mère épuisée. Alors, les deux jumelles naissèrent, plongées dans le lourd chagrin du père qui venait de perdre l’amour de sa vie.
Deux vies naîtront devant la Lune.
L'une sourira à la vie.
L'autre sèmera la mort.
La vie des deux jumelles battaient son plein, et pourtant, était très différente pour l’une et l’autre. Leur père, sombrant dans l’alcool depuis la mort de son épouse, était aveuglé par son chagrin, au point de haïr l’une de ses propres filles. Snaer était aimée et chérit, tandis que Valdyra ne recevait que du mépris et de la négligence, forcée à réaliser les tâches les plus ingrates. Dès son plus jeune âge, Snaer défendait sa sœur, réceptive à cette triste injustice. C’est elle qui a offert à sa sœur un prénom, et également des moments d’écoute, de joie, et d’éducation. Elle lui promettait nuit et jour qu'elle la protégerait coûte que coûte et lui offrait toute l'affection qu'elle pouvait. Chaque soir, Snaer rejoignait sa sœur, et les deux sœurs s’offraient le soutien mutuel dont elles avaient besoin.
Rapidement, Snaer ressentit sa prédisposition à la magie. Grande érudite, elle s’attela rapidement à l’enseignement de celle-ci, grâce à de vieux livres que son père lui ramenait. Si cet apprentissage lui permettait d’assouvir sa curiosité, il faisait également grandir l’espoir de réussir à combler l’impuissance qu’elle ressentait lorsque sa sœur était malmenée. Observer sa propre sœur être traité de la même façon que l’on peut traiter une esclave fendait le cœur de l’enfant, et laissait un abcès se remplir de culpabilité à l’idée de ne pas réussir à l’aider davantage.
C’est dans leur 15ème année que ce premier calvaire cessa. Tandis que Valdyra, sa soeur jumelle, était partie chercher de l’eau un peu plus loin à la rivière, Snaer quant à elle préparait le futur repas du soir. Malheureusement, le père de la jeune femme avait déjà bien trop bu, troublant son humeur et son seuil de patience. La vitesse à laquelle Snaer allait pour finaliser les différentes étapes du repas n’était plus assez rapide pour lui. Le moindre geste, la moindre question augmentait la colère du père. Snaer tenta une énième question, sans se douter qu’elle serait celle de trop : en guise de réponse, une vive douleur apparut soudainement à sa joue, tandis que son corps vint brusquement embrasser le sol froid.
Si les cris et les pleurs de la jeune femme n’arrêta pas la brutalité du père, les coups s’arrêtèrent au bout de quelques minutes. Quelques secondes fut nécessaires pour comprendre la situation : son père n’était plus sur elle, mais plus loin, contre le mur. Une grande silhouette était près d’elle, et vint l’attrapa pour l’aider à se redresser. Valdyra.
- Reste là. Tu regardes pas.
Snaer n’eut le temps de l’arrêter : sa soeur était déjà rentrée dans le foyer, emprise d’une colère terrifiante.
En dépit des consignes de la Géante, Snaer fut témoin du massacre de son paternel. La violence du combat tétanisa la jeune femme, mais elle ne broncha pas. Pas un cri, pas un pleur. Les douleurs disparaissent le temps d’un instant, l’attention de la Neige focalisée sur sa géante sœur qui mit définitivement un terme à leur calvaire. Les deux soeurs se retrouvèrent au devant de leur maison, s’observèrent un instant… avant de se serrer dans les bras.
Tout était terminé. Pour le moment.
Leur foyer en flammes, les deux sœurs prirent la route vers la Montagne Sacrée, sanctuaire de la tribu de Nör, pensant y trouver un refuge sécure. Route fortement sécurisée, les deux jeunes femmes furent capturées par des membres de la tribu et emmenées auprès du chef de clan, Nörd. Le chef reconnaissait dans le regard des deux adolescentes les traits de leur défunte mère, Sigrid la Fière. Cette même guerrière qu’il avait banni, ayant bafoué son honneur en refusant le poste de protectrice de Nörd jadis. L’espoir de sécurité des jeunes femmes s’effondra à l’instant où le chef de clan comprit leur origine. Celui-ci leur imposa alors un choix : se mettre au service du clan, ou mourir ; l’envie de vengeance prédominant son marché final. Car lorsqu’elles décidèrent d’accepter de se mettre au service des Norrois, le chef du clan conclua : Snaer devait lui donner un héritier, et Valdyra ne devait jamais lever la main sur lui sous peine de les exécuter toutes les deux.
Dix longues années s’écoulèrent ainsi. La jeune femme devait subir le tempérament désastreux de Nörd, en se soumettant à ses désirs lors de sa couche et en dehors. Valdyra quant à elle se devait de protéger le chef de clan et donc de garder sa chambre la nuit, ainsi à l’écoute contre son gré des horreurs derrière la porte. Si l’une des deux sœurs tentaient de montrer leur désaccord, les deux étaient punies de dizaine de coups de fouet, témoin de leurs traitements respectifs.
