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Fidèles compagnons des habitants des terres gelées du nord, les hurlegivres vivent depuis fort longtemps en symbiose avec les clans chamaniques. Espèce intelligente, un grand nombre de spécimens mène leur existence auprès des hommes. Ils sont nourris, chauffés, leur progéniture est protégée des prédateurs. En échange de cela, les hurlegivres domestiqués acceptent d'être chevauchés par un cavalier jugé digne. À l'état sauvage, ils demeurent néanmoins de dangereux prédateurs.
1
Manticore arctique
Monture volante, la créature est consultable dans le bestiaire.
Cet achat justifie que le personnage à d'une façon ou d'une autre développé un lien fort avec cet animal, qui se laisse monter par le personnage.
Ne permet pas de combattre, le joueur devra amener lui-même les éléments de cohérence en matière de domestication de l'animal et compétence de monte.
1
Pierre d’invocation : monture et familier
Permet de transporter avec soi une monture ou un familier dans une pierre d'invocation.
2
Potion de soin
Quelques gorgées de cette potion permettent d'améliorer significativement la régénération et referment magiquement les blessures de faible gravité. L'effet est limité dans la durée et on ne peut pas en bénéficier plus d'une fois par tranche de 5 heures.
La potion de soin permet généralement de stabiliser l'état d'un blessé mais elle ne permettra pas de sauver quelqu'un si les blessures sont de nature à provoquer la mort sur le court terme.
2
Enchantement d'arme - Givre illusoire
Cosmétique - L'arme portée par l'utilisateur est couverte de givre illusoire (effet visuel personnalisable)
1
Offrande d'Arachnyliis
Bague trouvée sur le cadavre d'une reine tombée au combat, l'Offrande d'Arachnyliis confère à son porteur la capacité de marcher au plafond et sur les murs pendant une durée de 15minutes. Utilisable une fois par jour, l'Offrande semble puiser son pouvoir de la malédiction ignoble ayant touché la créature abattue dans son repaire et personne ne sait qui l'a fabriquée, ni comment en fabriquer d'autres.
Le personnage a une affinité avec la glace, ce qui lui permet de geler de petites surfaces au toucher et de refroidir toutes sortes d'objets.
Berserker
Le guerrier entre dans une fureur sanguinaire qui augmente sa force et sa tolérance à la douleur tout en le rendant insensible à la peur et à tout sort de manipulation mentale. Dans cet état, le guerrier a fait le vide dans son esprit, il peut dans certains cas ne plus différencier ses ennemis de ses alliés.
Communication avec les bêtes
Le personnage est capable de se faire comprendre et de comprendre des créatures animales. Il n'exerce pas de contrôle sur elles à proprement parler, mais il peut obtenir des informations et actions de la part de bêtes consentantes.
Détection du mal
PASSIF - Le lanceur a la capacité de ressentir les nihilims de tous types dans un rayon d'une trentaine de mètres (l'effet s'estompe au-delà mais peut laisser un mauvais pressentiment), y compris les nihilims "invisibles", tels que les porte-peine.
Maîtrise basique du pugilat
Une maîtrise du combat à mains nues ou avec des armes de poings qui représente celle qu’aurait un soldat bien entraîné, dépassant les capacités d’une personne qui n’aurait pas bénéficié d’un entraînement spécifique.
Maîtrise avancée des armes à manche
La maîtrise avancée de l’un des arts du combat sans magie représente le niveau qu’aurait un maître d’arme. Quiconque dispose d’une maîtrise avancée aura forcément l’avantage sur un personnage bénéficiant d’une maîtrise inférieure dans son domaine de prédilection.
Névrosisme Tendance à ressentir facilement des émotions négatives telles que l'anxiété, la colère, le désespoir...
Attitude souvent traduite par de l'agitation, du stress, du pessimisme et de la méfiance pouvant dans des cas extrêmes se transformer en paranoïa.
Agréabilité Tendance à être compatissant et coopératif. Importance accordée à la bonne entente avec les autres au détriment de la force de caractère, de l'inflexibilité des opinions et de la capacité à imposer une décision.
Conscienciosité Importance accordée à l'organisation et la planification au détriment de la spontanéité.
Les personnes consciencieuses ont tendance à apprécier le prévisible, l'exactitude et tendent vers le perfectionnisme dans leur travail.
Extraversion Importance accordée à la compagnie des autres et aux interactions sociales.
Une personne extravertie a tendance à rechercher la stimulation et à accorder une importance particulière à sa vie sociale.
Ouverture Appréciation
de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes ou des idées nouvelles, curiosité et
imagination au détriment de la tradition.
Description mentale
Brutale
Butée
Altruiste
Impulsive
Téméraire
"Elle est telle la banquise bordant les côtes du Nord : impressionnante et froide, à la surface plane et lisse, on ne peut se tromper sur son apparence. Nul ne peut connaître l'immensité de la glace immergée sous cette couche de givre à moins de plonger dans l'eau gelée."
Plusieurs fois, Boros s'était demandé comment il s'était retrouvé à la même table que cette géante qu'il avait percutée plus tôt, en face de cette guerrière aussi puissante qu'intimidante. Comment avait-il pu éviter une déculottée aussi expéditive que méritée, et surtout pourquoi ? Quels desseins animait cette femme trop peu commode pour espérer sortir de cette table en un seul morceau. "Bois !", s'exclamait-elle d'une voix forte, sans filtre. Alors Boros trinqua avec cette géante, et but quelques gorgées tandis que la Norroise vida sa pinte dans sa totalité, d'une traite, sans effort. Cette femme correspondait en apparence tout à fait à l'un de ces barbares n'ayant connu que combats et pillages, aussi rustres dans leurs têtes que francs du collier. Elle s'exprimait ainsi sans détour, écrasant l'apprenti de sa gargantuesque présence.
Boros était à des années-lumière de se douter du véritable caractère de la géante guerrière. Comme tous les autres clients de l'auberge la regardant de travers, il pensait avoir affaire à une personnalité patibulaire, sans-gêne, une personne à ne surtout pas énerver, à éviter à tout prix en rasant les murs. Une pillarde sans foi ni loi comme pouvaient l'être la plupart des Norrois franchissant le désert de glace est en groupes pour prendre d'assaut la toundra, pillant et brûlant les villages trop peu défendus pour riposter face à leur ardeur au combat. Un être capable de tuer pour une raison futile, devant témoins, et ne pas s'en inquiéter outre mesure. Elle avait d'ailleurs démontré toute l'étendue de sa force lorsque Pandar avait lancé une remarque déplacée sur son physique de païenne rustre pour amuser la galerie. Les traces de sang et des dents éclatés gisaient encore sur le plancher, vestiges d'un traitement que même l'apprenti n'osait se remémorer tant la colère de la Norroise, impulsive et soudaine, s'était abattue sur le visage du pauvre poivrot, d'immenses poings impitoyables brisant son visage déjà défait par la consommation excessive d'alcool. Pourtant, mis à part son apparence démesurée et son regard inquisiteur sublimé par deux prunelles claires, l'intonation de sa voix rauque trahissait un caractère moins coléreux vis-à-vis du jeune homme. Alors elle se mit à lui parler, avec peu de mots, un accent rugueux et guttural trahissant ses origines Norroises, en de courts phrasés, très simples, démontrant sa trop récente connaissance du langage commun. Elle ne tourna jamais autour du pot, et pourtant, le timbre de voix de la géante ne fut pas altéré par une quelconque rancune.
