Les Corbeaux d'Ankaa ⩙ Précepte de la Colère
© Anato Finnstark
Présentation
Ce ne fut pas toujours le cas mais aujourd'hui, la guilde d'assassins clandestine nommée "Les Corbeaux d'Ankaa" n'est autre que le précepte de la Colère. Elle forme l'une des sept branches de la Chasse Sauvage, une organisation criminelle secrète. Qu'ils soient conditionnées ou volontaires, les Corbeaux sont des cabalistes et adhèrent tous à la cause de la Chasse, qui consiste à exacerber les ténèbres dans le monde.
Pour en apprendre davantage sur la Chasse Sauvage, vous pouvez consulter l'annexe dédiée.
Présumée deuxième guilde la plus ancienne après celle des aventuriers, les Corbeaux opèrent sur l'ensemble du continent et prospèrent dans l'ombre depuis près d'un siècle. Des époux volages aux cibles politiques, ils ne refusent aucun contrat. Ayant éradiqué les organismes similaires et enrôlé les talents les plus prometteurs, ou collaborant avec, ils ne souffrent d'aucune concurrence et entretiennent cette réalité. S'il existe de rares opérateurs indépendants, l'organisation clandestine garde un œil sur eux et s'assure que leur entreprise n'entrave pas la leur.
Personnalités obéissantes, individus cupides ou même agents de la Chasse Sauvage, certains tenanciers s'avèrent en mesure de contacter un représentant de l'organisation criminelle. Il suffit à un potentiel client d'évoquer son désir d'élimination en prononçant les mots « La nuit appelle ses corbeaux. » pour trouver une oreille attentive auprès du bon émissaire. Les commanditaires fortunés et réguliers peuvent connaître un interlocuteur privilégié.
Les Corbeaux est un nom populaire qui se propage en murmures inquiets sur les lèvres des habitants. Ils inspirent la peur et servent les fables relatées aux petits comme aux grands. Sachant les autorités et les traques-ténèbres avides d'informations à leur sujet, ils laissent le moins de traces possible. Ils ne signent pas leur meurtre et brûlent les ordres de mission reçus. Les missives sont généralement transmises par kaliris. Entre eux, ils favorisent la communication directe ou magique (notamment grâce aux miroirs à double sens et aux messagers arcaniques).
La population ignore leur affiliation à la Chasse Sauvage. Pourtant, à travers Évarlène, le Confesseur choisit directement leur dirigeant. Ce dernier, désigné "fléau de la Colère", tient les rênes de la guilde dans le respect des convictions et de la hiérarchie de l'organisme nébuleux.
Que ce soit pour l'argent, le mépris de la vie ou le goût de la violence, ses adeptes se dévouent à satisfaire les sombres volontés de la population, encourageant et se nourrissant de leurs désirs de vengeance. En cas de besoin, ils exécutent également les commandes des autres préceptes. Celles-ci transitent premièrement par le fléau avant d'être attribuées à un assassin.
Peu nombreux et triés sur le volet, ils arborent un sceau magique témoin de leur appartenance à leur précepte : un corbeau survolant deux poignards croisés. Ce symbole ne se révèle qu'en présence d'un pair ou grâce à une détection magique. Les assassins ne possèdent pas tous le même degré d'informations concernant les motivations de la Chasse. La plupart ignorent l'identité de leur dirigeant et de leurs collègues.
Pour en apprendre davantage sur la Chasse Sauvage, vous pouvez consulter l'annexe dédiée.
Présumée deuxième guilde la plus ancienne après celle des aventuriers, les Corbeaux opèrent sur l'ensemble du continent et prospèrent dans l'ombre depuis près d'un siècle. Des époux volages aux cibles politiques, ils ne refusent aucun contrat. Ayant éradiqué les organismes similaires et enrôlé les talents les plus prometteurs, ou collaborant avec, ils ne souffrent d'aucune concurrence et entretiennent cette réalité. S'il existe de rares opérateurs indépendants, l'organisation clandestine garde un œil sur eux et s'assure que leur entreprise n'entrave pas la leur.
Personnalités obéissantes, individus cupides ou même agents de la Chasse Sauvage, certains tenanciers s'avèrent en mesure de contacter un représentant de l'organisation criminelle. Il suffit à un potentiel client d'évoquer son désir d'élimination en prononçant les mots « La nuit appelle ses corbeaux. » pour trouver une oreille attentive auprès du bon émissaire. Les commanditaires fortunés et réguliers peuvent connaître un interlocuteur privilégié.
Les Corbeaux est un nom populaire qui se propage en murmures inquiets sur les lèvres des habitants. Ils inspirent la peur et servent les fables relatées aux petits comme aux grands. Sachant les autorités et les traques-ténèbres avides d'informations à leur sujet, ils laissent le moins de traces possible. Ils ne signent pas leur meurtre et brûlent les ordres de mission reçus. Les missives sont généralement transmises par kaliris. Entre eux, ils favorisent la communication directe ou magique (notamment grâce aux miroirs à double sens et aux messagers arcaniques).
La population ignore leur affiliation à la Chasse Sauvage. Pourtant, à travers Évarlène, le Confesseur choisit directement leur dirigeant. Ce dernier, désigné "fléau de la Colère", tient les rênes de la guilde dans le respect des convictions et de la hiérarchie de l'organisme nébuleux.
Que ce soit pour l'argent, le mépris de la vie ou le goût de la violence, ses adeptes se dévouent à satisfaire les sombres volontés de la population, encourageant et se nourrissant de leurs désirs de vengeance. En cas de besoin, ils exécutent également les commandes des autres préceptes. Celles-ci transitent premièrement par le fléau avant d'être attribuées à un assassin.
