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Guérisseuse Nivéenne / Mage Écarlate
38 ans
Sans-coeur
Paresse

Cendre Noctâme

Une goutte écarlate sublime la robe nivéenne.
Sans-coeur
Femme
Eau
38 ans
173 cm
Ordre élyséen
Paresse
Neutre
Neutre

Névrosisme Tendance à ressentir facilement des émotions négatives telles que l'anxiété, la colère, le désespoir... Attitude souvent traduite par de l'agitation, du stress, du pessimisme et de la méfiance pouvant dans des cas extrêmes se transformer en paranoïa.
Agréabilité Tendance à être compatissant et coopératif. Importance accordée à la bonne entente avec les autres au détriment de la force de caractère, de l'inflexibilité des opinions et de la capacité à imposer une décision.
Conscienciosité Importance accordée à l'organisation et la planification au détriment de la spontanéité. Les personnes consciencieuses ont tendance à apprécier le prévisible, l'exactitude et tendent vers le perfectionnisme dans leur travail.
Extraversion Importance accordée à la compagnie des autres et aux interactions sociales. Une personne extravertie a tendance à rechercher la stimulation et à accorder une importance particulière à sa vie sociale.
Ouverture Appréciation de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes ou des idées nouvelles, curiosité et imagination au détriment de la tradition.

Description mentale

Apathique
Placide
Méthodique
Inconstante
Avide
La paresse tient son paradoxe de l’opposition des deux excès dans l’action. Évitant les efforts inutiles, on laisse aussi ses pulsions sans entrave. L’inconstance, dit-on, est cousine de ce péché capital. Cendre est donc une paresseuse dans le peu d’âme qui lui reste. Deux natures semblent s’opposer en elle et chacune a ses occurrences de prédilection.

Pour le commun des mortels, elle montre peu d’émotion ou d’investissement personnel. Un néant palpable, que ce soit par manque d’envie, d’intérêt ou par esprit de préservation. Elle semble ne rien ressentir ou penser, ce qui se révèle sans doute vrai, son cœur battant après tout moins que les autres. Elle se satisfait d’évoluer dans son environnement avec méthode et habitudes savamment orchestrées : une vie bien rangée ne présente que peu de péripétie. Un confort dans lequel elle se complet, isolée la plupart du temps dans sa demeure au fond de l’Abysse, qu'elle partage avec les petites vies grouillantes. Cette inertie de sentiment peut être perçu comme de la passivité pure, de la sobriété maîtrisée ou une imperturbable concentration. Pour les plus optimistes, on pourrait même y voir une certaine douceur dans tout ces gestes à l'exécution pondérée. Rien n’est superflu, trop rapide ou trop lent. Elle agit avec précision, sans débordement, maîtresse de son corps et de son esprit ou plutôt, esclave du vide qui l'habite. Pour les pessimistes, cette insensibilité n'est autre que le reflet d'un cœur de pierre à l'écho glacial, qui n'apprécie rien et n'aime personne.

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, même si elle rechigne à l’effort, elle demeure serviable et surtout, obéissante à ses supérieurs. En son for intérieur, cela ne sera guère de gaieté de cœur, mais parfaitement imperceptible. Ainsi, elle collabore facilement, pour peu qu’on lui en fasse la demande.

Paradoxalement, pour certains sujets ou aux côtés de personnes spécifiques, elle se métamorphose complètement et là, son dernier petit bout de cœur s'emballe. Presque envoûtée face à la beauté qu’elle perçoit, elle déborde de curiosité pour les petites bêtes ou éprouve un plaisir non dissimulé pour la douleur, qu'elle la provoque ou la reçoive. La meilleure conjoncture étant une association des deux. Enfin, mais non des moindres, habitée d’un désir pur, elle exprime une passion sans équivoque pour tout être abritant une âme assez puissante pour éveiller sa nature nihilims. C’est ici que sa paresse prend toute sa place, elle ne s’interdit aucunement de toucher ainsi du doigt ses convoitises.

Il y a pourtant un sujet, un élément en particulier, où ses deux facettes cohabitent difficilement et s’entrechoquent. Elle tient en horreur les flammes, les foyers de cheminée ou les simples torches allumées dans les couloirs. Sa première réaction reste l'inertie, voir la tétanie et ses crises peuvent être plus ou moins longues selon l’importance de la source. La plupart du temps, pour une bougie par exemple, elle conservera l'immobilisme en revanche, un feu de cheminée peut la perturber au point que son corps l'implore de fuir et parfois, son instinct l’emporte sur la raison. Ou du moins, l'effort en vaut en ce cas, la chandelle.