Si Valdyra devenait au fil des années une guerrière Norroise, suivant les traces de sa mère ; Snaer quant à elle renforçait sa pratique de la magie auprès d’un chaman Norrois. Nörd quant à lui avait presque tout : il pouvait venger son honneur en serrant son emprise sur Snaer, en désignant comme protectrice Valdyra… Malheureusement, quelque chose n’arrivait pas, et commençait sévèrement à le rendre impatient : Snaer ne lui avait toujours pas offert d’héritier. Au fur et à mesure des années, constatant cet échec dans sa vengeance, les comportements devenaient de plus en plus agressifs envers la jeune Neige, sous l’écoute et la vue de Valdyra, complètement impuissante.
L’année de leur 25 ans, lors de leur montée sur la Montagne Sacrée, Snaer n’entendit pas les mêmes voix que ses congénères. Une prophétie parvint à ses oreilles, laissant la jeune femme pétrifiée quelques instants.
N'approche plus de ces menteurs, fille de Sigrid,
Car ils te bercent d'illusions.
N'approche plus de ta sœur, fille de Sigrid,
Car l'une apportera la mort à l'autre.
Ecoute la Vérité,
Car telle est Ma parole.
Snaer n’en dit mot. Elle resta silencieuse tout au long du voyage retour, fuyant le regard de sa propre sœur. Elle ne pouvait plus rester. Sa décision était prise : elle devait protéger sa sœur, quoi qu’il lui en coûte.
Cette nuit-là, aucun cris, aucun gémissement. Seule la voix du chef de clan retentissait, beuglant contre la jeune femme dans sa couche. Snaer attendit patiemment la fin de la garde de Valdyra. Le chef de clan endormit, elle se leva du lit. Une longue inspiration, tremblante d’hésitation… avant de repenser aux mots entendus à la Montagne.
Le lendemain, sous le silence et l’absence de Nörd et de son épouse, Valdyra entra dans leur chambre. Elle retrouva Nörd mort emprisonné dans la glace, avec un petit mot lui étant destiné : Ne me retrouve pas.
Son cauchemar fut terminé. Et pourtant, la jeune femme ne cesse de regarder en arrière. Si les horreurs subies cessent enfin, elle laissa derrière elle sa précieuse soeur. Comment va-t-elle le prendre ? Va t-elle s’en sortir ? D’innombrables doutes l’envahissaient, tandis que son rythme de marche ralentissait. Elle finit par soudainement s’écrouler à genoux, observant le sang présent sur ses mains. Le sang de la personne qui lui faisait subir sévices et misères depuis des années. Le sang de l’homme qui partageait sa couche sans son consentement, contraint de s’y adapter pour le bien de sa famille. Pour la première fois, elle qui s’accrochait à la beauté et la préciosité de la vie… elle en avait ôté une.
Snaer extériorisa les conséquences de ses décisions dans de longs sanglots. Tremblante, il lui était impossible de se redresser pour continuer son chemin. Tout son corps se contractait et l’empêchait de se mouvoir pour avancer. Et pourtant il le fallait. Car si elle revenait en arrière, elle n’y survivrait de toute évidence pas… et condamnerait de toute évidence sa sœur, selon la prophétie.
De nombreux jours de voyage passèrent. Snaer n’avait qu’une brève idée de où elle se dirigeait : son intelligence et ses connaissances en nature lui permettaient de survivre comme elle le pouvait dans ces conditions difficiles. Elle faiblissait néanmoins de jours en jours, perdant son rythme régulier au profit d’un rythme saccadé par la fatigue et les conditions météorologiques.
Un espoir s’afficha au loin. De la lumière, provenant d’habitations humaines. Snaer pressa le pas pour confirmer cet espoir, et découvrit avec joie qu’une auberge était présente parmi les quelques bâtisses. Elle put alors s’abreuver et s’alimenter un minimum, profiter d’une couche plus confortable que le sol froid de la forêt. Elle en profita pour se renseigner sur sa position géographique et des villes aux alentours. L’aubergiste, Francena, une vieille femme grisonante, prit plaisir à parler avec la jeune blonde, et les deux femmes s’attachèrent rapidement l’une à l’autre. La communication humaine agréable et sincère lui fit l’effet d’un baume au cœur, et elle prit le temps d’écouter la longue histoire de vie de l’aubergiste. Elles passèrent leur soirée ensemble, auprès des quelques rares visiteurs présents.
