Présentation Reisa Tissevent
Publié : 03 févr. 2024, 22:06
Reisa Tissevent
Autant en emporte le vent.
Autant en emporte le vent.
Humaine
Femme
Air
30 ans
187 cm
Givre-nés
Gourmandise
Chaotique
Bon
Névrosisme Tendance à ressentir facilement des émotions négatives telles que l'anxiété, la colère, le désespoir...
Attitude souvent traduite par de l'agitation, du stress, du pessimisme et de la méfiance pouvant dans des cas extrêmes se transformer en paranoïa.
Agréabilité Tendance à être compatissant et coopératif. Importance accordée à la bonne entente avec les autres au détriment de la force de caractère, de l'inflexibilité des opinions et de la capacité à imposer une décision.
Conscienciosité Importance accordée à l'organisation et la planification au détriment de la spontanéité.
Les personnes consciencieuses ont tendance à apprécier le prévisible, l'exactitude et tendent vers le perfectionnisme dans leur travail.
Extraversion Importance accordée à la compagnie des autres et aux interactions sociales.
Une personne extravertie a tendance à rechercher la stimulation et à accorder une importance particulière à sa vie sociale.
Ouverture Appréciation
de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes ou des idées nouvelles, curiosité et
imagination au détriment de la tradition.
Description mentale
Authentique
Egocentrée
Hédoniste
Irascible
Défenseuse
Les prémices de sa seconde vie ont marqué un tournant radical. Plus de contraintes ni de gratitude à avoir, pour personne d'autre qu'elle-même. La jeune fille pétrie de reconnaissance a laissé place à une femme dont la soif pour la découverte et la réalisation de ses passions lui font tenter une abondance d’expérience. Des plaisirs culinaires, charnels, d’exploration, de compétition et tant d’autres. Sa curiosité pour la vie est insatiable.
En revanche, l'attrait pour les sciences et l'érudition est une corde qui manque à son arc. Tant par volonté que par aptitude, l'un étant inévitablement lié à l'autre. Elle n'est pas idiote ou facile à berner. Ses compétences de chasseuse en font une bonne observatrice, même des relations et comportements humains. Mais pour ce qui est de l’intellect, elle n'a n'y été éduquée pour s'y vouer, ni souhaité y remédier. Et à ce jour, même si elle en nourrissait l'envie, il est très incertain qu'elle y parvienne. Ne sachant ni lire ni écrire elle a également considérablement altéré ses possibilités en flirtant de trop prêt avec un bien-être factice. Et depuis, son besoin de vivre n'en est que plus dévorant.
A contrario, son désintérêt pour les futilités est palpable. Elle ne s’encombre d’aucune présence ne lui étant pas profitable, ni de tâche ne servant pas son intérêt. Il sera ainsi difficile d’avoir accès à ses services ou son aide sans la moindre monnaie d’échange. Pourtant, une exception à cette règle la force à agir, aussi instinctivement que par culpabilité. L’injustice. En tout cas, selon ses propres codes. Évidemment pas sous toutes ses formes, elle mesure suffisamment ses capacités pour savoir qu’elle ne peut tout résoudre. En revanche, un mari battant sa femme risque gros. Ainsi qu’un marchand rendant sa propre justice à un enfant volant pour survivre. Mais à cela, ne vous risquer pas à la remercier, car elle sera la première a s'en estimer indigne.
Son âme est particulièrement ouverte sur l’univers mais son esprit, lui, est fragilisé par la culpabilité et un passé troublé par certains excès. Combattante et force de la nature, elle devrait être convaincue de sa valeur et pourtant, il en est tout autrement. Alourdie par un égo vulnérable, sa colère monte facilement et même avec le temps, elle ne parvient qu’en de rare fois à la contrôler subissant les cicatrices de sa psyché laissées par ses abus.
