Les Al-Seken - Le Clan du Serpent
On ne sait que peu de choses des origines réelles du clan Al-Seken, les Cobras du désert. Si leurs ennemis dépeignent leur apparition comme le fruit de la vil fornication entre un marginal et une ignoble créature serpentine du désert, maudissant la lignée résultant d’un tel mariage, les membres du Clan racontent quant à eux plutôt l’histoire d’un Serpent Primordial ayant prit forme humaine et ayant fricoté avec les mortels afin de se doter d’une descendance. Les deux versions s’accordent, néanmoins, sur l’idée que les premiers Al-Seken sont apparus de l’union de deux êtres radicalement différents.
Qu’importe soit la vérité conduisant à l’apparition du Clan du Serpent, il s’agit de l’un des plus vieux clans du désert, et il est possible de les définir ainsi :
Les Al-Seken sont une assemblée exclusivement constituée de réprouvés aux traits serpentins, qui vivent au plus profond du désert austral, dans une relative isolation, et réputés pour leurs machinations et fascination pour les arts occultes, faisant d’eux des marginaux.
En effet, les Al-Seken attirent la méfiance. Outre leur nature serpentine, ils sont bien connus pour être des utilisateurs avérés de la magie noire et de la magie du sang. Le regard populaire leur prête volontiers un mauvais œil, la rumeur racontant qu’ils seraient à l’origine de nombreux maléfices frappant les communautés du désert, et se livreraient à de sinistres expérimentations. Cette sombre réputation n’est pas aidée par la faculté des Serpents à sembler disposer d’un œil et d’une oreille dans tous les recoins du désert, leurs langues fourchues trouvant étonnamment de nombreuses oreilles attentives et sifflantes moult secrets interdits à qui veut bien l’entendre.
Tantôt mages noirs, tantôt espions, les Al-Seken inquiètent de par les mystères qui les entourent, leur nature secrète, et l’étonnante influence qu’ils semblent détenir sur la politique du désert. Car si le commun des mortels verra en eux un groupuscule particulièrement peu recommandable, les plus opportunistes savent cependant une chose: ce que les autres refusent de faire, un Al-Seken s’en chargera sans questions et avec grand plaisir. Et il est fort utile d’avoir sous la main des fournisseurs de services à la moralité douteuse.
Moyennant un paiement approprié, naturellement. Et à la cour des Serpents, l’argent n’est que rarement mis à l’honneur. Ils sont l'ami indésirable que l'on n'invite guère à sa table, mais pour qui on a toujours un travail à accomplir.
Les très jeunes enfants et les nourrissons constituent la cible prioritaire du recrutement des Al-Seken, qu’ils élèvent et façonnent à leur soins par le biais d’une éducation stricte. En effet, il est difficile de manipuler et de ré-éduquer un individu adulte ayant déjà constitué ses propres conventions. Les Serpents ont donc très tôt réalisé qu’il était d’un bien plus grand intérêt de former leurs membres depuis leur plus petite enfance afin d’assurer leur loyauté, autant au clan qu’aux principes moraux de ce dernier.
Pour ce faire, ils utilisent leur vaste réseau d’informateurs, ou un système de prime, afin d’être tenus au courant de la moindre rumeur faisant mention d’un nouveau-né portant les symptômes de la malédiction des réprouvés. Si cette dernière s’avère fondé, un agent du clan est alors dépêché afin de s’emparer de l’enfant, que ce soit par des fins mercantiles, les Al-Seken ne lésinant pas sur le prix de leurs futurs membres, soit par des fins plus douteuses telles que le rapt, le chantage, l’extorsion ou la contrainte.
Le jeune sera alors adopté et intégré aux rangs du clan, suivant une éducation méthodique et affinée au fil des siècles.
Les Al-Seken vivent dans un bastion rocheux caché en plein désert austral, au nord de la chaîne de montagnes des cavernes du temps. Une grande part de leur activité est concentrée sur l'étude de leurs capacités de métamorphes, tandis qu'une autre vise les magies noires ou occultes. Enfin, le clan dispose d'une grande bibliothèque qui, d'après les rumeurs, abriterait nombreux tomes maudits et savoir interdits.
Qu’importe soit la vérité conduisant à l’apparition du Clan du Serpent, il s’agit de l’un des plus vieux clans du désert, et il est possible de les définir ainsi :
Les Al-Seken sont une assemblée exclusivement constituée de réprouvés aux traits serpentins, qui vivent au plus profond du désert austral, dans une relative isolation, et réputés pour leurs machinations et fascination pour les arts occultes, faisant d’eux des marginaux.
En effet, les Al-Seken attirent la méfiance. Outre leur nature serpentine, ils sont bien connus pour être des utilisateurs avérés de la magie noire et de la magie du sang. Le regard populaire leur prête volontiers un mauvais œil, la rumeur racontant qu’ils seraient à l’origine de nombreux maléfices frappant les communautés du désert, et se livreraient à de sinistres expérimentations. Cette sombre réputation n’est pas aidée par la faculté des Serpents à sembler disposer d’un œil et d’une oreille dans tous les recoins du désert, leurs langues fourchues trouvant étonnamment de nombreuses oreilles attentives et sifflantes moult secrets interdits à qui veut bien l’entendre.
