Présentation Egira Attestupa
Publié : 09 sept. 2024, 23:56
Egira Attestupa
Il faut porter en soi le chaos pour mettre au monde une étoile dansante.
Il faut porter en soi le chaos pour mettre au monde une étoile dansante.
Humaine
Femme
Feu
27 ans
169 cm
Givre-nés
Orgueil
Chaotique
Mauvais
Névrosisme Tendance à ressentir facilement des émotions négatives telles que l'anxiété, la colère, le désespoir...
Attitude souvent traduite par de l'agitation, du stress, du pessimisme et de la méfiance pouvant dans des cas extrêmes se transformer en paranoïa.
Agréabilité Tendance à être compatissant et coopératif. Importance accordée à la bonne entente avec les autres au détriment de la force de caractère, de l'inflexibilité des opinions et de la capacité à imposer une décision.
Conscienciosité Importance accordée à l'organisation et la planification au détriment de la spontanéité.
Les personnes consciencieuses ont tendance à apprécier le prévisible, l'exactitude et tendent vers le perfectionnisme dans leur travail.
Extraversion Importance accordée à la compagnie des autres et aux interactions sociales.
Une personne extravertie a tendance à rechercher la stimulation et à accorder une importance particulière à sa vie sociale.
Ouverture Appréciation
de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes ou des idées nouvelles, curiosité et
imagination au détriment de la tradition.
Description mentale
Erratique
Colérique
Orgueilleuse
Impromptue
Cynique
Egira ne se cache de rien. Pas de faux-semblants, pas de fioritures, elle demeure brute.
La jeune femme se sent supérieure au reste du monde, elle estime mériter bien plus que tous les autres qui sont bien moins dignes qu’elle. Elle hait ce monde, son fonctionnement et ceux qui le peuplent. Toutes ces règles ne sont là que pour l’empêcher d’obtenir ce qu’elle devrait avoir. Malgré un orgueil complètement démesuré, elle sait au fond d’elle qui lui est impossible de renverser tout ce qui a été établi face à elle à la seule force de ses bras.
Son incapacité à tout changer la ronge, la frustre, à tel point qu’elle se laisse bien trop souvent déborder par cette haine qu’elle tente de canaliser. Le temps et l’expérience lui auront permis de trouver des moyens d’être autre chose qu’une simple bombe à retardement.
Son exutoire prend la forme d’une violence brute, où elle se déchaîne sans la moindre pitié. La douceur de l’adrénaline enivre ses sens, plongeant son corps dans un bien-être qu’elle chérit profondément. Mais quand son opposant met en jeu sa vie, elle ne peut que répliquer sans une seule once de pitié, terminant ainsi, bien trop rapidement, ce moment qu’elle attendait tant. Elle pose ses pupilles hétérochromes sur ses mains encore tremblantes avant de soupirer lourdement. La déception la frappe encore une fois.
Elle qui se retenait depuis tellement de temps, elle qui étouffait sa haine et sa rage pour avoir l’opportunité d’obtenir ce qui lui était dû… Voilà que son exutoire ne lui permettait que d’accroitre sa frustration. Peut-être qu’Egira ne devait plus attendre. Peut-être que son insatisfaction dans ces trop courts moments n’était là que pour la pousser à l’action, peut-être que la perspective de mourir complètement enragée en poursuivant son rêve demeurait la seule perspective qui s’offrait à elle.
La jeune femme se sent supérieure au reste du monde, elle estime mériter bien plus que tous les autres qui sont bien moins dignes qu’elle. Elle hait ce monde, son fonctionnement et ceux qui le peuplent. Toutes ces règles ne sont là que pour l’empêcher d’obtenir ce qu’elle devrait avoir. Malgré un orgueil complètement démesuré, elle sait au fond d’elle qui lui est impossible de renverser tout ce qui a été établi face à elle à la seule force de ses bras.
Son incapacité à tout changer la ronge, la frustre, à tel point qu’elle se laisse bien trop souvent déborder par cette haine qu’elle tente de canaliser. Le temps et l’expérience lui auront permis de trouver des moyens d’être autre chose qu’une simple bombe à retardement.