En revanche, l'attrait pour les sciences et l'érudition est une corde qui manque à son arc. Tant par volonté que par aptitude, l'un étant inévitablement lié à l'autre. Elle n'est pas idiote ou facile à berner. Ses compétences de chasseuse en font une bonne observatrice, même des relations et comportements humains. Mais pour ce qui est de l’intellect, elle n'a n'y été éduquée pour s'y vouer, ni souhaité y remédier. Et à ce jour, même si elle en nourrissait l'envie, il est très incertain qu'elle y parvienne. Ne sachant ni lire ni écrire elle a également considérablement altéré ses possibilités en flirtant de trop prêt avec un bien-être factice. Et depuis, son besoin de vivre n'en est que plus dévorant.
A contrario, son désintérêt pour les futilités est palpable. Elle ne s’encombre d’aucune présence ne lui étant pas profitable, ni de tâche ne servant pas son intérêt. Il sera ainsi difficile d’avoir accès à ses services ou son aide sans la moindre monnaie d’échange. Pourtant, une exception à cette règle la force à agir, aussi instinctivement que par culpabilité. L’injustice. En tout cas, selon ses propres codes. Évidemment pas sous toutes ses formes, elle mesure suffisamment ses capacités pour savoir qu’elle ne peut tout résoudre. En revanche, un mari battant sa femme risque gros. Ainsi qu’un marchand rendant sa propre justice à un enfant volant pour survivre. Mais à cela, ne vous risquer pas à la remercier, car elle sera la première a s'en estimer indigne.
Son âme est particulièrement ouverte sur l’univers mais son esprit, lui, est fragilisé par la culpabilité et un passé troublé par certains excès. Combattante et force de la nature, elle devrait être convaincue de sa valeur et pourtant, il en est tout autrement. Alourdie par un égo vulnérable, sa colère monte facilement et même avec le temps, elle ne parvient qu’en de rare fois à la contrôler subissant les cicatrices de sa psyché laissées par ses abus.
Description physique
Feat : Larven - ???
Humaine de taille plutôt imposante, loin des critères d’autres races, elle nourrit pourtant l’intime conviction d’avoir du sang orc, quelque part dans une lointaine ascendance. Sa carrure musclée peu forcer l’admiration chez les étrangers de l’effort physique, moins chez les plus corpulents. Loin d’être ciselée par la faim, elle a gagné en rondeur depuis qu’elle profite sans réserve des plaisirs de l’alcool et de la bonne nourriture dès que l’envie l’assaille.
Centrée sur elle-même et son monde, elle ne fait guère cas de qui peut bien percuter ses épaules lorsqu’elle traverse la foule. Seule et isolée, elle semble renfermée et difficile d’accès. Peu loquace et surtout renfrognée, susceptible ou volcanique à la moindre agression. A l’inverse, l’ivresse, l’amusement ou l'intérêt la rendent excentrique, rieuse, particulièrement chaleureuse, voir intrusive. Elle ne s’impose en réalité que peu de limite ou de contrainte, son attitude est donc le pur reflet de ses intentions. Le changement de comportement qui s’opère entre l'attrait qui succède à sa méfiance est, de fait, particulièrement déstabilisant.
Son front porte la marque des Tissevent, une sorte de direction donné vers elle-même, symbole de Ventus qui les guide vers leur propre destinée. Sous chacun de ses iris pâles, un petit cercle, à l’image des deux lunes, à la fois pleine et nouvelle ou encore, de l'astre et de son compère le soleil. Il s’agit d’un tatouage qu’elle partageait avec son amie défunte. A son oreille pend un croc que cette dernière portait.
Histoire
Occupation : Croc chez les chasseurs de Wyverne
Le firmament noir, une lune absente, le froid mordant de l’hiver. Le hurlement d’Hati couvre la toundra boréenne. Elle est en chasse et parcours le manteau blanc, enfoncé des traces des Tissevent. Le vent guide le cri lupin, il se mue en frêle complainte. Un nouveau-né à qui Ventus venait peut-être de souffler la vie. Une oreille attentive en perçoit l’effroi. Guidée par son âme maternelle, enfermée dans une chair incapable d’enfanter, elle le découvre au creux d’un buisson rougeoyant d’une chaleur salvatrice. Dans ses yeux était captif l’astre lunaire, désir d’Hati. Tel une bénédiction du vent, déposé sur le chemin de ses nouveaux gardiens, Reisa, le « début » d’une nouvelle ère pour les Tissevent.