Le lendemain, tandis que Snaer reprit la route, pressée par la peur d’être retrouvée par les membres de la tribu du Nor, Francena offrit à Snaer un petit sac de provisions et lui indiqua les chemins à suivre pour atterrir à la ville la plus proche. La vieille dame finit également par lui demander son prénom, demande qui surprit la jeune femme. En effet, elles avaient eu beau partager un agréable moment la veille, Snaer ne lui avait aucunement indiqué son identité. L'aubergiste n'avait souhaité lui demander avant, pensant qu'elle avait une raison de ne pas s'être présentée. Et la réflexion de l'aubergiste fut intéressante : devait-elle garder son identité, alors qu'une tribu entière la connait pour l'assassinat de leur chef?
- Je m'appelle Blanche. Blanche Givrebois.
Blanche comme la Neige, son surnom. Le Givre comme la Glace, sa magie. Les Bois comme son tout premier Foyer.
A la suite d’un dernier remerciement accompagné d’un adieu, Snaer écouta les conseils de sa nouvelle amie et réussit à atteindre sans difficulté la ville voisine. Puis, au fil de son voyage, la Neige découvrit Mystveil, ville dans laquelle elle décida de s’installer par la suite, sous l'identité de Blanche Givrebois.
La voilà installée en ville depuis quelques semaines à présent. Snaer tente tant bien que mal à s'habituer au fonctionnement de la vie en ville. Etonnamment, bien que la nature et beaucoup de choses provenant de son ancienne habitation lui manque, elle apprit rapidement à vivre parmi les autres. Elle acquit même quelques petites habitudes comme des balades hebdomadaires, des temps de prières, des visites au marché… et découvrit une sublime petite librairie qui deviendra son petit antre de paix. Bien que loin de la Montagne Sacrée à présent, elle créa rapidement un petit autel chez elle pour pouvoir se recueillir et continuer de pratiquer ses croyances en toute discrétion.
En effet, sa curiosité et sa soif d’apprendre n’avait pas disparu. Si quelque chose l’avait aidé à tenir dans cette sombre période d’épouse de Nörd, c’était l’étude à la magie. Elle était consciente de sa disposition, appréciait grandement l’étude de celle-ci et savait pertinemment qu’elle était son unique espoir de protéger sa sœur, car elle n’a jamais eu la force physique pour le faire. Ainsi, naturellement, sa curiosité l’amena vers l’académie de Mystveil. Snaer se passionna rapidement pour cette énorme réservoir de Savoir, et finit par l’intégrer.
Quelques années plus tard, à ses 28 ans, Snaer passa du statut d’étudiante à professeure. Elle pouvait enfin se consacrer à l’enseignement et à la recherche, pouvant ainsi continuer de s’abreuver de Savoir tout en pouvant le transmettre. Grande pédagogue, elle pourrait passer des heures à expliquer un concept si son étudiant ne le comprenait pas. Snaer appréciait son nouveau quotidien, remplit de librairie, bibliothèque et académie. Elle se sentait dans son élément à s’occuper de ses étudiants, les maternant peut-être même un peu trop parfois. Introvertie, Snaer s’ouvre davantage au monde à travers les discussions académiques, pouvant parfois monologuer sans s’en rendre compte lorsque le sujet la passionne.
Mais évidemment, ses objectifs personnels ne se sont pas perdus dans son nouveau quotidien. Elle prie chaque jour dans l’espoir de réentendre les chants de Nibelürn qui contrediraient la prophétie entendue il y a bientôt 4 ans. Elle persiste dans l’apprentissage de la magie malgré son statut de professeur pour continuer à se perfectionner et majorer sa puissance, afin d’être en capacité de protéger. Inconsciemment, la professeur s’enferma dans le savoir pour oublier ses blessures. Elle laisse son passé la hanter, laissant son passé ressurgir dans la nuit. Depuis sa relation avec le chef du clan de la tribu de Nor, Snaer n’a plus réussi à entretenir une quelconque relation sentimentale, malgré les occasions.
Torturée par des sentiments de culpabilité et par un paradoxe qui la brisera toujours : rêver de revoir l’être qu’elle chérit le plus dans ce monde… mais ne pouvoir par crainte qu’elle disparaisse à tout jamais.
Réputation
Dans la tribu de Nör, la réputation de Snaer est très négative : elle est la fille d'une ancienne guerrière ayant bafouée l'honneur de Nörd, le chef de clan, mais aussi l'ex-épouse et assassine de celui-ci.
Historique - Acolyte
Le personnage a longtemps voué sa vie à servir des croyances religieuses : officier dans un temple, apprendre des rites religieux, transmettre la foi et vénérer une ou plusieurs divinités
Qui tire les ficelles ?
Pseudo : Lowna
Comment avez-vous connu le forum ? Via les forums !
Qu'est-ce qui a motivé votre inscription ? Le contexte, l'ambiance positive de la communauté et mon envie de reprendre l'écriture :)