Son exutoire prend la forme d’une violence brute, où elle se déchaîne sans la moindre pitié. La douceur de l’adrénaline enivre ses sens, plongeant son corps dans un bien-être qu’elle chérit profondément. Mais quand son opposant met en jeu sa vie, elle ne peut que répliquer sans une seule once de pitié, terminant ainsi, bien trop rapidement, ce moment qu’elle attendait tant. Elle pose ses pupilles hétérochromes sur ses mains encore tremblantes avant de soupirer lourdement. La déception la frappe encore une fois.
Elle qui se retenait depuis tellement de temps, elle qui étouffait sa haine et sa rage pour avoir l’opportunité d’obtenir ce qui lui était dû… Voilà que son exutoire ne lui permettait que d’accroitre sa frustration. Peut-être qu’Egira ne devait plus attendre. Peut-être que son insatisfaction dans ces trop courts moments n’était là que pour la pousser à l’action, peut-être que la perspective de mourir complètement enragée en poursuivant son rêve demeurait la seule perspective qui s’offrait à elle.
Description physique
Feat : Tyranny (Fanart from Natalie Basha) - Verse
Attitude générale
Egira et les autres.
Traversant une rue dans laquelle la populace lui bloque le passage, elle préfère jouer des coudes plutôt que de se plier à la masse pour la traverser. Repoussant une femme qui s’interpelle, elle ne lui adressera rien d’autre qu’un large sourire en continuant sa route. Pas un mot alors que ses yeux vairons fixent la malheureuse au sol. Le plat de ses bottes frappe les pavés de cette rue alors que sa langue vient se caler contre son incisive, se soumettant une à légère pointe de douleur avant que cette même dent s’attaque à sa lèvre inférieure. Une simple pointe de douleur agrémente son visage lacéré d’un léger sourire satisfait. Un détail interpelle dans une ruelle adjacente. Un homme semble se faire dépouiller par ses deux agresseurs. Elle penche légèrement la tête sur sa gauche, laissant son sourire s’élargir lentement. Ses deux mains se posent au niveau de ses hanches pour qu’elles laissent les pouces de la balafrée se glisser entre sa ceinture et son pantalon, attendant patiemment la suite du spectacle que le destin organisa pour son plaisir.
Impression laissée par le personnage
Vous ne la connaissez pas, vous ne l’avez jamais vu ici, et pourtant, elle semble agir comme si le monde lui appartenait. Elle vous toise, comme si elle vous était supérieure, à moins qu’au contraire, elle vous toise comme si elle vous jugeait inférieur. Pas ou peu de politesse dans les mots qu’elle emploie, elle vous fixe de manière insistante sans qu’aucune raison valable ne vous vienne à l’esprit. Le sourire, que vous jugez bien trop large pour n’être qu’un masque de politesse, vous plonge dans un certain inconfort. Impossible pour vous de savoir si la brune cherche à vous mettre mal à l’aise, pour quelque raison que ce soit, ou bien si sa nature profonde en est ainsi.
Particularités physiques du personnage
Vous ne savez pas si ce sont ses pupilles hétérochromes qui vous surprennent en premier, ou bien les cicatrices qui barrent son visage. Une noisette et une aigue-marine vous fixent tandis que votre regard lorgne sur les cicatrices de la jeune femme. Du front de cette dernière jusqu’au côté droit de sa mandibule, cette marque vous fait très rapidement penser à une attaque provenant d’un rapace. Un léger reflet attire vos iris sur son arcade sourcilière droite, puis sur son oreille droite, vous laissant l’opportunité de tenter de compter les nombreux bijoux tout aussi hétéroclites que possible qui s’y trouvent. Ce n’est qu’en arrêtant de fixer cette oreille que vous remarquez ces plumes rouges, parsemées ici et là dans sa chevelure de jais, comme un trophée ornant son crâne aux côtés rasés.