Alors Boros vit une autre facette de cette géante. Celle d'une voyageuse solitaire en déphasage avec la civilisation, mais avec certaines valeurs, et un honneur certain. Non, elle n'était pas comme ses compatriotes, avides de batailles, de violence et de sang. Au contraire, et l'apprenti l'avait également vue de ses yeux, la Norroise n'agissait que pour se défendre, elle autant qu'autrui. Oh, elle avait ses coups de sang, ses crises de colères, et sa brutalité n'était en aucun cas à négliger. Mais elle avait le cœur de ceux dont la vie leur avait fait voir de toutes les couleurs, aussi sombres que la mort. Elle s'était forgée une carapace, un mur d'intimidation, pour se protéger. La Norroise avait connu les coups, les trahisons, et la solitude d'une vie de barbare incomprise par le commun des mortels, trop impressionnante de par sa taille, trop rustique de par son comportement. Aucune autre case ne lui convenait aux yeux des civilisés que celle d'une apatride belliqueuse. Pourtant Boros comprit ce que son cœur ressentait, et avait eu le courage de la fixer dans les yeux. Il avait eu le courage de lui tendre la main alors qu'elle n'avait rien demandé de tel. Le courage de lui parler malgré sa peur. Il avait ce courage que la géante appréciait, que son code dictait de respecter. Car oui, la géante respectait ce jeune freluquet, parce qu'il n'était pas comme les autres. Il avait pu voir à travers cette couche glacée.
Pendant qu'il but enfin quelques gorgées de bière, offerte par la Norroise, celle-ci se leva de sa chaise, pinte en main, et incita le jeune homme à la suivre.
Description physique
Feat : Shieldmaid - Gary Jamroz-Palma - Widowmaker
"Géante ! Géante ! Maudite sois-tu, sauvage de Nör!"
Enivré par l'alcool ingurgité à foison dans l'auberge, le jeune Boros se heurta à un mur et en perdit l'équilibre. Peinant à se remettre de la surprise, il dut lever les yeux aussi haut que ne le pouvait son cou endolori pour enfin tomber sur un visage identifiable. Car l'apprenti forgeron, aussi vigoureux fût-il, n'avait percuté nul paroi de pierre sur son chemin hasardeux, mais bel et bien une personne. Impressionnante par sa carrure à la taille immense au point de flirter avec le plafond de bois, Boros détourna les yeux face au regard perçant de cette femme aux traits faciaux carrés. L'iris clairs de ce regard dur, qu'on aurait cru provenir de la glace la plus pure des contrées gelées du Nord, le fusillait, perçait sa peau comme un couteau plongé dans un bloc de beurre. Elle l'intimidait de part sa présence, ce côté sauvage et guerrier, par son accoutrement de cuir tanné, d'épaisses peaux de bêtes venues du froid, et de quelques pièces d'armure hétéroclites provenant d'adversaires vaincus au combat.
Ce visage qu'entoure une large et longue chevelure ondulée d'un blond platine regroupée en tresses éparses, sublimant sa nature de barbare des tribus froides, était agrémenté de peintures tracées à la verticale, tantôt simples sillons bleus, tantôt lignes faites de sang. Boros était fortement intimidé par elle, mais il soutint à nouveau son regard, et pu constater de ses propres yeux l'harmonie de ses traits durcis par l'énervement. Bien que des cicatrices lui barraient sa joue pâle, elles n'enlevèrent en rien le magnétisme animal qu'elle dégageait. La guerrière venue du froid était sculptée tel le roc solide, aux muscles aussi développés et saillants que lui avaient permis des années d'affrontements tant humains que bestiales face au climat extrême du désert de glace. Le jeune apprenti forgeron se confondit en excuses, mais cela ne suffisait pas, ses pieds et son fessier ne touchant plus le sol à mesure que la géante Norroise le soulevait d'une poigne ferme enserrée au col. Boros sentit les ennuis arriver, des gouttes de sueurs perlant sur son visage blêmi par la peur de se manger une énorme mandale de la part de la bourrue irritée.
Au lieu de cela, l'apprenti fut reposé par terre sans douceur. Désormais debout face à elle, Boros put comparer leurs tailles respectives. Elle méritait ce surnom pourtant peu glorieux de "La Géante" tant elle surplombait seule toute l'assemblée, lui y compris, de plusieurs têtes. Un iceberg formé à partir de la glace la plus pure et la plus solide, aussi haute que droite, aussi froide que les glaciers bordant les hautes montagnes nordiques. Son corps avait connu la brutalité des combats, l'âpre goût du sang de la défaite, et subi bon nombre de fois l'hostilité de la redoutable faune des contrées glacées du Nord. Son visage n'exprimait que peu d'émotions autre que la rigidité et le stoïcisme guerrier, le calme avant l'explosion volcanique d'une colère difficilement contenue.
Résumé de l'histoire (voir post suivant pour l'histoire complète):
- Leur mère, Sigrid la Fière, fut une guerrière Norroise des montagnes au sud du désert de glace est.
- Tous les Norrois la redoutèrent, et son nom inspirait la crainte hors de la Montagne Sacrée.
- Elle fréquentait depuis quelques temps un forgeron reclus, Lothar.
- Elle refusa le titre de protectrice, pourtant grand honneur attribué par le chef de clan.
- Le Nibelürn est une divinité mineure des glaces, liée au culte chamanique d'Aqua.
- Sigrid alla prier le Nibelürn, mais entendit une voix différente de celle des augures, l'intimant de protéger ses futurs enfants.
- Elle quitta sa tribu pour partir s'installer avec Lothar au sein d'une forêt de pins non loin de la tondra boréenne.
- Sigrid gravit de nouveau la Montagne Sacrée pour entendre le Nibelürn chanter encore. La même voix sombre lui répondit qu'elle donnera naissance à deux enfants, l'une sourira et l'autre tuera.
- Le jour de l'accouchement, Snaer sortit en premier, et sourit. Valdyra sortit en deuxième et provoqua la mort de Sigrid lors de sa naissance.
- Après avoir un temps voulu tuer Valdyra, Lothar finit par tenir sa promesse d'élever les deux enfants.
- Les soeurs grandirent sous les yeux de Lothar. Mais le traitement de chacun fut bien différent : Snaer fut choyée, Valdyra fut méprisée et soumise aux tâches les plus ingrates et aux restes de repas.
- Snaer et Valdyra sont fusionnelles, et se soutiennent l'une et l'autre.
- Lothar a la secrète intention de voir Valdyra mourir, il ne lui a jamais pardonné la mort de Sigrid.
- Snaer apprit la magie, Valdyra devint déjà très grande et d'une carrure saisissante.
- Suite à une chasse qui tourna mal, Lothar fut estropié, et voua désormais une haine profonde à l'égard de Valdyra.