Description physique

Feat : Reliah A. Szade - Eiko
En situation commune, Cendre est l’image même d’une accalmie. La tranquillité de ses gestes et sa discrétion rendent sa compagnie plutôt paisible. Le plus souvent silencieuse, sa voix monocorde ne s’élève que par sollicitation. Elle n’est ni chaleureuse, ni repoussante, acceptant les rencontres et les événements tels qu’ils adviennent, sans jamais chercher à les contrecarrer ou à en saisir les raisons dont elle se désintéresse. Pour certains, un tel comportement peut s’avérer inconfortable, ennuyant, voir irritant. La rareté de ses réactions rendant le dialogue plutôt monotone. Elle accorde cependant à ses visiteurs un certain niveau de politesse et d’accueil, par des salutations respectueuses et autres attentions cordiales. Elle sait également entretenir certains types de conversation, lorsque le sujet se rapproche de ses propres connaissances. La spécificité de son physique interpelle inévitablement. Une paire de cornes plutôt imposantes encercle son visage et masque ses oreilles aux bouts pointus, vestige de son sang-mêlé. C’est là toute l'étendue de son héritage elfique, ses yeux topazes n'étant qu'à peine nyctalopes. Grâce à une frange, sa chevelure immaculée dissimule maladroitement une partie des excroissances ornant son visage. D'une nature similaire à ses cornes, elles en adoptent également la couleur. Elle en porte d’autres sur le dos de ses poignets qui s’étirent quelque peu sur ses mains et ses bras. La peau de son cou, au passif enflammé, est marquée d’une épaisse cicatrice quasi-insensible au toucher, tant son épiderme à sévèrement été atteint. Son bras droit porte le même type de marques indélébile et, étrangement, elle n’a jamais souhaité s’en défaire. Le reste de son corps dévoile, çà et là, les stigmates d’une lame cette fois. Elle parvient assez bien à camoufler le tout à l’aide d'épais et longs tissus. Pour finir, si on s’y attarde, ses ongles sont plutôt longs, pointus et teintés de rouge.