Histoire
Occupation : Mercenaire
Origines
Née à Frostwolf d’un père artisan et d’une mère marchande venus dans cette cité dans l’espoir de faire fortune. L’idée de ne plus travailler le cuir à Mystveil, mais ici leur semblait une bien meilleure idée pour permettre à leur seule et unique enfant d’avoir un avenir meilleur que le leur. Apprendre des meilleurs, gagner suffisamment d’argent pour partir, encore une fois, et offrir la meilleure des vies à la petite Egira, c’était la volonté de ses parents.
Mais leurs espoirs ne resteront que cela, des espoirs. Les difficultés à se hisser au niveau des tailleurs de cuir de la ville ne lui permettaient pas de connaître la fulgurante ascension qu’il fantasmait. La mère d’Egira, en revanche, continuait de travailler dur et d’apporter au foyer les pièces de cuivre et d’argent qui leur était nécessaire. Ni pauvres ni riches, ils ne pouvaient que rester ici et continuer d’espérer. Mais la frustration de la situation gagnait le père de la petite brune. Une tension s’installait entre les deux parents de la petite. L’un ne supportait plus la situation précaire qui semblait être à mille lieues de ses rêves les plus modestes, et l’autre, sa mère, rejetait la responsabilité de leur vie qui demeurait bien différente que celle décrite dans les discours de son époux.
Les années passèrent et Egira commença avant même son adolescence à travailler avec sa mère. Le couple ne se portait plus aussi bien qu’aux premiers jours, le père de la jeune femme se laissait séduire par l’alcool tandis que sa mère, elle, trouvait du réconfort auprès d’un autre. Les mois passèrent et la mère de la pauvre Egira se retrouva assassinée dans les bras de son amant qui subit le même sort. Le père de la brune se suicida le lendemain, laissant la pauvre jeune femme complètement seule.
Faits marquants
- 493 : Les jours passés à ingurgiter la même mixture douteuse rendaient la mercenaire à fleur de peau, ou du moins, bien plus que d’habitude. Renfrognée, elle serrait les dents jusqu’à sentir sa mâchoire se mouvoir sous la pression qu’elle exerçait sur cette dernière. Un long soupir laissa s’échapper d’entre les lèvres de la brune une légère brouée, témoignant du froid polaire qui les attaquait.
Elle regrettait presque d’avoir accepté cette mission de protection, mais les pièces d’or promises firent pencher la balance en faveur du convoi qu’elle accompagnait désormais. Aucune garde organisée ne faisait partie du groupe, il n’y avait que des mercenaires solitaires comme elle, comme si l’organisateur de cette expédition cherchait à éviter toute organisation dans la protection du cargo. Egira souriait en imaginant cela. Seule, elle aurait bien plus de difficultés à détourner l’intégralité de la caravane, mais fou était celui qui l’en pensait incapable.
Ses pupilles hétérochromes glissèrent sur ses différents compagnons d’infortune. Quelques lames, gardes du corps reconvertis, un mage, une paire d’éclaireurs et bon nombre de bras supplémentaires sans réelle compétence qui n’acceptaient cette proposition que pour l’or promis. Exactement comme la mercenaire. Ce point commun arracha une grimace de dégoût sur le visage de la brune qui posa ses iris sur un groupe homogène qui faisait partie du convoi, les têtes pensantes, ceux qui menaient cette joyeuse cohorte à travers la Sierra des Aurores en direction du désert de glace.
Pour quelle raison ? Le salaire promis avait pour but d’acheter la curiosité des différents membres présents, mais le mage présent adorait parler et surtout, avancer moult théories sur la question, mais celle des animas semblait la plus plausible. Peut-être que rallier les autres mercenaires pour dépouiller les organisateurs de leurs trouvailles serait bien plus rentable pour elle ? La jeune femme fut sortie de ses pensées par le cri d’un archer qui pointait du doigt les cieux, ou plutôt, un griffon des neiges fondant sur eux.