- Lothar sombra alors dans l'alcoolisme. A leurs quinze ans, Valdyra tua Lothar pour protéger Snaer qui avait été victime des violences de leur père. Elles brûlèrent leur maison et partirent vers la Montagne Sacrée.
- Après avoir été accueillies - de force - par la tribu de Nör, elles se mirent au service du chef Nörd, qui trouva là une occasion de venger son honneur bafoué par Sigrid à l'époque.
- Snaer approfondit ses connaissances en matière de magie.
- Snaer doit donner un héritier à Nörd, condition sine qua non pour être acceptée au sein du clan. Valdyra dut devenir protectrice, obligée alors de protéger le chef de clan et ne jamais lever la main sur lui.
- Valdyra dut assister impuissante aux méfaits commis par Nörd sur Snaer.
- Valdyra fut méprisée par les Norrois pour sa carrure semblable à une géante, à cause de la légende des Jötnar. Elle est surnommée ainsi "La géante" et nommée ainsi par l'ensemble de la tribu exceptée sa soeur.
- Au cours d'un pèlerinage à la Montagne Sacrée, Snaer entendit une autre voix que celle des Augures, l'incitant à ne plus écouter les Norrois et s'éloigner de Valdyra.
- Le lendemain, Snaer disparut, après avoir tué le chef des Nör. Valdyra fut accusée de meurtre par les Norrois, et ils tentèrent de l'exécuter. Valdyra massacra tous ceux qui se mirent sur son chemin.
- Valdyra tua les augures par colère et détruisit l'autel du Nibelürn.
- Depuis, Valdyra partit à la recherche de sa soeur.
Réputation
En tant que Norroise, elle est généralement mal vue par les autres clans, et crainte par tous ceux qui connaissent le comportement belliqueux de la tribu de Nör.
Elle est haïe par les autres Norrois.
Qui tire les ficelles ?
Pseudo : JerryCow
Comment avez-vous connu le forum ? Je le connaissais déjà
Qu'est-ce qui a motivé votre inscription ? Le design, la nostalgie et un certain manque d'aventures
Fidèles compagnons des habitants des terres gelées du nord, les hurlegivres vivent depuis fort longtemps en symbiose avec les clans chamaniques. Espèce intelligente, un grand nombre de spécimens mène leur existence auprès des hommes. Ils sont nourris, chauffés, leur progéniture est protégée des prédateurs. En échange de cela, les hurlegivres domestiqués acceptent d'être chevauchés par un cavalier jugé digne. À l'état sauvage, ils demeurent néanmoins de dangereux prédateurs.
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Manticore arctique
Monture volante, la créature est consultable dans le bestiaire.
Cet achat justifie que le personnage à d'une façon ou d'une autre développé un lien fort avec cet animal, qui se laisse monter par le personnage.
Ne permet pas de combattre, le joueur devra amener lui-même les éléments de cohérence en matière de domestication de l'animal et compétence de monte.
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Pierre d’invocation : monture et familier
Permet de transporter avec soi une monture ou un familier dans une pierre d'invocation.
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Potion de soin
Quelques gorgées de cette potion permettent d'améliorer significativement la régénération et referment magiquement les blessures de faible gravité. L'effet est limité dans la durée et on ne peut pas en bénéficier plus d'une fois par tranche de 5 heures.
La potion de soin permet généralement de stabiliser l'état d'un blessé mais elle ne permettra pas de sauver quelqu'un si les blessures sont de nature à provoquer la mort sur le court terme.
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Enchantement d'arme - Givre illusoire
Cosmétique - L'arme portée par l'utilisateur est couverte de givre illusoire (effet visuel personnalisable)
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Offrande d'Arachnyliis
Bague trouvée sur le cadavre d'une reine tombée au combat, l'Offrande d'Arachnyliis confère à son porteur la capacité de marcher au plafond et sur les murs pendant une durée de 15minutes. Utilisable une fois par jour, l'Offrande semble puiser son pouvoir de la malédiction ignoble ayant touché la créature abattue dans son repaire et personne ne sait qui l'a fabriquée, ni comment en fabriquer d'autres.
Le personnage a une affinité avec la glace, ce qui lui permet de geler de petites surfaces au toucher et de refroidir toutes sortes d'objets.
Berserker
Le guerrier entre dans une fureur sanguinaire qui augmente sa force et sa tolérance à la douleur tout en le rendant insensible à la peur et à tout sort de manipulation mentale. Dans cet état, le guerrier a fait le vide dans son esprit, il peut dans certains cas ne plus différencier ses ennemis de ses alliés.
Communication avec les bêtes
Le personnage est capable de se faire comprendre et de comprendre des créatures animales. Il n'exerce pas de contrôle sur elles à proprement parler, mais il peut obtenir des informations et actions de la part de bêtes consentantes.
Détection du mal
PASSIF - Le lanceur a la capacité de ressentir les nihilims de tous types dans un rayon d'une trentaine de mètres (l'effet s'estompe au-delà mais peut laisser un mauvais pressentiment), y compris les nihilims "invisibles", tels que les porte-peine.
Maîtrise basique du pugilat
Une maîtrise du combat à mains nues ou avec des armes de poings qui représente celle qu’aurait un soldat bien entraîné, dépassant les capacités d’une personne qui n’aurait pas bénéficié d’un entraînement spécifique.
Maîtrise avancée des armes à manche
La maîtrise avancée de l’un des arts du combat sans magie représente le niveau qu’aurait un maître d’arme. Quiconque dispose d’une maîtrise avancée aura forcément l’avantage sur un personnage bénéficiant d’une maîtrise inférieure dans son domaine de prédilection.
"Toi, enfant de Nör, descendantes des Géants des glaces, écoute et laisse-toi guider par le chant du Nibelürn.
Toi, fille des glaces, fière guerrière, entends Ses paroles car c'est là ta destinée.
Louange au Nibelürn !
Louange au Nibelürn !"
Une bien étrange soirée. Ce furent les pensées de l'apprenti forgeron, le regard fixé sur le plafond de la chambre, la nudité de son corps à peine voilé d'un drap froissé replié sur lui. Il avait du mal à en comprendre le sens, le cheminement qui l'avait amené à partager la couche avec cette femme. En fait, il s'était laissé porter par le cours de la soirée sans vraiment se poser de questions, poussé par le désir primaire d'une femme démesurément grande, à moins que l'alcool peinant à s'évaporer de son corps avait joué un rôle dans ce cheminement bordélique des évènements. Il avait subi plus qu'il ne dominait la joute, et en garda le goût amer d'un coït barbare sans réelle émotion. Ce n'était pas ce qu'il avait envisagé d'une nuit d'amour, ce sentiment n'avait tout simplement pas eu sa place lors de cet échange physique. Pourtant, il avait bien contribué à cette partie de jambes-en-l'air malgré la difficulté inhérente à la différence de taille, il en avait même pris un certain plaisir éhonté.
