Présentation Rhéa Ouraïa
Publié : 11 mai 2023, 12:21
Rhéa Ouraïa
Je me lève avec les nuages, je me couche avec le vent.
Je me lève avec les nuages, je me couche avec le vent.
Esprit incarné
Femme
Air
247 ans
198 cm
Ordre élyséen
Colere
Neutre
Neutre
Névrosisme Tendance à ressentir facilement des émotions négatives telles que l'anxiété, la colère, le désespoir...
Attitude souvent traduite par de l'agitation, du stress, du pessimisme et de la méfiance pouvant dans des cas extrêmes se transformer en paranoïa.
Agréabilité Tendance à être compatissant et coopératif. Importance accordée à la bonne entente avec les autres au détriment de la force de caractère, de l'inflexibilité des opinions et de la capacité à imposer une décision.
Conscienciosité Importance accordée à l'organisation et la planification au détriment de la spontanéité.
Les personnes consciencieuses ont tendance à apprécier le prévisible, l'exactitude et tendent vers le perfectionnisme dans leur travail.
Extraversion Importance accordée à la compagnie des autres et aux interactions sociales.
Une personne extravertie a tendance à rechercher la stimulation et à accorder une importance particulière à sa vie sociale.
Ouverture Appréciation
de l'art, de l'émotion, de l'aventure, des idées peu communes ou des idées nouvelles, curiosité et
imagination au détriment de la tradition.
Description mentale
Tempétueuse
Calme
A l'écoute
Réfléchie
Spontannée
Rhéa est un duel permanent entre sa nature innée et sa fonction acquise. Descendue du ciel parmi les non-élémentaires, elle gardera au cœur un fragment de ce qu'elle fut : un avatar de la Tempête. Elle a ce besoin vital d'être libre, déchainée, authentique. Et cela implique cette exaltation puissante qui n'existe que dans la violence et la destruction. Ca n'est pas qu'elle veut faire du mal. Mais elle est ainsi faite, l'orage est indomptable, féroce. Il frappe sans raison ni dessein, il est une force du monde, de celles qui sont pour rétablir les équilibres dans le chaos. Elle a ce besoin de frisson sauvage. De chevaucher les vents et les marées, de briser des navires ou foudroyer des cimes.
Mais un jour, Rhéa est descendue. Elle s'est façonné des pieds et ce fut pour marcher. Elle fut forcée d'apprendre que le monde tournait selon d'autres axiomes que la nature et l'instinct. Il existait des gens, des êtres vivants qui défiaient la raison, puissants d'un terrible libre arbitre. Et cohabiter impliquait de comprendre, vivre puis enseigner à ces êtres.
Le devoir l'étranglait. Qui comprenait la tempête, ici bas ? Qui saurait voir que la foudre broyant un mât était un naturel ineffable ? Les pluies diluviennes, les marées tumultueuses ? Et dans ce corps qui voulait hurler, casser, briser, quelle serait son autonomie si elle cédait ? Quel serait son rôle, du fond d'une prison ? Alors elle apprit à se taire, à calmer l'orage, dompter la fureur. Devenir sage. Calme. Posée. L'ont pourrait croire que c'est devenu naturel, chez elle, chevillé à sa pédagogie. Et d'une certaine façon, ça l'est. Pour un être de chaire et de nerfs, le calme est une chose reposante. Chasser la tension perpétuelle permet d'apprécier la vie dans sa générosité. Mais il ne faudrait pas s'y tromper.
L'extase vit dans la tempête. Elle n'attend que ça. Elle est lente et posée parce qu'elle fonctionne dans un état de veille. Un doux semi-sommeil, cet esprit matinal et doucement brumeux ou les formes ne sont pas toutes dessinées, ou l'on a encore le chaud de l'oreiller sur la joue. Mais toujours Rhéa peut s'éveiller. Redevenir violente, caractérielle, terrible. Et cela sans une once de méchanceté. C'est sa nature.
Mais un jour, Rhéa est descendue. Elle s'est façonné des pieds et ce fut pour marcher. Elle fut forcée d'apprendre que le monde tournait selon d'autres axiomes que la nature et l'instinct. Il existait des gens, des êtres vivants qui défiaient la raison, puissants d'un terrible libre arbitre. Et cohabiter impliquait de comprendre, vivre puis enseigner à ces êtres.
Le devoir l'étranglait. Qui comprenait la tempête, ici bas ? Qui saurait voir que la foudre broyant un mât était un naturel ineffable ? Les pluies diluviennes, les marées tumultueuses ? Et dans ce corps qui voulait hurler, casser, briser, quelle serait son autonomie si elle cédait ? Quel serait son rôle, du fond d'une prison ? Alors elle apprit à se taire, à calmer l'orage, dompter la fureur. Devenir sage. Calme. Posée. L'ont pourrait croire que c'est devenu naturel, chez elle, chevillé à sa pédagogie. Et d'une certaine façon, ça l'est. Pour un être de chaire et de nerfs, le calme est une chose reposante. Chasser la tension perpétuelle permet d'apprécier la vie dans sa générosité. Mais il ne faudrait pas s'y tromper.
L'extase vit dans la tempête. Elle n'attend que ça. Elle est lente et posée parce qu'elle fonctionne dans un état de veille. Un doux semi-sommeil, cet esprit matinal et doucement brumeux ou les formes ne sont pas toutes dessinées, ou l'on a encore le chaud de l'oreiller sur la joue. Mais toujours Rhéa peut s'éveiller. Redevenir violente, caractérielle, terrible. Et cela sans une once de méchanceté. C'est sa nature.