La panique s’installa auprès des petites mains, et chez quelques lames pas habituées à combattre ce type de créatures. Egira n’avait jamais fait face à un griffon, mais elle ne paniqua pas, au contraire, elle semblait presque fascinée par cette scène. Les serres de l’ennemi se saisirent du crâne du donneur d’alerte, comme pour l’intimer au silence. Les civils se regroupaient derrière l’un des wagons tractés alors que les bêtes de trait paniquaient elles aussi. Le sourire aux lèvres, la jeune femme rejoignit le groupe de mercenaire qui se formait pour faire face à la bête. Tout comme la majorité des lames présentes, elle demeurait incapable de répliquer, attendant une ouverture, une occasion, ou tout simplement la fin de ce combat auquel elle ne pouvait pas participer. Spectatrice alors qu’elle préférait monter sur les planches, elle vit le griffon fondre sur elle.
Une flèche se planta dans son aile gauche tandis que l’une des serres de la créature s’approchait dangereusement du visage de la belle. L’adrénaline lui permit de faire un léger mouvement de tête, se soustrayant à une mort certaine, mais laissant cette serre labourer son visage comme si de rien n’était. Elle tomba au sol, hurlant de douleur, amenant sa senestre contre le côté droit de son visage pour découvrir une quantité alarmante d’hémoglobine teindre de carmin sa main. Le sang emplissait les sillons de sa main et coulait jusqu’à rougir la neige à ses pieds. Les larmes de douleur se mêlaient au sang tandis que son aigue-marine se posa sur le griffon qui rejoignait à nouveau les cieux, cherchant à attaque une nouvelle fois.
Les dents serrées, elle bouillonnait de rage, à tel point qu’elle n’entendit pas le mage l’interpeler. Son attention demeurait sur la créature qui piquait dans leur direction. Cette fois-ci, il n’eut pas l’opportunité d’attraper qui que ce soit. Le cône de flammes invoqué par le mage surprit la créature ailée qui révisa son ultime attaque, préférant atterrir en catastrophe à quelques dizaines de mètres pour tenter d’éteindre les flammes qui attaquaient son plumage dans la neige. Les différents mercenaires n’hésitèrent pas une seule seconde pour courir dans sa direction afin de l’achever. Mais pas Egira, qui cherchait à soigner le plus rapidement possible sa blessure qui la garderait défigurée à vie.
- 499 : L’arrière de son crâne se cala contre le mur de la pièce alors que ses yeux vairons glissaient des deux gardes debout face à elle, de l’autre côté de la pièce, à cet homme aux cheveux grisonnants qui restait assis face à celui qui employait la balafrée depuis quelques années déjà. Une négociation comme tant d’autres, mais cette fois-ci, la longueur de cette dernière irritait la brune. Elle entendait son employeur décrire un risque bien trop grand pour le kidnapping de cet orc, Akuma. L’enlever — ou pire — pourrait enrager le seigneur des clans du nord, contribuant ainsi à motiver cette dernière à attaquer quelques expéditions dont Egira avait fait partie par le passé. Cette machination avait pour but d’inciter les hommes et les femmes des villes à mieux s’armer et ne plus regarder le prix de ces outils de défense qui seraient fournis par cet homme assis face à elle.
Elle pencha sa tête sur le côté droit, fixant l’un des deux gardes face à elle. Ces deux-là semblaient imperturbables, disciplinés comme elle ne le serait jamais, mais aussi enchainés à ces principes comme elle ne le serait jamais. L’employeur de la balafrée refusait catégoriquement de s’attaquer aux clans du nord, prétextant que trop de problèmes pouvaient en ressortir, des problèmes qui lui feraient perdre trop en comparaison de la compensation offerte pour cette simple et unique opération.
Le montant proposé par l’homme ne suffisait pas à son employeur et les négociations échouèrent. Les bras croisés, Egira orienta son regard sur le grisonnant qui posa les paumes de ses mains sur la table, se redressant légèrement avant de tendre sa dextre, ouverte, en signe d’adieu. Penchant légèrement la tête sur la gauche, elle décroisa les bras quand elle vit la senestre de l’homme glisser dans son dos. Se ruant vers son employeur qui venait de serrer la main de son homologue, il tourna la tête sur sa droite, vers la mercenaire, se demandant sans doute pour quelle raison cette dernière se précipitait sur lui. C’était la dernière chose qu’il se demanda.