Histoire

Occupation : Guérisseuse Nivéenne / Mage Écarlate
Image © Left.Z
L’hiver est rude cette année, la toundra boréenne est la face d’Ankaa que j’exècre le plus. J’y cerne cependant les avantages, l’endroit est bien plus difficile d’accès et pour nos usages, il est préférable qu’il le soit. Les affaires sont florissantes et un nouvel échantillon en provenance du Sud est arrivé il y a deux jours. Le maître n’est pas encore là, j’ai donc pour responsabilité de commencer moi-même le travail. Mes pas claquent en direction de l’une des pièces qui renferme à double tour chacune des prises. Un premier stratagème, j'aime savoir que mon approche leur inspire déjà de la crainte. En compagnie de notre chasseur, j’ouvre une porte grinçante dont le cadre laisse passer un épais rayon de lumière dans cette obscurité opaque. Elle dévoile une jeune femme brune, à la peau diaphane, la vingtaine peut-être, visiblement sang-mêlé. « Où avez-vous dégoté celle-ci ? ». Elle me semble différente des autres, sans cerner réellement pourquoi. Elle ne supplie guère de la libérer. Enfermée dans son mutisme, elle reste prostrée dans un coin, alors que la longueur de ses chaînes lui permet de se mouvoir un minimum. « Dans la forêt. Elle et son groupe était en cueillette, ça a pas été simple d’être discret, mais je crois qu’il tenait à… » Ah, toujours à entrer dans des détails inutiles celui-ci. D’un geste fouettant l’air, je somme au chasseur de quitter la pièce. Comme à l’accoutumé, il ferme la porte et me laisse à mes propres manies. Les raies de lumière des embrasures me suffisent à y voir clair. Mes flammes, perçant ainsi l’écrin ténébreux, n’en sont que plus grandioses. « Bien. Commençons alors ». Je perçois un sursaut de sa part, un frisson, des tremblements. Voilà qu’elle réagit enfin. Superbe. Mes lèvres s’étirent en un sourire qu’elle ne perçoit sans doute pas. Je marche dans sa direction et ma main s’élève, mon pouce écrasant un à un mes autres doigts repliés, pour en libérer les articulations d’un craquement significatif. « Lève-toi ». L’injonction ne permet aucun affront et je ne m’abaisserais jamais à m'accroupir. Obéissante, elle s’exécute et je saisi sans tarder sa gorge, si fine au creux de ma paume. Elle se débat à peine, se contentant de quelques rictus en conservant les yeux clos avec force. Fichu instinct de conservation, je n’apprécie guère ceux qui préfèrent ne pas trop réagir, pensant qu'ils s'évitent une montée en puissance. Ils ont terriblement tort, car je me plais d’autant plus à les faire craquer. ⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻... J'ai si peur ... Je veux rentrer au Havre ... Mes flammes jaillissent, lèche sa peau que je sens faiblir. Enfin, je capte un regard. Elle se débat mieux, mais pas assez. Avec vigueur, je l’écrase par terre et referme un peu plus ma poigne. La petite souris effarouchée s’éveille enfin, sa voix s’élève en une jolie mélodie. L’un de ses bras essaye de fuir. Je le rattrape et le brûle, lui aussi, mais décidément, elle ne répond pas suffisamment à mes espérances. C’est très dommage, les cris de souffrances sont un des nombreux moyens d’éveiller la peur chez ses voisins. Mais peu importe. Les secondes, les minutes défilent et je la laisse enfin. La douleur lui a fait perdre connaissance, inutile de continuer, ce n'est plus amusant. Je quitte la pièce et croise le chasseur qui attends patiemment derrière la porte. Je suis persuadé qu'elle est à son goût. « Ne t’avise pas de la toucher, il ne le tolèrerait pas. » Même des hommes comme nous avons érigé des limites à ne pas franchir. Mon rôle se résume à cela. A cours d’ébonium et sans les talents d’un maître absent, je me contente de fragiliser un maximum leur volonté, leur défense psychique. A peine assez d'eau, sans nourriture ni lumière, subissant brûlures et autres sévices physiques des jours durant, leur âme s’abime parfois d’elle-même. Souvent de colère contre tout ça, contre moi. Tel est le quotidien d'un fervent cabaliste érigeant les défenses de la Terre-Mère en augmentant un peu plus le nombre de ses soldats. Pour ce faire, il m'arrive de laisser la main à mon assistant qui lui, excelle avec les lames. C'est sans doute ce que je vais faire avec elle, elle réagira peut-être davantage avec ce genre de supplice. En tout cas, je l'espère.
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Les jours se suivent et se ressemblent, mais je ne les passe pas tous ici. J’ai d’autres affaires qui m’incombent ailleurs alors, parfois, je m’éloigne pour mieux revenir. A mon retour cette fois-là, je la retrouve attachée à un piquet à l’extérieur. A peine protégée des affres de la température, sa peau à vif par endroit et ses vêtements imbibés de rouge laissent entrevoir l’art de mon assistant. Transie de froid, elle est pourtant concentrée sur quelque chose. Loin de moi l’idée d’être intéressé par son cas, pourtant, je m’en rapproche sans hésitation. La neige nimbée de son sang semble la captiver. Par endroit, elle le laisse même couler… Volontairement. Quel étrange énergumène. ⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻... C'est si joli ... Je voudrais en voir plus ... Je me détourne, entre dans la bâtisse et questionne mon collaborateur pour connaitre les raisons de cette nouvelle lubie. Il est très nerveux, voir