Peu nombreux et triés sur le volet, ils arborent un sceau magique témoin de leur appartenance à leur précepte : un corbeau survolant deux poignards croisés. Ce symbole ne se révèle qu'en présence d'un pair ou grâce à une détection magique. Les assassins ne possèdent pas tous le même degré d'informations concernant les motivations de la Chasse. La plupart ignorent l'identité de leur dirigeant et de leurs collègues.
Origines de l'organisation
Une légende urbaine, vieille de plus de deux siècles, prône l'existence d'un assassin incroyablement talentueux, jamais égalé de son temps. Maître d'armes et de la magie arcanique, il ou elle aurait été elfe, peut-être même de sang noble. Frappée du mal druidique, son apparence se serait mue en celle d'un volatile au plumage noir de jais. Pour une raison que tous ignorent, le Réprouvé commet alors son premier assassinat, en laissant sur le cadavre de sa victime une plume de corbeau noir. La série de meurtres s'allonge au fil du IIIe siècle, et dans tout Ankaa. Les blessures, chaque fois mortelles, s'avèrent remarquablement précises. Aucune trace de ses méfaits ni information à son sujet n'ont été trouvées.
Ce personnage enrichit aussitôt le folklore des diverses régions du continent. Des fables pour enfants aux pamphlets politiques, sa mise en scène le dépeint tantôt en justicier vengeur, tantôt en incarnation du mal ou bien défenseur des opprimés.
Au IVe siècle, un organisme criminel se forme en décidant de reprendre le puissant symbole et tous les codes de cette légende. En référence à l'assassin à la plume noire, leur dirigeante prend le titre de "maître Corbeau". La tradition s'instaure, il en sera de même pour ses successeurs. Si les premiers membres cherchent à coller au mode opératoire du Maître Corbeau originel, leur forte notoriété les pousse à recruter rapidement pour remplir leurs contrats, témoignant ainsi d'un but lucratif et non politique. L'opinion publique nourrit une certaine crainte à leur égard, puis s'en désintéresse. Quant aux Corbeaux d'Ankaa, nom pris par cette guilde d'assassins, leurs affaires fleurissent.
Aujourd'hui, ce savoir oral perdure auprès des races à la longévité élevée et des criminels vétérans. Les autres oublient si vite...
Ce personnage enrichit aussitôt le folklore des diverses régions du continent. Des fables pour enfants aux pamphlets politiques, sa mise en scène le dépeint tantôt en justicier vengeur, tantôt en incarnation du mal ou bien défenseur des opprimés.
Au IVe siècle, un organisme criminel se forme en décidant de reprendre le puissant symbole et tous les codes de cette légende. En référence à l'assassin à la plume noire, leur dirigeante prend le titre de "maître Corbeau". La tradition s'instaure, il en sera de même pour ses successeurs. Si les premiers membres cherchent à coller au mode opératoire du Maître Corbeau originel, leur forte notoriété les pousse à recruter rapidement pour remplir leurs contrats, témoignant ainsi d'un but lucratif et non politique. L'opinion publique nourrit une certaine crainte à leur égard, puis s'en désintéresse. Quant aux Corbeaux d'Ankaa, nom pris par cette guilde d'assassins, leurs affaires fleurissent.
Aujourd'hui, ce savoir oral perdure auprès des races à la longévité élevée et des criminels vétérans. Les autres oublient si vite...
Le Fléau de la Colère
L'actuel dirigeant de la guilde se fait appeler Ishin, bien que certains le désignent toujours par le titre de maître Corbeau. En parallèle, il entretient soigneusement l'identité publique de Renzo Abarai, ancien pirate devenu riche marchand. Ses rencontres et investissements le conduisent ainsi aux quatre coins du monde. Il prétend venir de Springcrest et passe le plus clair de son temps sur les terres Givres-Nés.
Sous sa direction, le précepte de la Colère embrasse une voie à son image : double, à la fois maîtrisée, précise, et sadique, violente. Les cruels meurtres imputés aux siens lui valent, au sein des Traques-Ténèbres, le nom de code "Crocs sanglants". Il tient les rênes d'une main de fer dans un gant de velours. S'il lui arrive de tolérer les erreurs et rire de l'arrogance, il punit de mort la traîtrise et la moindre désobéissance. Bon vivant, il encourage l'entraide et se montre généreux.
Au sommet depuis cinq ans, il est parvenu à tisser un lien solide entre sérieux et amusement, confiance et obéissance, loyauté et autonomie. Plutôt accessible, il apparaît aux différents maillons de sa toile meurtrière sans nécessairement révéler son rôle de fléau. Seuls ses plus proches collaborateurs le savent, le connaissent plus franchement et compensent ses redoutables sautes d'humeur qui le rendent capable d'égorger une adepte venant de réussir sa mission avec brio.
Sous sa direction, le précepte de la Colère embrasse une voie à son image : double, à la fois maîtrisée, précise, et sadique, violente. Les cruels meurtres imputés aux siens lui valent, au sein des Traques-Ténèbres, le nom de code "Crocs sanglants". Il tient les rênes d'une main de fer dans un gant de velours. S'il lui arrive de tolérer les erreurs et rire de l'arrogance, il punit de mort la traîtrise et la moindre désobéissance. Bon vivant, il encourage l'entraide et se montre généreux.
Au sommet depuis cinq ans, il est parvenu à tisser un lien solide entre sérieux et amusement, confiance et obéissance, loyauté et autonomie. Plutôt accessible, il apparaît aux différents maillons de sa toile meurtrière sans nécessairement révéler son rôle de fléau. Seuls ses plus proches collaborateurs le savent, le connaissent plus franchement et compensent ses redoutables sautes d'humeur qui le rendent capable d'égorger une adepte venant de réussir sa mission avec brio.
Fonctionnement de la guilde clandestine
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