La pointe du pugio en mithril se planta dans la tempe gauche de l’employeur de la mercenaire, le faisant tomber à la renverse du côté droit. Le grisonnant abandonna sa dague dans le crâne de son ancien comparse avant de faire un pas en arrière rapide afin de passer derrière ses deux gardes qui venaient de s’avancer avec une rapidité déconcertante.
Le garde de gauche se mettait en garde, levant son petit bouclier, mais surtout, son khépesh en direction de la mercenaire désormais au chômage technique. Son armure lourde laissait entrevoir quelques faiblesses, notamment au niveau de l’entrejambe et des aisselles, tandis que son casque épais et large ne permettait nullement à Egira d’attaquer le cou. Les seules entrées possibles demeuraient les yeux, le nez et la bouche.
Elle inspira profondément, se cabrant légèrement en avant tandis qu’elle reculait d’un pas, cherchant avec le talon de son pied gauche l’ouverture de la porte qui devait se trouver derrière elle. L’autre garde, équipé de manière plus légère, s’élança vers elle. Une armure en cuir qui ne réussirait pas à le protéger efficacement des coups que souhaitait lui donner la mutilée, et sa tête dénuée de toute protection semblait être une cible toute choisie pour la jeune femme qui dégaina son khandjar et sa jambiya.
Armé d’une hasta qu’il pointa en direction de la brune, il prit appui sur la table avant de sauter en direction de sa cible. Par réflexe, Egira esquiva en se décalant rapidement sur sa droite, s’éloignant ainsi de sa seule issue. Soumise à l’adrénaline qui emplissait son corps et vidait sa tête, elle balaya l’air à l’aide de son khandjar en direction de la tête de son adversaire. Ce dernier l’abaissa rapidement, évitant ainsi une mort aussi soudaine que certaine, avant de balancer son pied gauche dans le tibia de la jeune femme qui ploya le genou.
D’un rapide mouvement de la dextre, elle planta son jambiya dans la cuisse gauche du lancier qui s’avérait bien plus mobile qu’elle n’aurait pu l’imaginer. Un hurlement de douleur envahit la pièce, couvrant les chocs métalliques de l’armure du second garde qui s’évertuait à faire le tour de la table aussi rapidement que possible. Relevant avec rapidité sa senestre, elle envoya le tranchant de son khandjar dans les parties génitales de son ennemi.
Avant qu’elle ne puisse retirer sa dague de la cuisse du garde, elle remarqua du coin de son aigue-marine le second garde abattre son khépesh sur son bras droit nu. Retirant dans un rapide mouvement son bras, abandonnant son jambiya, elle se redressa rapidement, trébuchant légèrement en arrière et retirant la lame de son khandjar de l’entrejambe du lancier, offrant un nouveau moment de souffrance à ce pauvre hère.
Sa fesse gauche tapa contre le mur auquel elle demeurait adossée quelques instants plus tôt, puis son dos vint s’y caler, l’empêchant de reculer. Prise au piège entre ces deux hommes et ces murs, elle poussa un hurlement mêlant rage et désespoir avant d’apercevoir à l’aide de sa noisette la pointe de la lance fondre dans sa direction. Son œil droit remarqua le mouvement lent du garde lourd balayant l’air devant lui à l’aide son khépesh en direction du crâne d’Egira.
Se laissant tomber au sol pour que son postérieur frappe le carrelage de la pièce, elle vit la lame courbée du garde lourd frapper le mur, à quelques centimètres au-dessus de sa tête. Le tranchant de son khandjar glissa le long du bois, sous la lance du garde blessé pour faire dévier cette dernière légèrement vers le haut, évitant à la jeune femme de se faire ainsi transpercer.
Paniquée, elle s’abaissa et se jeta vers l’avant pour s’échapper de l’étreinte de ces deux hommes. Maintenant toujours son arme dans sa senestre, elle amena le tranchant de sa lame à entailler le tendon d’Achille du garde léger qui hurla à nouveau et tomba sur le côté, sur la jambiya qui se trouvait toujours plantée dans sa cuisse. S’il lâcha son arme face à la douleur, il n’hésita pas à se jeter sur la balafrée quand il tomba au sol. Il se saisit des jambes de cette dernière pour faciliter le travail de son comparse qui leva son khépesh pour abattre la jeune femme.