Cette fable, je m’en souviens très distinctement, j’entends encore Mère me la conter au coin d’un feu réchauffant faiblement le clan. Durant longtemps, j’y ai cru fermement, idéalisant la collaboration d’Hati et Ventus pour m’accorder une vie meilleure. Aujourd’hui, j’ai conscience que ce n’est rien d’autre que cela, une fable. Plus romanesque que la réalité, plus confortable pour une enfant et je n’ai jamais cherché à connaitre la vérité. A quoi bon de toutes façons, quelqu’un, quelque part ne voulait pas de moi et je me fichais de savoir qui. Avec toute ma reconnaissance d’égarée de la vie, je faisais face à l’irréfutable. Je n’étais, ni ne me sentais partie intégrante de ce clan qui veillait sur moi. Au fond de mon cœur, j’étais une étrangère frustrée d’être là, n’appartenant à rien. Existant au dépend d’un entourage factice et d’un crédo cousu de fil blanc, sans réelle origine à laquelle m’accrocher.
Va comme le vent qui tisse ton destin. Confiné dans le principe que l’histoire est déjà écrite et que rien ne sert de se battre. Une simple idée qui guide les pas de ce clan dans lequel j’ai grandis. Confortable et apaisante, avec laquelle je ne vivais pas sereinement. Même si sans elle je serais probablement morte il y a trente ans au creux de ce buisson, à quoi bon, si je dois rester pour payer éternellement cette dette que je dois au vent ? Avec le temps, j’ai appris à enfouir ces ressentiments. Je ne souhaitais faire souffrir personne de mon ingratitude égocentrique. Pourtant, dès que l’occasion s’est présentée, je suis partie sans me retourner et sans jamais revenir. Pour une nouvelle vie, une vraie, la mienne. Mais même cette décision ne m’appartient pas vraiment.
Le clan Tissevent, nomade depuis toujours et composé en majorité d’orc. Accompagné de Hurlegivres avec pour seule motivation de prier Ventus et de survivre en préservant et défendant la nature qui l’accueille. Respectueux de chaque vie qu’il prend et qu’il refuse d’exploiter pour s’enrichir, même s’il dispose d’un groupe de chasseurs émérites auquel j’appartenais, il ne chasse que par besoin, pour son maintien. Ou plutôt son déclin, selon ma perception des choses.
© Sigilseer - Gods of Midnight
Cette dévotion, bien que respectable, me semblait vide de raison. Pourtant, il y avait lueur au milieu de cette étendue froide. Sigel. Elle n’était ni ma sœur, ni mon amante et pourtant, je l’aimais d’un amour inconditionnel, ni romantique. Ni fraternel, ni amical, mais tout à la fois. Valeureuse, joviale, engageante, curieuse au possible, l’opposée qui m’attirait et me fascinait. Elle était ma raison de persister dans cette vie, pourtant, elle aussi rêvait d’autres horizons. Elle n’en souffrait pas autant que moi, mais ne souhaitait pas s’en contenter non plus.
Alors à l’aube d’un jour comme les autres, nous sommes simplement parti, sans rien dire, accompagnées de Wyrd, le Hurlegivre qui m’avait jugé digne. Elle m’a guidée vers une vie à laquelle j’aspirais et je l’ai suivi aveuglément. Les pires et les meilleurs années de mon existence. Pendant lesquels je me suis imprégnée d’elle, de ce qu’elle était, dévorant d’un amour fou cette nouvelle vie que nous arpentions. Que nous construisions.
Une nuit, j’ai cru voir Hati. Mais ma mémoire s’en mêle. Était-ce le rêve où je l’ai vu dévorer le soleil ? Duquel je suis sorti troublée, voir bouleversée. Un message que je n’avais pas saisi, jusqu’à ce que, par ma faute, Elle expire son dernier souffle, au creux de mes bras impuissants.