Tantôt mages noirs, tantôt espions, les Al-Seken inquiètent de par les mystères qui les entourent, leur nature secrète, et l’étonnante influence qu’ils semblent détenir sur la politique du désert. Car si le commun des mortels verra en eux un groupuscule particulièrement peu recommandable, les plus opportunistes savent cependant une chose: ce que les autres refusent de faire, un Al-Seken s’en chargera sans questions et avec grand plaisir. Et il est fort utile d’avoir sous la main des fournisseurs de services à la moralité douteuse.
Moyennant un paiement approprié, naturellement. Et à la cour des Serpents, l’argent n’est que rarement mis à l’honneur. Ils sont l'ami indésirable que l'on n'invite guère à sa table, mais pour qui on a toujours un travail à accomplir.
• Mentalité du clan
- Les Serpents se considèrent avant tout comme des explorateurs et des érudits, et tiennent en plus hautes vertus le savoir et le contrôle. Qui détient la connaissance contrôle son monde, et le modèle à son désir.
- Il n’existe pas de tabous ou de limites ethniques à l’acquisition de la connaissance au sein du clan. Qu’importe les moyens déployés, seul compte le résultat final. Pourquoi s’encombrer de normes sociales lorsque celles-ci sont des freins évidents au développement de nouveaux savoirs ?
- Compte tenu des deux points précédents, les Serpents sont friands de tout ce qui touche aux formes de magies prohibées ainsi qu’aux acquisitions décriées comme maudites. Plus anticonformistes sont les choses, plus délicieuses à explorer elles deviennent.
- La métamorphose occupe une place importante au sein de la scène culturelle du clan. En accord avec leur nature, les membres du clan Al-Seken sont éduqués et entraînés à la maîtrise de leurs compétences de métamorphose dès leur plus jeune âge. Elle est utilisée autant dans le cadre social, que religieux, ou bien entendu, belliciste.
- La civilisation est un mensonge, la violence une règle naturelle accaparée par des instances et déclarée alors comme légitime. Le clan rejette de nombreuses conventions sociales, et accepte que l’Ordre est une forme de servitude empêchant chacun d’atteindre son réel potentiel. Apathiques, froids et calculateurs, les Serpents sont souvent décrits comme les porteurs d’une sociopathie illuminée. La compassion n’a aucune place dans le grand plan du clan.
- L’entrave à l’action d’autres membres du clan est sévèrement réprimandée. Les Serpents travaillent de concert vers une cause commune, et il est considéré une faute de gravité capitale de s’opposer aux jugements de ses pairs ou d’aller activement contre leurs ambitions. Les rangs des Serpents n’ont aucune patience pour les querelles d’égo.
• Recrutement
Il est impossible pour les non-réprouvés de rejoindre officiellement le clan. Tout au plus, ils acceptent la lie servile d’autres races, mais le clan du Serpent est, naturellement, exclusivement réservé aux Serpents. Considérant l’audience limitée que cela représente, il n’est alors pas étonnant d’apprendre que le clan dispose d’un nombre de membres bien moins important que celui des autres familles du désert. Une énième raison pour laquelle les Al-Seken savent qu’ils doivent être puissants au jeu des intrigues : ils ne disposent guère de l’avantage du nombre. Les très jeunes enfants et les nourrissons constituent la cible prioritaire du recrutement des Al-Seken, qu’ils élèvent et façonnent à leur soins par le biais d’une éducation stricte. En effet, il est difficile de manipuler et de ré-éduquer un individu adulte ayant déjà constitué ses propres conventions. Les Serpents ont donc très tôt réalisé qu’il était d’un bien plus grand intérêt de former leurs membres depuis leur plus petite enfance afin d’assurer leur loyauté, autant au clan qu’aux principes moraux de ce dernier.
Pour ce faire, ils utilisent leur vaste réseau d’informateurs, ou un système de prime, afin d’être tenus au courant de la moindre rumeur faisant mention d’un nouveau-né portant les symptômes de la malédiction des réprouvés. Si cette dernière s’avère fondé, un agent du clan est alors dépêché afin de s’emparer de l’enfant, que ce soit par des fins mercantiles, les Al-Seken ne lésinant pas sur le prix de leurs futurs membres, soit par des fins plus douteuses telles que le rapt, le chantage, l’extorsion ou la contrainte.
Le jeune sera alors adopté et intégré aux rangs du clan, suivant une éducation méthodique et affinée au fil des siècles.
• Organisation du clan
La chaîne d’autorité est particulièrement cruciale au bon fonctionnement de la Cour des Serpents. Au sommet de la hiérarchie trône un conseil de six individus, respectivement les plus avisés et les plus savants de tout le clan. Ces oligarques administrent la structure politique et la communauté, tout en nommant eux même leurs descendants. Les Al-Seken n’ont jamais prétendu quelconque volonté démocratique au sein de leur clan, et de ce fait n'en disposent d’aucune.