D’un rapide mouvement du bras gauche, elle réussit à parer le coup à l’aide du long poignard qu’elle gardait en main. Elle encaissa le choc, même si ce dernier était puissant. Le garde réitéra son attaque qu’Egira para à nouveau. Enragé, le garde lourd donna un coup de pied puissant dans le visage de la jeune femme. Sonnée, le nez en sang, elle vit son ennemi préparer un nouveau coup de pied, ralenti par le poids de son armure, la mercenaire en profita pour planter la lame de son arme dans l’entrejambe de son adversaire qui lâcha sa lame sur le coup et hurla de douleur.
Mouvant prestement son buste, elle se tourna légèrement pour poser ses pupilles hétérochromes sur l’homme qui la maintenait au sol. Ses iris exhibaient une haine incommensurable tandis qu’elle envoya la lame de son arme dans l’œil de sa cible, lui ôtant instantanément la vie. Se dégageant aussi rapidement que possible, elle amena sa dextre à se saisir de la lance qui se trouvait au sol, à quelques dizaines de centimètres d’elle. Se concentrant sur le dernier garde encore en vie, elle fut projetée contre le mur en recevant un projectile dans l’épaule gauche.
Surprise, elle tourna la tête sur sa gauche pour voir l’homme grisonnant, une arbalète à la main, lui adresser un sourire. Hurlant de rage, elle se redressa, jetant sa lance comme un javelot sur cet homme qu’elle échoua à toucher sans qu’il n’ait besoin d’esquiver. La douleur dans son épaule gauche lui avait fait lâcher son arme qu’elle ramassa aussi vite que possible à l’aide de sa dextre, désormais vide. Elle se rua sur le garde agonisant à genoux pour planter son poignard dans l’une des seules ouvertures qu’elle avait à sa disposition. Sa bouche. Ses complaintes arrêtèrent pour laisser place à un gargouillis immonde, signe de la fin de vie de cet homme.
Son attention à présent rivée sur le grisonnant qui venait d’armer son arbalète, Egira se concentra pour éviter le projectile, feignant un mouvement à droite, puis à gauche afin de leurrer le tireur. Le carreau frappa le mur derrière elle et la combattante se rua sur sa cible. Elle ne prononça aucun mot, comme si elle demeurait trop concentrée à abattre sa cible qui cherchait à lui ôter la vie. L’homme échoua à émettre une simple supplication. Egira lui trancha la gorge avant qu’un seul mot n’ait pu franchir la barrière de ses lèvres.
Récupérant ses armes, elle décida de s’enfuir avant même de stabiliser sa blessure, craignant que d’autres adversaires ne s’introduisent dans cette bâtisse avant qu’elle n’ait eu le temps de la quitter.
Liens importants
Personne encore en vie ne peut se targuer d'avoir influencer Egira d'une quelconque manière que ce soit.
Ambitions, raison de vivre, objectif...
Son orgueil la pousse à croire qu'elle mérite mieux que tout ce qu'elle a et que tout ce qu'elle a précédemment.
Egira en veut tout simplement plus pour elle, parce qu'elle estime le mériter pour tous les moments difficiles qu'elle a enduré.
Réputation
Frostwolf : Ceux qui ont besoin de temps en temps d'une paire de bras et qui peuvent se délester de quelques pièces d'or connaissent Egira. Les autres, qui ont pu rechercher une aide de manière ponctuelle ont pu entendre parler de cette dernière.
Historique - Criminel
Le personnage a eu l'habitude d'enfreindre les règles et les lois et de s'entourer de personnes peu recommandables pour arriver à ses fins.
Qui tire les ficelles ?
Pseudo : Baalzurath
Comment avez-vous connu le forum ? Via les annuaires
Qu'est-ce qui a motivé votre inscription ? Le JDR automatisé m'a fait de l'oeil, les références à Warcraft et à Darkest Dungeon m'ont intriguées