Un dommage collatéral de mes propres faits ? Sacrifiée de mes mains ? Les circonstances ? Les autres coupables que moi ? Les souvenirs sont embrumés, tant par la tristesse et la culpabilité, que par ma lente descente en enfer. Je sais qu’elle m’a quitté par ma faute. Cette sensation-là est inaltérable. Je l’ai tant pleuré que du sang me semblait remplacer les larmes. Une agonie dans laquelle je me suis emmurée un temps que je ne sais quantifier, incapable de sortir de ce gouffre que j’avais moi-même creusé.
Et j’ai sombré. Cherchant une lumière à laquelle m’accrocher, j’ai trouvé le réconfort sculpté par l’anima impure. Cette douce illusion dans laquelle j’étais bercée me cloitrait dans un havre de paix duquel je ne voulais me libérer. J’ai croisé des gens et des expériences qui ne sont plus que des ombres dans ma mémoire. Ces ténèbres rongeaient lentement, sûrement, ce qui faisait de moi ce que j’étais, ce que j’étais devenue grâce à Elle. Plus que l’ombre de moi-même, je perdais jusqu’à son souvenir, ainsi que la raison qui m’avait poussé à fuir mes responsabilités. C’était si doux, si agréable. J’aurais pu flétrir. J’aurais dû. Mais un rappel à l’ordre m’est parvenu. Wyrd, mon compagnon Hurlegivre, a fini par me quitter lui aussi. Refusant catégoriquement que je le touche, devenue indigne de lui, il s’est éclipsé pour ne jamais revenir. Un coup de massue providentiel qui m’a ramené à moi et à mon envie de persister.
Mais cette victoire n'est l’œuvre que d'un seul être. Comme guidée par Ventus, ma route a croisée celle d'un semi-troll qui a sevré mon esprit de cette noirceur sinuant dans mes veines. Avec peine, douleurs, larmes et cris, j'en suis sorti grâce à lui et je ne pourrais me soustraire à la reconnaissance que je lui voue. Une dette indélébile, que je ne sais comment payer. Mais même libérée, je demeure altérée. Sortie de l'obscurité, mes erreurs ont laissées des traces, une mémoire fragile et un esprit aux frontières encore plus fines que par le passé.
J'avais trahis ce que j'étais, Sigel et Wyrd. Je me devais de reprendre le contrôle et le cour de ma vie. Même égarée et seule, une fois encore, je ne pouvais abandonner. Des débuts bien mal acquis, pendant lesquels j'ai fais des erreurs, mais ce nouveau souffle offert par le semi-troll, je devais le saisir. Les frivolités ont remplis à nouveau mon cœur et même si mon appétit était, sans conteste, d'une nature bien différentes, non partagé, il est devenu plus viscéral. Plus nécessaire, plus ancré.
Mais mon existence solitaire ne cessait d'être éprouvée par les fantômes de mes erreurs. Il manquait quelque chose à ma vie, pour que je me sente à nouveau digne des disparus. Alors j'ai cherché, longtemps, un moyen et finalement, quelque chose s'est révélé assez évident. Depuis la mort de Sigel, je nourrissais le besoin de défendre, peu importe quoi. En quête d'une rédemption que je savais pourtant inaccessible. Ma nature de chasseuse, de traqueuse et mes talents d'archère m'ont tout droit dirigés vers une guilde en particulier : les chasseurs de Wyverne. Assez éloigné des carcans des Tissevent pour m'assurer un individualité, je trouvais chez les Crocs, une manière d'essayer de me racheter. Et depuis quelques années, je poursuis cette utopie, bataillant avant tout pour mon propre salut, où qu'il soit.
© MadBrakeArt - Céleste
Réputation
Chasseurs de Wyverne : Rei a intégré l'unité des Crocs de la guilde depuis un peu plus de trois ans et fait admirablement ses preuves, même si de part son caractère, les relations avec ses collègues peu parfois être complexe.
Historique - Vagabond
Le personnage a passé beaucoup de temps sur les routes ou dans des contrées reculées. Il dispose d'une certaine expérience sur les dangers du monde et de la nature sauvage.
Qui tire les ficelles ?
Pseudo : Aimdée
Comment avez-vous connu le forum ? De retour, pour vous jouer un mauvais tour (DC Néfaël)
Qu'est-ce qui a motivé votre inscription ? Une envie de fouler à nouveau les terres de ce joli forum