La fatigue rognant lentement sa conscience, il tenta de se remémorer les évènements successifs, les moindres détails avant l'instant présent. Accaparé par le doute, énivré par la bière, l'esprit de Boros se heurta à un véritable maëlstrom de confusion. Avait-il rêvé, poussé par un fantasme inavouable ? Etait-il encore plongé dans un état onirique peuplé de mirages ? Allait-il bientôt se réveiller ? Un mouvement à sa gauche capta son attention. Non, il ne s'était pas bercé d'illusion. Elle était bien là, à côté de lui, aussi dénudée que lui, plus impressionnante encore vue d'aussi près. Elle s'était extirpée du lit, sans un regard vers lui, tête basse et cicatrices au clair sur sa musculature développée, sa peau durcie par l'âpre difficulté d'une vie exceptionnellement marquée par la défiance et le sang.
Ainsi la Norroise se mit à parler. Elle s'adressait à l'apprenti forgeron, sans se retourner, sans même le regarder dans les yeux, assise sur le rebord du lit, les coudes posées sur ses cuisses galbées. Boros l'écouta sans mot dire, fasciné par tous ces vestiges maculant la chair de la guerrière, marques profondes ou estafilades nombreuses barrant son dos en un quadrillage informe de traits brunâtres. Ses bras, ses jambes, et même une partie de son visage furent également marqués par les affres de nombreux combats. Le jeune homme se demanda comment, et par quel miracle, il en était arrivé à coucher avec une barbare Norroise qu'il ne connaissait pas. Qu'est-ce qui avait bien pu l'attirer chez ce véritable golgoth effrayant d'intimidation à la force suffisante pour le briser en mille morceaux malgré sa carrure d'apprenti forgeron en passe de monter en promotion ? Il eut la facilité d'esprit d'accuser l'abus de boissons alcoolisées, avant que la voix grave de la géante brisa le silence.
- "Je recherche sœur de moi. Presque même visage, mais elle est taille comme toi. Elle maîtrise magie. Tu as pas connu elle ?"
- "Pourquoi me demander ça ? Je vois trop de personnes dans ma boutique pour m'en rappeler. Et d'ailleurs, tu pourrais me donner ton nom, c'est la base même d'un dialogue entre deux personnes."
La blonde tourna légèrement la tête de côté, d'un quart de tour suffisant pour toiser l'homme d'un regard torve. Un léger frisson intérieur ne manqua pas de traverser l'échine de l'apprenti forgeron.
- "Valdyra."
- "Je suis Boros. Enchanté de faire ta connaissance."
Se présenter à cet instant-là, alors qu'ils avaient eu tout le temps de le faire à la tablée, témoignait d'un déroulement inhabituel d'une soirée riche en rebondissements. Boros, voulait comprendre, titillé par une curiosité maladive, en quête de la partie immergée de cet iceberg d'une autre terre. Qu'est-ce qui la poussait à lui parler ? A lui, pauvre apprenti forgeron tout ce qu'il y a de plus banal ? Qu'a-t-elle vu en lui pour ainsi partager ce moment intime quelques heures seulement après l'avoir croisé ? Absolument rien ne lui obligeait à se confier, pas même les rasades de bière qu'elle s'était ingurgitée. Et pourtant, la Norroise le fit, et dans son cœur, Boros sentit qu'elle avait besoin d'une échappatoire, d'un instant pour délester son corps d'un fardeau de plus en plus lourd à porter.
Alors lorsqu'elle s'allongea de nouveau sur le lit, à côté de l'apprenti forgeron, elle lui raconta son histoire à sa demande.
- Leur mère, Sigrid la Fière, fut une guerrière Norroise des montagnes au sud du désert de glace est.
- Tous les Norrois la redoutèrent, et son nom inspirait la crainte hors de la Montagne Sacrée.
- Elle fréquentait depuis quelques temps un forgeron reclus, Lothar.
- Elle refusa le titre de protectrice, pourtant grand honneur attribué par le chef de clan.
- Sigrid alla prier le Nibelürn, mais entendit une voix différente de celle des augures, l'intimant de protéger ses futurs enfants.
- Elle quitta sa tribu pour partir s'installer avec Lothar au sein d'une forêt de pins non loin de la tondra boréenne.
- Sigrid gravit de nouveau la Montagne Sacrée pour entendre le Nibelürn chanter encore. La même voix sombre lui répondit qu'elle donnera naissance à deux enfants, l'une sourira et l'autre tuera.
- Le jour de l'accouchement, Snaer sortit en premier, et sourit. Valdyra sortit en deuxième et provoqua la mort de Sigrid lors de sa naissance.
- Après avoir un temps voulu tuer Valdyra, Lothar finit par tenir sa promesse d'élever les deux enfants.
Tous ne tarissaient pas d'éloges pour définir Sigrid la Fière. Redoutable guerrière de la tribu de Nör, la balafre barrant tout le côté gauche de son visage démontrait sa témérité au combat, et ses capacités martiales hors normes surpassèrent celles de bon nombre de ses compagnons d'armes. Son nom faisait trembler ses ennemis, et certains bardes chantaient ses louanges au sein des montagnes occupées par les Norrois. Même les habitants des régions frontalières craignaient l'apparition de ces pillards impitoyables sous le commandement de Sigrid, car bien peu pouvaient se targuer de repousser leurs assauts implacables.
La tribu de Nör occupaient la partie nord-est du territoire des Givre-Nés avec d'autres peuplades. Les Norrois avaient pris possession de la chaîne montagneuse au sud du désert glacé, gardant jalousement la haute cime de la montagne qu'ils désignaient comme la Montagne Sacrée. Bien qu'ils soient une tribu nomade, ils se rendaient souvent à la Montagne Sacrée pour un pèlerinage, faisant des offrandes au Nibelürn.
Les Norrois étaient une tribu de fiers barbares aux mœurs belliqueuses tranchant avec le reste des clans du Nord, prônant l'honneur du combat et la loi du plus fort. Ils vivaient de la chasse, du minage et du pillage, et furent craints des autres clans par la sauvagerie de leurs affrontements. Peu avaient le courage de croiser leur route, et encore moins de les défier, mais leurs capacités artisanales étaient aussi louangées que leur hardiesse au combat. Les riches commanditaires faisaient appel à des mercenaires Norrois pour leur efficacité dans les contrats requérant de la force de frappe. Sigrid fut de cette lignée de fiers et forts combattants de Nör taillés pour les batailles, et goûta tôt le sang de la victoire par sa lame. Des contes louangeaient le nombre d'adversaires tombés sous ses coups, d'autres faisaient l'éloge de son habileté à repousser les assauts de son bouclier. Elle était forte comme trois hommes, disait-on, aussi dure au mal qu'un taureau, et vidait le contenu d'un tonnelet de vin plus vite que quiconque. Le combat régissait son existence, et ne voyait pas son existence autrement que par le fracas des armes, l'âpre douleur d'une défaite ou l'extase d'une victoire.
Les membres de la tribu de Nör se nommaient par leur seul prénom. Parfois ils ajoutèrent leur ascendance, sans toutefois s'attribuer de réels noms de famille. Chez les Norrois, la famille était reconnue non par le mot, mais par le sang. Ainsi préféraient-ils attribuer à l'un d'eux un sobriquet définissant sa valeur ancrée dans les mémoires, bien souvent un adjectif parlant aux souvenirs de ce qu'était cette personne au cours de sa vie. Et pour cette tribu guerrière, ce surnom devait se mériter, d'une manière ou d'une autre. Plus rares furent les Norrois dont le terme leur était imposé, symbole de honte et de déshonneur. Ce n'était pas le cas de Sigrid, combattante ayant gagné sa réputation de fière combattante par la force de ses convictions et le récit de ses exploits qu'elle narrait avec une passion saisissante. Elle fut ainsi désignée comme Sigrid la Fière par l'ensemble des Norrois, sans aucune objection. Elle méritait cet honneur.