agacé. « Il faut trouver d'autres menottes d’osménite. » Il me montre une morsure suffisamment profonde pour avoir fait couler son sang, mais me certifie surtout avoir souffert le martyre après ça, durant leur séance. Il semblerait que ses facultés magiques soient très éloignées de celle attendues. Ou alors… Peut-être en était-ce de nouvelles. Fascinant. Tel un animal changeant d’environnement, elle s’adaptait. Revenant sur mes pas, j’ouvre de nouveau la porte pour observer, de loin, cette petite créature. « Ne la laisse pas trop longtemps dehors, il ne faut pas qu’elle meure. » Mon regard la parcourt avec un intérêt nouveau que je garde sous silence. Je note alors que sa chevelure, parfaitement sombre jusque-là, présente par endroit quelques lueurs nacrées. La canitie subite. Une réaction plutôt rare, mais loin d’être inédite chez nos cobayes, mais passons. D’autres m’attendent dans leur cellule.
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Elle a piqué ma curiosité. Certains de ses voisins ont déjà entamé la première phase de leur éveil, ce ne serait plus qu’une question de temps avant qu’ils ne soient complètement attirés dans l’Ombre. Le maître ne tardera pas à arriver, mais pour l’heure, je dois vérifier les dires de mon acolyte ou plutôt, j’ai très envie d’en être le spectateur. Motivé d’une curiosité sans précédent, je l’accompagne pour sa séance, lui emboîtant le pas alors qu’il pénètre dans la pièce. Divers insectes se terrent à notre arrivée et l’un deux rencontre son destin en la semelle de la fine lame. « Non ! » Le jeune sang-mêlé se jette pour repousser cette botte meurtrière. Comment de telles conditions ont pu révéler chez elle ces étranges réactions ? Son comportement est diamétralement différent lorsque je suis en sa compagnie. Silencieuse et repliée à mon contact, elle est ici presque hargneuse. Courbée sur le sol, ses yeux éclatant d'une lueur particulière, pointent nerveusement vers mon collaborateur. Les conséquences ne se font pas attendre cependant, il l’envoie valser d’un puissant coup de pied et attire vers lui un regard d’une noirceur évidente. ⸻⸻⸻⸻⸻⸻⸻… Il est si méprisable ... Je veux qu’il souffre aussi … Je m’installe dans un coin de la pièce pour me délecter du spectacle. Ses cheveux sont à présent blancs comme neige et après avoir resserré ses liens, la séance commence enfin. Dans un premier temps, rien ne semble sortir de l’ordinaire si ce n’est qu’elle se débat bien plus qu’avec moi et essaye même de le mordre. On ne l’y reprendra pas à deux fois cependant. Une simple gifle pour la remettre en place et il reprend son œuvre. Il manque donc un élément essentiel et je devais m’en assurer. Je m’approche de leur échange et tends silencieusement la main pour lui soustraire sa lame. « Tends ton bras. » L’injonction ne lui permet pas de s’y soustraire, mais il devient évidemment soucieux. La seconde suivante, je fais couler son sang qui se mêle à celui nappant le sol depuis longtemps. Il grimace, mais je l’invite à continuer après avoir repris place dans un coin. Les choses apparaissent évidentes à présent. Pour chaque trou dans sa peau, il souffre au même endroit et je ne peux m’empêcher d’en rire, avant de quitter cette pièce pleine de surprises. Je n’étais pas un adepte de ce type de magie, mais de la voir la développer ici avait de quoi interpeller. Je suis sûr que le maître sera, lui aussi, troublé par cette révélation.
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Cela ne s’est pas déroulé comme prévu. Elle s’est pourtant baignée dans l’Ombre et la noirceur de son âme s’est manifesté. Tout a été réalisé dans les règles. La magie du maître aurait dû sceller le processus et pourtant… Elle n’est pas passé de l’Autre-Côté, ou en est revenue, comme renaissant des cendres dans lesquelles je l'ai plongé, à l'image de celles d'Asha'Mandra dans son désert noir. Tel serait son nom à l'avenir, à jamais lié à mes actes et aux ténèbres dont elle est revenue. Ressemblant à une coquille vide évoluant sans éclat, face à moi elle réagit comme elle ne l'a jamais fait et porte des stigmates particuliers. Qu’est-elle désormais ? Le maître l’emporte avec lui, émerveillé par cette nouvelle œuvre à laquelle j’ai moi aussi participé… Elle est mienne également, peut-être même davantage…
Image © Inconnu
« Voyez mes frères, moi le Sorcier Noctâme, j’ai su faire revenir un soldat de l’Autre Côté. J’entends bien en renouveler l’exploit et continuer mon œuvre pour le bien de la Terre-Mère, mais regardez de vos yeux ce fabuleux espoir d’être à moitié Ombre, porteur et écho de sa souffrance. Elle nous envoie un message par ce miracle, preuve qu’elle quémande une armée plus grandiose encore ! » Elle est mon œuvre, ma précieuse création et je compte bien l’associer à ma dévotion pour l’Autre-côté. Il sera plus aisé de la modeler à ma guise si je réécris son histoire. Je connais justement un mage qui saura modeler sa mémoire pour me donner un tout autre rôle. Je suis à présent son bienfaiteur, celui qui l’a tiré des Ombres et d’une vie passée bien cruelle. Je suis ainsi devenu sa seule et unique figure d’attache, il est certain qu’elle m’est redevable. Elle est unique et je suis le seul à mesurer sa réelle valeur, je me dois de protéger ma précieuse Cendre. Certains envieux, scientifiques ou fous, pourraient