En sa qualité de centre des échanges commerciaux entre les trois factions, la Croisée était parfaitement neutre sur le plan diplomatique. Cette cité-état a bien longtemps joui d'accords commerciaux avantageux qui lui ont permis de développer une économie solide et une ville prospère.

La ville est très tournée vers des activités maritimes et disposait d'une importante flotte destinée à protéger des navires marchands. Les corsaires de la Croisée représentaient un important organe de lutte contre le banditisme en mer, même si certains étaient corrompus : payés par des pirates pour fermer les yeux sur certains assauts, mais de telles affaires n'ont jamais été prouvées.

La Croisée était cosmopolite et ouverte à tous : elle accueillait les gens de tous horizons et était perçue comme la cité de la seconde chance.

Beaucoup de renégats, esclaves en fuite et de cibles politiques venaient trouver y un asile, où ils pouvaient mener une existence loin de leurs anciennes affaires.

Certains parvenaient ainsi à échapper à leurs vieux démons, même si les plus tenaces viennent toujours réclamer leur dû.

Les rues étaient modestes, et chacun essayait simplement de se faire une place au soleil : l'ambiance est teintée de discrétion et d'humilité, et les habitants cherchaient à conserver l'harmonie relative de leur foyer.

Les conditions de vie n’étaient pas idéales, et beaucoup de vagabonds erraient dans les rues, mais la milice locale s'assurait que les fauteurs de troubles sont arrêtés et mis hors d'état de nuire. Les habitudes de société de la Croisée étaient très proches de celles de Springcrest, avec un peu moins de corruption.

Aujourd'hui, il ne reste de la croisée que de vastes ruines hantées par les wyvernes : essentiellement des Rathians et des Rathalos.

Le désert de sable noir est apparu il y a un peu plus de 30 ans, suite à la mort du grand phénix : Asha’Mandra, puissant aspect du feu du monde.

Les circonstances de sa disparition sont encore très floues, et certains racontent qu’elles seraient liées aux ténèbres qui sont arrivées depuis peu sur Ankaa. Durant les quelques années qui ont précédé sa chute, Asha’Mandra était devenu distant et irritable : cela faisait déjà cinq années qu’il refusait tout contact avec les races mortelles.

Néanmoins… Les races mortelles ont toujours connu ce noble demi-dieu qui arpentait le ciel et avait élu domicile sur une vaste île interdite aux mortels : Asha’Mandra recevait bien des visiteurs et accordait des audiences aux mortels, mais il ne tolérait pas que l’on s’installe sur ses terres. Sa profonde voix et sa sagesse furent une source d’inspiration pour les saccages-soleil, qui lui vouaient un grand respect et le traitaient comme l’incarnation d’Ignis.

Quand vint le moment de sa mort, ce magnifique oiseau de feu se laissa dépérir sur son île et se consuma lentement. Aujourd’hui, ses cendres noires recouvrent une terre brûlée et inhabitable, donnant naissance à un vaste « désert de sable noir ».

Cette zone est extrêmement dangereuse : de jour, le sable noir retient la chaleur du soleil et chauffe l’atmosphère jusque des température invivables, le sol peut atteindre jusque 95°C et l’air 60°C. La nuit la température baisse très vite pour retomber dans des températures fraiches entre minuit et 5h du matin.
Pour autant, et à bien des égards, la nuit est plus dangereuse que le jour dans ce désert. Dès la disparition du soleil les cendre d’Asha’Mandra semblent prendre vie et s’attaquer à ceux qui osent fouler ses terres durant son repos.

Les cendres bougent en l’absence de lumière et s’immobilise lorsqu’elles sont éclairées. Elles prennent la forme de créatures difformes en s’agglutinant autour des ossements des précédentes victimes.

Le désert de sable noir est devenu un sanctuaire maudit protégé par les morts : les chamans racontent qu’ils défendent les lieux en attendant la renaissance d’Asha’Mandra : le dieu phénix.
Un gigantesque œuf d’or siègerait au milieu du désert, dans un point extrêmement chaud et infréquentable… Les pillards de la région qui ne croient pas aux légendes de l’Aspect du feu cherchent toujours le moyen d’accéder à ce trésor mortel.

Une myriade d'îles de tailles variées : les pléiades de l'ouest sont plus tempérées que leurs consœurs de l'est. La douceur relative du climat en fait une zone régulièrement fréquentée par des wyvernes, notamment des legianas et des pikons qui défendent leur territoire contre les rathians et les rathalos de la Croisée.

Les legianas étant moyennnement agressifs et peu territoriaux il est possible de fréquenter ces îles sans forcément y laisser sa peau... Mais il convient de faire preuve d'une grande prudence et d'éviter de s'approcher des nids.

Une myriade d'îles de tailles variées : les pléiades de l'est proposent un biome assez froid dans lequel on ne trouve pas beaucoup de ressources, mais les lieux semblent relativement épargnés par les wyvernes.

On retrouve dans leur partie nord des murlocs polaires, issus de diverses tribus en guerre les unes contre les autres.