Les Norrois vénéraient le Nibelürn, une déïté de glace que les étrangers désignaient comme divinité mineure rattachée à Aqua, dont les croyances à ce sujet mentionnaient comme l'esprit défunt du premier des Norrois dont on racontait ses exploits comme autant de psaumes pour enhardir le coeur des membres de la tribu. il était celui que son sacrifice héroïque permit à son peuple de se défaire des Géants des Glaces, créatures hautes comme cinq hommes, aussi forts que dix ours, remplissant les légendes les plus sombres de l'histoire de la tribu de Nör. Une religion mineure, anecdotique dans tout Ankaa, mais la tribu de Nör fut persuadée que le Nibelürn reposait au sein de la Montagne Sacrée, et en cela, ils la gardèrent jalousement, tuant les étrangers osant profaner de leur présence le massif. Les plus croyants d'entre eux firent chaque année un pèlerinage consistant à gravir le versant nord de la montagne pour atteindre une caverne abritant un autel dédié au Nibelürn. De là, ils prièrent leur divinité devant trois augures jusqu'à ce qu'une sonorité semblable à un chant résonne contre les parois de la grotte. En réalité un flux d'air passant à travers de petites cavités, les augures interprétaient alors ces "chants" pour les croyants qui repartirent vers leur habitat.
Sigrid la Fière était de ces Norrois très pratiquants, priant le Nibelürn avant et après chaque combat, faisant même bénir son épée et son bouclier par les augures au nom de sa divinité. Elle donnait le fruit de ses pillages en offrande au Nibelürn. Elle tuait et saccageait en Son nom. Nul ne voyait Sigrid sans son épée maculée du sang des faibles, nul ne pouvait approcher son visage barré de peintures de guerre. Aucun homme, aucune femme ne se fit prétendant par peur d'y perdre la vie. Ses compagnons se persuadaient alors d'y voir en leur cheffe la personnification du Nibelürn, fière représentante de la rudesse de l'Hiver. Ses cris de victoire furent comparés au chant du Nibelürn, sa témérité se rapprochant du froid mordant des tempêtes glaciales fouettant les contrées les plus hostiles du Nord. Le chef de clan considéra même de la nommer protectrice, un véritable honneur pour les Norrois. Elle refusa pourtant le poste à la surprise de tous, provoquant l'ire du chef de tribu. Comment osait-elle bafouer cet honneur, elle qui d'entre tous les Norrois était la plus qualifiée ? Elle partit sans un mot, laissant derrière elle jusqu'à son nom et sa renommée.
Car Sigrid cachait en son cœur un secret jalousement gardé. Elle, l'impitoyable guerrière, la Vierge de fer, au cœur qu'on croyait insaisissable, fréquentait un homme reclus dans les montagnes reculées au nord de la Montagne Sacrée. Un obscur forgeron du nom de Lothar, vivant à l'écart de sa propre tribu de son propre chef, ne rendant de compte à personne. L'un des seuls Norrois pouvant traiter avec l'extérieur sans rencontrer la défiance due à son peuple. Ils s'étaient détestés au premier abord, puis un respect s'était instauré entre eux. Et chaque visite de la guerrière apportait sa pierre à une relation de plus en plus rapprochée au point que leurs lèvres se mêlèrent pour la première fois. Depuis, son esprit n'était plus seulement à l'ardeur du combat, mais à cet homme qui avait réussi à dompter sa rage et adopté sa fureur. Elle se demanda alors si le Nibelürn l'avait voulu ainsi.
Alors Sigrid partit vers le sommet de la Montagne Sacrée. Elle pria le Nibelürn ce jour-là, au bout d'une escalade éprouvante, de toute son âme auprès des augures entourant l'autel de la divinité de la Glace. Elle voulait se rassurer. Un chant s'éleva, aussi doux que l'air, comme elle avait l'habitude de l'entendre à chacun de ces pèlerinages. Les augures parlèrent, traduisant cet air en mots. Mais ce ne furent pas les voix des prêtres que Sigrid entendit ce jour-là. Une autre fit écho à ses oreilles, plus gutturale, murmurée, qu'elle seule pouvait entendre.
Chéris la vie que tu portes, fière guerrière.
Ne brandis plus ton épée pour tuer.
Lève ton bouclier pour les protéger.
Telle est Ma parole.
Ainsi tourna-t-elle le dos à une vie faite d'incessants combats, de violence et de mort. On n'entendit plus parler de Sigrid la Fière. Nul ne louangeait son nom, nul ne put apporter la nouvelle de son existence. Car la future mère protégeait farouchement son toit ainsi que son secret. La neige s'occupait ainsi de recouvrer le sang des imprudents. Trois mois passèrent, le ventre de l'ancienne guerrière s'arrondit, au plus grand bonheur de son désormais mari Lothar. Le couple s'était depuis expatrié vers les pins longeant la toundra borréenne, acceptés par un autre clan non sans une méfiance certaine envers Sigrid. Lothar y installa une nouvelle forge, proposant ses services à la tribu pour la fabrication et la réparation de haches, de pioches et de pièges à ours. Sigrid s'occupait de subvenir aux besoins du couple par la chasse.
Le chant du Nibelürn lui manquait cependant. Cette voix gutturale résonnait encore dans son esprit de fervente croyante. Elle voulait encore connaître l'avenir qu'il leur est réservé, à elle, à Lothar et à ses futurs enfants. Alors Sigrid partit en un nouveau pèlerinage vers la Montagne Sacrée, malgré les suppliques de Lothar. Elle voulait en avoir le cœur net, et entendre encore ce chant sacré. Sa condition de mère éprouva Sigrid lors de l'escalade du versant nord de Montagne Sacrée, et sa vigilance fut mise à rude épreuve. Mais elle savait qu'une fois entrée dans la caverne, nul le pouvait contredire sa présence en ces lieux, pas même les augures, ni même le chef de la tribu de Nör. Ainsi, après avoir gravi le sommet et repris son souffle, Sigrid franchit l'entrée et se retrouva devant l'autel, et se présenta devant les trois prêtres. Et elle pria, à genoux, après avoir déposé une offrande de viande, de fleurs et de fruits sur la stèle.
Le vent souffla à nouveau, passant par les interstices de la grotte en un chant peu audible que les augures traduisirent en mots. Mais Sigrid ne les entendit pas. Elle savait désormais que leurs paroles n'étaient que ramassis de sornettes. Seul comptait pour elle le véritable chant du Nibelürn, seule comptait Sa parole. Et cette fois gutturale résonna à nouveau dans sa tête.
Deux vies naîtront devant la Lune.
L'une sourira à la vie.
L'autre sèmera la mort.
Chéris-les jusqu'à ton dernier souffle, fière guerrière.