bien vouloir me l’arracher. Il me faudra du temps, mais je formerais le cocon dans lequel l’implanter, à l’abri du monde qui ne la mérite pas et qui ne voit pas ce que moi seul perçoit. Elle doit savoir que personne d’autre ne l’aimera comme je le fais. L’Abysse de Frostwolf est l’endroit rêvé pour y garder ma merveille. Il semble qu’elle a conservé quelques aptitudes et en a développé de nouvelles. Je vais mander les meilleurs mages pour parfaire sa magie et lui faire atteindre son plus bel effet. Il lui faut aussi cacher au mieux son existence. Face à de mauvais regards, elle pourrait courir à notre perte. Quelques sorts d’illusionnistes ne seraient pas superflus pour lui permettre de passer inaperçu, je n’envisage pas de la dévoiler trop souvent. Il faut pourtant qu’ils sachent. Son intronisation a attiré quelques mystiques venus suivre le spectacle de sa marque. Elle est mon atout au sein de la Gourmandise. Elle élève le nom de Noctâme à un niveau jamais atteint jusqu’alors. Elle sert mes desseins comme aucun autre auparavant, pas même ce brave adepte du feu. Elle semble pourtant manquer d’éclat, de volonté même. Un cœur si pur qu’il en est vide. Si un jour, je devais l’abandonner, il faut que je l’arme de la meilleure manière possible. Qu’elle sache à qui elle peut avoir à faire, comment évoluer dans un monde qui ne voudra pas d’elle. Le mieux est pourtant l’ennemi du bien. Elle doit savoir en faire assez, sans trop en faire. Une bonne éducation, la connaissance des langues et d’Ankaa elle-même seront des bases solides pour pallier la majorité des éventualités. Elle doit surtout connaître mes partenaires, ceux qu’elle risque de croiser avec ou sans moi. Je dois veiller à assurer sa place, négocier avec les hauts placés de la Chasse pour qu’on ne l’importune guère sans mon consentement. Elle est porteuse de toutes mes espérances pour l’avenir, même si je dois en payer le prix.
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Et ce fut le cas. Le maître Noctâme à disparu il y a quelques années, peu de temps après avoir scellé la place de Cendre à Frostwolf, malgré une nouvelle tête dirigeante. Son corps était méconnaissable et pour l’heure, personne ne sait réellement d’où émane son élimination, même si certaines rumeurs circulent. Il aurait touché à ce qu’il ne devait pas. Si les bruits sont justes, il faut continuer en conséquence et s’éloigner de ses erreurs. En tant que premier séide, j’ai repris les rênes de son œuvre et ai ainsi hérité de la garde de notre Sans-Cœur. Il m’est pourtant difficile de l’approcher, elle semble à peine supporter ma présence. Alors je veille sur elle d’un peu plus loin, rendant mes visites les plus rares possibles, même si elles demeurent parfois nécessaires. Elle tient parfaitement son rôle au fond de l’Abysse et semble s’y complaire. Cela fait maintenant une dizaine d’années qu’elle s’est implanté dans ce cocon façonné par le mage noir, duquel elle sort rarement. Je crois que cela est mieux ainsi, je ne voudrais pas qu’elle disparaisse de monde qui l’a vu naître.
Liens importants Sorcier Noctâme (décédé) : Ancien superviseur d'un réseau de nihilification, il a mené de nombreuses expériences sur différentes races. Maîtrisant en magie noire, il s'occupait lui-même d'affaiblir les âmes de ses cobayes. On dit qu'il s'est attiré les foudres du Fléau en expérimentant sur des habitants du Havre Druidique. Son corps à été retrouvé chez lui, mutilé au point qu'il était difficile d'identifier sa dépouille. Serah Sigmar : Peu de temps après son ascension en tant que Fléau de la Paresse, le Sorcier Noctâme lui a proposer les services de Cendre pour négocier sa présence dans la ville qu'elle contrôle. L’Écarlate lui voue un respect et une obéissance quasi viscérale, davantage qu'au Fléau de la Gourmandise, pourtant maître du précepte dont elle fait partie. Aegnor : Nouveau superviseur du réseau laissé par le Sorcier Noctâme, il est un mage maîtrisant le feu ainsi que la magie noire. Plus discret sur ses agissements que son prédécesseur, il n'en est pas moins un dévoué serviteur de la cause.
Réputation
Frostwolf : Connue en tant que "Nivéenne", guérisseuse et purificatrice, elle maîtrise la dissipation et offre ses services depuis une dizaine d'années dans la basse-ville, au fond de l'Abysse. Même si la plupart de ses patients malades s'inscrivent dans la population pauvre, sa réputation s'est suffisamment étendue pour attirer parfois des âmes étrangères à ce lieu en déclin. Chasse-sauvage : Intronisée par son son bienfaiteur aujourd'hui disparu, elle officie en tant que mage de sang depuis une dizaine d'années également. Elle torture ou aide à filer une cible. Elle alimente surtout en cobayes (plus ou moins volontaires) diverses expériences. Elle peut également venir en aide à un allié ayant malheureusement reçu les affres d'un poison ou d'une malédiction. En tant que cabaliste, on l'a surnomme "l’Écarlate". Même si sa transformation remonte à une quinzaine d'années, les rumeurs courent toujours au sujet de sa nature, son bienfaiteur orgueilleux ayant souvent soufflé à l'oreille des plus curieux, qu'il en était le créateur. Historique - Artisan Le personnage dispose d'un savoir-faire dans un domaine particulier et est capable de pratiquer son art et d'être rémunéré pour ce faire.