Telle est Ma parole.
Elle partit de la caverne sans un mot. Ils étaient donc deux à attendre au sein de son ventre. Les mots du Nibelürn résonnèrent encore dans son crâne de mère préoccupée. Que penser de ces paroles ? Elle se contenta à son retour d'annoncer l'heureuse nouvelle de la prochaine venue de jumeaux à Lothar, se gardant de dévoiler le reste. Les doutes assaillaient Sigrid, se muant au fil des mois en une quasi-certitude, alors qu'elle regardait son ventre grossir de plus en plus. Alors, lorsqu'arriva les premières contractions annonçant le terme, Sigrid supplia Lothar de tout faire pour que leurs enfants vivent, quoi qu'il puisse arriver. Son mari ne comprenait pas, persuadé qu'aucune complication ne surviendrait. Sa femme, insista, lui faisant promettre que leurs bébés ne leur arriveront rien. Lothar finit par en faire le serment.
Alors, lorsque la pleine lune fut à son zénith, les premiers pleurs se mêlèrent aux cris de souffrance de Sigrid. Ce fut une fille, et Lothar l'apporta à sa femme. Le bébé esquissa un bref sourire. Sigrid versa des larmes, car elle avait compris. De nouvelles contractions ne tardèrent pas à tourmenter la guerrière, plus virulentes au point de sentir son bassin s'élargir en des craquements sourds. Un dernier cri de douleur, un dernier effort, et Lothar put extirper le deuxième enfant. Il n'eut pas l'occasion de présenter leur deuxième fille, autrement plus grande et large que sa sœur, à son épouse. Il n'eut d'autres cris que les premiers pleurs du second bébé, le regard figé de Sigrid et les mains lâches de celle-ci ne laissèrent plus aucun doute pour Lothar. Sa femme était morte en donnant la vie.
Il regarda cet énorme nourrisson paisible entre ses mains. Ce bébé qui venait de tuer sa bien-aimée. Poussé par une sombre colère, il se dirigea lentement vers sa forge, vers l'enclume sur lequel il déposa l'enfant, et se saisit de son marteau. Les deux se mirent à pleurer à chaudes larmes, en chœur alors que le forgeron brandit son arme au-dessus de lui. Elles ressemblaient tant à leur mère, et leurs pleurs incessants ramenèrent Lothar à se souvenir de sa promesse. Il finit par lâcher le marteau, et s'effondrer en larmes.
Ainsi naquirent Snaer et Valdyra, filles de Sigrid la Fière et Lothar.
L'une avait souri, l'autre avait tué.
- Les soeurs grandirent sous les yeux de Lothar. Mais le traitement de chacun fut bien différent : Snaer fut choyée, Valdyra fut méprisée et soumise aux tâches les plus ingrates et aux restes de repas.
- Snaer et Valdyra sont fusionnelles, et se soutiennent l'une et l'autre.
- Lothar a la secrète intention de voir Valdyra mourir, il ne lui a jamais pardonné la mort de Sigrid.
- Snaer apprit la magie, Valdyra devint déjà très grande et d'une carrure saisissante.
- Suite à une chasse qui tourna mal, Lothar fut estropié, et voua désormais une haine profonde à l'égard de Valdyra.
- Lothar sombra alors dans l'alcoolisme. A leurs quinze ans, Valdyra tua Lothar pour protéger Snaer qui avait été victime des violences de leur père. Elles brûlèrent leur maison et partirent vers le Jötunheimar.
Snaer et Valdyra, filles de Lothar, grandirent ensemble à la forge de leur père. Celui-ci s'occupa d'elles comme le ferait un père aimant, du moins envers Snaer. Valdyra, elle, ne reçut que mépris et dédain, forcée à effectuer les tâches les plus ingrates. Par ailleurs, son prénom n'était pas du fait de Lothar, qui la considérait comme indigne d'en porter un. Mais il ne réussit jamais à séparer les deux sœurs tant Snaer défendait Valdyra corps et âme, et inversement. Et ce fut même Snaer qui donna un prénom à sa sœur et Lothar finit par s'y résigner, à contre-coeur. Si Snaer signifiait "la neige" en langage Norrois, Valdyra était "la louve", une définition qui seyait à la fille indigne. Au contraire de sa sœur, Valdyra devint une véritable géante alors même qu'elles avaient seulement douze ans. Elle subissait les frasques d'un père devenu alcoolique, inconsolable depuis la perte de son épouse, et il en blâmait toujours Valdyra. Les deux sœurs se rassuraient, se soutenaient l'une et l'autre, permettant à la géante de tenir le coup, de contenir sa colère. Alors elle chassait, pour se vider l'esprit tandis que Snaer s'exerçait à la magie tout en préparant le repas.
Un jour Lothar voulut accompagner Valdyra en chasse. En réalité, il souhaitait se débarrasser d'elle une bonne fois pour toutes, assouvissant ainsi sa vengeance longtemps contenue. Mais il sous-estima grandement la géante alors aux prises avec un ours. Pire encore, il se retrouva lui-même gravement blessé d'un coup de griffe à la jambe avant que Valdyra ne pourfende l'animal au coeur d'un coup de lance. Elle porta son père jusqu'à la maison où Snaer procéda aux premiers soins. La Louve s'en voulait de ne pas avoir protégé Lothar, et celui-ci voua désormais une haine profonde envers elle. Toutes les occasions étaient bonnes pour la ridiculiser, l'humilier, la mettre plus bas que terre. Mais il ne le tuerait pas, car il avait - à son désormais grand regret - promis à feu sa bien-aimée. Sa blessure lui avait rappelée au prix fort à quel point il ne devait pas faillir à cette promesse.
Malgré les suppliques de Snaer, Valdyra dut effectuer les pires tâches ménagères pour son père, et elle ne pouvait protester. Elle avait failli. Esclave sans en être une, la géante s'y résigna, acceptant cette punition comme un honneur à laver. Snaer ne pouvait le supporter, alors dès que Lothar se couchait, elle rejoignit Valdyra et toutes deux se serrèrent dans leurs bras. Devant la douceur de sa sœur, la géante put alléger son fardeau, elle ne s'était encore jamais pardonnée cette faute. Snaer était certes la fille préférée de Lothar, mais elle détestait ce statut unique alors que sa jumelle mériterait un meilleur traitement. Elle ne pouvait supporter les coups de bâton qu'administrait le forgeron sous la colère à chaque maladresse de la géante. Elle ne supportait pas plus cette différence lors du repas, Valdyra n'ayant droit qu'à des restes tandis que Lothar s'empiffrait. Cela lui coupa l'appétit, et dès qu'elle le pouvait, elle offrit à sa sœur de quoi manger.
Ce soir-là, Snaer et Valdyra avaient quinze ans. L'une était aussi belle et gracile que le soleil du matin. L'autre, bien qu'elle eût hérité d'un visage similaire à celle de sa défunte mère comme sa sœur, était beaucoup plus imposante tant sa taille dépassait même celle de Lothar d'une tête. Elle était plus dessinée, à force de labeur. Tous les travaux les plus durs et les plus ingrats lui étaient attribués. Toutes les lourdes charges à transporter requérant une force hors du commun, elle s'en occupait sans rechigner. En résultait une carcasse aux muscles bien dessinés que pouvaient envier les plus grands guerriers. Son visage fut marqué par des cicatrices, vestiges des griffures de l'ours ayant blessé Lothar. Une marque la rappelant à la faute.