Qui tire les ficelles ?

Pseudo : Aimdée
Comment avez-vous connu le forum ? C'est mon TC 83
Qu'est-ce qui a motivé votre inscription ? Toujours la même chose !
Fléau de la Colère
58 ans
Sang-mêlé
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Chasse Sauvage
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Springcrest
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- Taille 1m96, corpulence élancée. - Visage légèrement émacié et oreilles légèrement pointues. - Apparence soignée, sans être ostentatoire. - Ori, une petite fille qu'il est le seul à voir, lui parle en #822323.

Re-re-rebienvenue \o/

Je vois que la fiche, très prometteuse, se remplit au fur et à mesure héhé
Bon courage pour la fin de la rédaction et hâte de parcourir les terres viciées de Frostwolf aux côtés de Cendre !
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Technomage guerrière - Garde du corps d'Althéa Ádh'Lear
28 ans
Sans-coeur
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Frostwolf
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Intelligence : 15
Dextérité : 14

Bienvenue à nouveau la donzelle!

Hâte de voir et lire le reste huhu t'as intérêt à gérer ou j'te valide pas˙˚ʚ(⚆▾⚆)ɞ˚˙

Bon courage pour la suiiiite ♥
Guérisseuse Nivéenne / Mage Écarlate
38 ans
Sans-coeur
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Frostwolf
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Un grand merci mes douces jouvencelles <3 J'espère que le produit final vous plaira :3
Officielle : Négociante pour la compagnie de sa famille / Officieuse : Assassin
29 ans
Elfe
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Mystveil
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Chasse Sauvage
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Fiche validée
Félicitations ! Tu peux dès à présent rejoindre l'aventure sur Legendary.

Commentaire du modérateur
Toutes mes félicitations Cendre, te voilà validée !
La Chasse peut être fière, disposer d'un élément comme toi dans ses rangs sera assurément un avantage !
À moins que ta nature de sans-coeur finisse par leur jouer des tours... Une guérisseuse étrange, forgée dans la douleur et le sang, nous suivrons tes aventures attentivement !
Bon jeu et bonne chance pour continuer la tâche ardue de la Cabale.

Ton compte est d'ores et déjà prêt, mais il te manquera probablement tes talents, qui définissent les pouvoirs et capacités spéciales de ton avatar, ainsi que tes caractéristiques, qui te permettront d'utiliser le système de lancé de dés !

Liens utiles
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- Post explicatif du système de talents
- Formulaire d'initialisation des caractéristiques
- Post explicatif du système de caractéristiques et de lancé de dés
Paliers ajoutés
Palier d'implication ajoutée Frostwolf : palier 2
Palier d'implication ajoutée Chasse Sauvage : palier 2
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