Elle était en retard pour apporter de l'eau, la rivière s'étant recouverte d'une épaisse couche de gel obligeant Valdyra à la rompre avant d'en extraire l'eau recherchée. En revenant à la maison, la géante entendit du grabuge. Elle se précipita vers la porte qu'elle brisa d'un coup d'épaule. Et ce qu'elle vit lui glaça le sang. Lothar avait bu plus que de raison, et il était sur Snaer. Il l'avait frappée, plusieurs fois, et s'apprêtait à commettre un acte monstrueux. Le sang de la géante ne fit qu'un tour. Il n'était plus question de dette, ni de punition. Mue par une sombre colère, elle décocha un coup de pied monumental sur son père qui fut projeté sur un mur. Elle emmena sa sœur hors de la maison. "Reste là. Tu regardes pas." Elle allait commettre l'irréparable, poussée par la rage, par l'accumulation de frustration, par tous ces mauvais traitements infligés par cet homme qui s'en était pris à sa sœur, elle qui n'avait rien fait de mal. La géante ne voulait pas que Snaer soit le témoin de sa rage. Désormais seule à l'intérieur de la forge avec Lothar, elle souleva l'enclume, et la leva au-dessus de sa tête, surplombant son père à moitié assommé. Celui-ci vit l'éclat sombre des yeux de Valdyra, son dernier instant avant que la pointe de l'enclume ne transperçât le torse du forgeron, le tuant sur le coup. Mais la géante n'en avait pas fini avec lui. Il matraqua son visage de coups, elle ne s'arrêta pas de cogner jusqu'à ce qu'il ne reste de la tête de l'homme qu'une bouillie informe.
En dépit des mots de Valdyra, Snaer avait tout vu. Elle avait assisté au massacre. Et ne broncha pas d'un pouce, ne cria pas une seule fois. Elle laissa la colère de Valdyra s'exprimer. Pas de sourire, mais pas de larme alors que la tête de son père ne devint plus qu'amas rougeoyant de chair, d'organes et d'os. Lorsqu'elle ressortit enfin de la maison, Snaer la prit dans ses bras. Elle ne regretta pas, partageant au lieu de cela le fardeau du parricide avec sa haute jumelle.
Le cauchemar était enfin terminé, elles étaient désormais libres. Ainsi Snaer et Valdyra brûlèrent la forge et quittèrent la maison familiale en flammes sans se retourner, main dans la main.
Elles voyagèrent vers la Montagne Sacrée, sanctuaire de la tribu de Nör, pensant y trouver un refuge. Territoire jalousement gardé, elles furent capturées par les Norrois et emmenées face à Nörd, le chef de clan, pour y être jugées. Celui-ci sembla reconnaître en elles une guerrière qu'elle connaissait jadis. Celle-là même qui avait refusé d'être sa protectrice. Celle qui avait bafoué son honneur par son refus de le servir. Celle qu'il avait bannie de ses terres en représailles. Sigrid la Fière. Il vit en elles les mêmes yeux clairs semblables à de la glace pure, ces traits similaires, la même chevelure tressée. Et cette lueur dans leur regard, la même fierté, la même détermination. Alors il leur laissa le choix : servir le chef en tant que Norrois, ou mourir dans l'instant. Un regard entre Snaer et Valdyra, et les deux sœurs ployèrent le genou par instinct de préservation. Ainsi les jumelles devinrent membres de la tribu de Nör et se mirent au service de Nörd.
- Après avoir été accueillies - de force - par la tribu de Nör, elles se mirent au service du chef de clan Nörd, qui trouva là une occasion de venger son honneur bafoué par Sigrid à l'époque.
- Snaer approfondit ses connaissances en matière de magie.
- Snaer doit donner un héritier à Nörd, condition sine qua non pour être acceptée au sein du clan. Valdyra dut devenir protectrice, obligée alors de protéger le chef de clan et ne jamais lever la main sur lui.
- Valdyra dut assister impuissante aux méfaits commis par Nörd sur Snaer.
- Valdyra fut méprisée par les Norrois pour sa carrure semblable à une géante, à cause de la légende idoine. Elle est surnommée ainsi "La Géante" et nommée ainsi par l'ensemble de la tribu exceptée sa soeur.
- Au cours d'un pèlerinage à la Montagne Sacrée, Snaer entendit une autre voix que celle des Augures, l'incitant à ne plus écouter les Norrois et s'éloigner de Valdyra.
- Le lendemain, Snaer disparut, après avoir tué le chef de clan. Valdyra fut accusée de meurtre par les Norrois, et ils tentèrent de l'exécuter. Valdyra massacra tous ceux qui se mirent sur son chemin.
- Valdyra tua les augures par colère et détruisit l'autel du Nibelürn.
- Depuis, Valdyra partit à la recherche de sa soeur.
Les années passèrent, et les filles de Sigrid et Lothar devinrent de jeunes femmes dont la ressemblance avec feu leur illustre mère n'était plus à démontrer. Bien qu'elles soient jumelles, tout les différenciait l'une de l'autre : Snaer renforça sa prédisposition à la magie auprès d'un chaman Norrois, et devint plus érudite que sa sœur dont l'impressionnante stature la désignait d'office comme une guerrière, suivant les traces de Sigrid. Valdyra ne passa pas inaperçue, dépassant en taille tous les Norrois, ce qui lui valut de nombreux regards méfiants. Il n'était jamais bon d'être un géant au sein de la tribu de Nör, en rapport à leurs superstitions tirées des mythes Norrois. Valdyra fut ainsi traitée avec dédain et mépris, mais sa force brute et sa rage faisait sensation lors des raids des Norrois. On la surnommait "La Géante", un sobriquet honni. On la disait maudite, condamnée à n'être qu'un objet, une arme. La géante ne fut pas totalement acceptée parmi les Norrois, au contraire de Snaer. Le nom de Valdyra ne fut jamais prononcé par les membres de la tribu de Nör, exception faite de Snaer. Mais les sœurs, à nouveau, se serrèrent les coudes, et rien ne pouvait les séparer, pas même le chef qui voyait en elles d'excellents outils pour sa soif d'expansion.
Nörd tenait également là l'occasion rêvée de se venger de celle qui avait ainsi osé le traiter avec mépris en repoussant sa main tendue. Alors, en plus de leur allégeance, le Jarl leur avait imposé une condition sans équivoque : Snaer devait lui donner un héritier, et Valdyra ne devait jamais lever la main sur lui sous peine de les exécuter toutes les deux, à commencer par Snaer. La géante était nommée protectrice afin d'imposer plus encore sa mainmise sur les jumelles. Pendant dix longues années, les sœurs subissaient le tempérament irascible et lunatique de Nörd. Tous les soirs, Snaer devait se soumettre au bon plaisir du Jarl dans sa couche, et Valdyra devait ainsi en garder la porte, serrant le poing, contenant sa colère, témoin impuissant des exactions d'un chef de tribu avide de vengeance. Si la géante montrait son désaccord, elle en était aussitôt punie d'une dizaine de coups de fouet, après avoir dû assister au même traitement sur sa jumelle.
Au cours de cette période difficile, tout n'était pas aussi noir. Snaer se perfectionnait en matière d'arcanes, elle découvrait maints savoirs. Valdyra s'était d'autant plus renforcée, nul n'osait désormais l'approcher sous peine de voir leur visage défait par les poings de la géante. Le Jarl était ravi de la tournure des évènements, nul ne pouvait l'approcher ainsi protégé. Si Sigrid n'était pas devenue sa protectrice, il avait sa fille, autrement plus intimidante et puissante. Il se mit à voir grand, et surtout, il s'impatientait. Snaer ne lui avait toujours pas donné d'enfant, et il passa sa colère sur elle en toute impunité, sous l'oreille d'une Valdyra rongée par une sourde colère. Chaque année, les deux sœurs avaient coutume de gravir la Montagne Sacrée afin d'entendre le chant du Nibelürn, une longue escalade imposée par le chef de clan voulant attirer ainsi les faveurs de la divinité pour pérenniser sa descendance. Les premières années, elles entendirent le vent siffler, et les augures parler d'une fertilité et de l'arrivée prochaine d'un héritier. Chaque année, les jumelles rapportèrent la nouvelle à Nörd qui aussitôt entreprit de combler la future mère de son enfant.
Mais le jour de leur vingt-cinquième année, alors que les deux sœurs rendirent visite aux augures du Nibelürn, Snaer n'entendit pas leurs voix, contrairement à sa sœur. A ses oreilles résonnait un autre chant, plus guttural, plus imposant, plus glacial.
N'approche plus de ces menteurs, fille de Sigrid,
Car ils te bercent d'illusions.
N'approche plus de ta sœur, fille de Sigrid,
Car l'une apportera la mort à l'autre.
Ecoute la Vérité,
Car telle est Ma parole.
Pas un mot ne sortit de la bouche de Snaer lors de leur voyage de retour. Valdyra n'eut droit qu'à des regards fuyants. Face au chef, Snaer lui annonça l'habituelle ritournelle d'une fausse prophétie, la venue illusoire d'un héritier sonnant comme une douce comptine au creux de l'oreille de Nörd. Ils s'enfermèrent dans la chambre du chef de tribu, mais nul gémissement n'en sortit. Pas un cri autre que celui de Nörd beuglant sur la sœur de Valdyra.
Le lendemain, Snaer fut portée disparue. Et le chef de clan fut retrouvé mort, le corps figé dans la glace. Valdyra ne trouva qu'un bout de papier. "Ne me retrouve pas", fut-il inscrit dessus. Sitôt la mort de Nörd parvenu aux oreilles des Norrois, la géante fut aussitôt accusée de meurtre et de trahison, les Norrois proches de Nörd voulurent l'exécuter sans attendre. Leurs têtes tombèrent une à une sous les coups de "La Géante", incapable désormais de contenir sa colère trop longtemps enfouie. Elle massacra tous ceux qui se mirent en travers de son chemin, les réduisant en charpie. Sa hache désormais peinte du sang de son ire, elle fit route vers la Montagne Sacrée, gravissant son versant nord, et franchit la grotte du Nibelürn.
- "Qu'est-ce que tu as dit à Snaer ? Réponds !"
Seul le vent lui répondit, en un sifflement que des augures apeurés voulaient interpréter. Ils n'en eurent pas le temps, leurs gorges tranchées d'un seul coup. Enragée par le silence, la géante fracassa de sa hache l'autel du Nibelürn.
Valdyra quitta la Montagne Sacrée, la haine au cœur. Elle franchit les montagnes de la tribu de Nör sans se retourner, massacrant chaque Norrois tentant de l'arrêter. Une douleur pulsa dans sa poitrine, l'absence d'une sœur à ses côtés. Depuis lors, elle tenta de retrouver la trace de sa jumelle, sa seule amie.
Pour la tribu de Nör, elle s'appelait la Géante.
Pour le reste du monde, elle était Valdyra, la Louve.
- "Ta soeur… l'as-tu retrouvée !"
- "Non."
Ce fut le dernier mot que prononça l'impressionnante guerrière avant de se tourner dos à l'apprenti forgeron, marquant la fin de cette discussion. Boros fixa le plafond, pensif. Une pointe de frayeur s'empara de son corps, s'imaginant être la prochaine victime de la berserker. Il voulut s'éloigner d'elle, sortir du lit et se payer une tripotée de pintes pour calmer sa peur.
- "Reste, ou je tue toi."
Il en fut tétanisé, n'osant plus mettre un pied au sol. La voix de la géante fut bien trop calme, monocorde. Drapé dans le lit, recroquevillé sur lui-même, il fut pris de doutes. Pourquoi ne l'a-t-elle pas tuée ? Pourquoi l'avoir emmené dans sa couche ? Pourquoi lui impose-t-elle de rester ? Trop occupé à garder son calme, harassé par la crainte de voir sa vie brutalement le quitter, Boros ne vit pas les deux larmes coulant des yeux de glace de la géante. Il n'entendit pas ce soupir de cruelle solitude. Il ne sentit pas l'infime brèche de cette armure de gel s'exprimer en une lamentation silencieuse.
Une faille que sa sœur s'était chargée de combler par sa présence à ses côtés. Boros, comme tous ceux avant lui, n'était qu'un maigre substitut jetable, une minuscule flammèche pour réchauffer son cœur noirci par la colère.
La maîtrise avancée de l’un des arts du combat sans magie représente le niveau qu’aurait un maître d’arme. Quiconque dispose d’une maîtrise avancée aura forcément l’avantage sur un personnage bénéficiant d’une maîtrise inférieure dans son domaine de prédilection.
Arme animée
Le lanceur est capable de pratiquer un enchantement sur l'une de ses armes, l'arme animée est une arme classique qui bouge seule.
La puissance des coups dépend de la puissance du lanceur, l'arme bouge tant que le sort est actif et consomme légèrement le mana du lanceur.
L'arme est plus efficace si la lanceur dispose de la maîtrise associée.
Pas de l'ombre
Le lanceur se téléporte instantanément sur l'ombre de sa cible.
Félicitations ! Tu peux dès à présent rejoindre l'aventure sur Legendary.
Commentaire du modérateur
Hello ! Sympa de revoir ce personnage, depuis le temps.
Comme évoqué, ces fameux clans de barbares de l'extrême-est du territoire nord sont des clans assez extrêmes et minoritaires qui se distinguent des clans chamaniques dirigés par Dragga, même sur des luttes intestines peuvent avoir lieux également dans les clans chamaniques. J'imagine que Valdyra risque de ne pas être très bien vue, vu sa taille, on pourrait même la confondre avec un sang-mêlé, car c'est assez anormal pour une humaine.
Bon jeu !
Ton compte est d'ores et déjà prêt, mais il te manquera probablement tes talents, qui définissent les pouvoirs et capacités spéciales de ton avatar, ainsi que tes caractéristiques, qui te permettront d'utiliser le système de lancé de dés !