Description physique
Feat : DoMyzu - Zara, Half-Drow Soulknife Rogue
Attitude générale
Rhea peut être vue comme une elfe peu avenante : souvent dans ses pensés, sourcils généralement froncés, un air farouche. Mas dès lors qu'elle capte qu'on fait attention à elle, c'est un sourire bienveillant qui vient ourler ses lèvres. Des gestes lents dont on n'aurait rien à craindre et une démarche paisible. C'est une femme soignée qui semble prendre particulièrement garde à ne rien faire qui puisse être menaçant.
Impression laissée par le personnage
Doux serait le maître mot. Elle est l'image même de la bergère dans l'imaginaire classique et bucolique. Des drapés longs, des cheveux qui le sont tout autant et un visage ou l'on distinguerait avec mal une quelconque usure du temps ou des armes. Si bien que Rhéa aurait tout d'une elfe avenante. Au détail proche de cet air naturel si farouche, presque.. Contrarié. Certes, il s'efface au premier contact. Mais sans ce dernier, on pourrait la confondre avec une femme d'un caractère peu aisé et à la compagnie renfrognée.
Particularités physiques du personnage
Grande, encore que pas tant que ça pour la race à laquelle elle emprunte les traits, Rhéa se distingue par son absence totale de signes distinctifs. C'est atroce : on la croirait sortie du moule standard. Pas trop grande, pas trop grosse, pas trop petite ou chétive. Le visage simple et harmonieux. A la rigueur dirait-on que c'est plutôt une belle elfe. Mais voilà, c'est surtout une elfe commune. Celle qui dans la foule, ne dénote pas.
Ni tatouage ni cornes, pas le moindre petit truc : c'est madame tout le monde ! Pas très compliqué, lorsqu'on la connait, de savoir que ça n'est pas le fruit du hasard. Rhéa s'est conçue pour ne pas attirer l'attention. Discrète, elle est ravie de passer inaperçue et de ne pas faire l'objet d'un examen perpétuel au prétexte de tel ou tel exotisme.
De ses caractéristique, on notera que c'est une femme avec un rien de carrure, habituée au labeur et à la marche on la sent capable de se débrouiller seule. Si ce n'est par galanterie, on n'éprouverait point le besoin de lui prêter le bras s'agissant de porter un seau. Elle a des gestes calmes, évidents et efficaces. Comme si chacun de ses mouvements s'avérait être simplement une conséquence logique, une chose inéluctable. Naturelle, en somme. On la regarderait bouger comme on verrait un nuage être poussé par le vent.
Il ne sera qu'une chose un peu particulière : ce sont ses yeux. D'un turquoise un peu sombre dont les couleurs vacillent au gré de ses humeurs. Comme un ciel d'orage ou les remous d'un océan qui s'agite.
Autres détails
Une crosse de berger, des tenues longues aux drapés multiples. C'est une femme qui a le gout du simple et manifestement, celui de la liberté. Sinon un turban pour ceindre sa taille, on lui trouvera rarement la moindre pièce serrée ou lourde. Influencer son mouvement semble être presque tabou. De la même façon, on la trouvera sans bijoux, ornement lourds qui lui sont les barreaux esthétiques d'une prison mondaine.
Histoire
Occupation : Bergère
Origines
Arrivée sans passé ni famille, se faire une place fut un gageure. Surtout à l'Ordre Elyséen : si l'ont sait y vivre très facilement, acquérir la confiance, cela s'avère ardu. Il a fallu pas loin d'un siècle pour que Rhéa se fasse accepter comme une elfe et quitter Mystveil pour intégrer Yggdrasil.
Elle n'y cherche ni promotion sociale ni richesse ni noblesse. Elle aime simplement cet équilibre parfait, ce respect fondamental de l'ordre naturel. Bien sur, les Saccages Soleil avaient été son premier choix, chamanisme oblige. Mais cette société motivée par la force et l'honneur était ce pour quoi Rhéa avait cette forme humaine. Ils étaient une force à éduquer, certainement pas un cadre ou vivre. Elle fit donc son petit bonhomme de chemin dans la quiétude d'Yggdrasil, auprès de ce peuple dont elle avait pris la forme, à promener ses moutons et vendre sa laine. Jamais Rhéa n'aura menti à ces gens. Parfois elle aura éludé une question sur sa nature. Mais il y a la bas des puissances qu'elle ne pouvait duper. Et ceux qui devaient savoir qu'elle était un Esprit Incarné… Eh bien le sauront, tout simplement.
Faits marquants
Rhéa fait régulièrement des voyages à Mystveill pour offrir son expertise en terme d'étique lors de séminaires. Elle questionne les intenses recherches qui se font la bas pour pousser les gens à se demander si leurs projets sont souhaitables. En cela, elle éduque les gens à vivre en harmonie avec les éléments, se faisant émissaire de ces derniers
On saura qu'elle part régulièrement en voyage avec sa quarantaine de moutons, embarquant pour les Astres savent ou et revenant seulement quand l'harmonie lui manque. Il se peut, ce faisant, que sa cuisine de la viande de mouton soit aussi réputée qu'une vieille histoire qu'on se raconte depuis 2 siècles.
Liens importants
C'était il y a longtemps, aux Pitons Austraux. Un clan venait régulièrement utiliser le point d'eau. Un peu trop. Rien de bien grave, mais juste assez pour créer une atmosphère un peu plus sèche. Laquelle bien sur, montait. L'eau faiblissait, l'air se renforçait Et l'orage venait.
Alors la foudre frappait, violente, injuste, naturelle. Et l'eau acquise à l'air tombait, reprendre sa juste place. Alors le clan voyait la crue noyer ses tentes, ses foyers, ses membres. Et ils maudissaient la montagne. Et revenaient.
Un jour, un orc vint, Garshok. Il vint défier les Pitons Astraux pour hurler un seul mot à la Tempête : "POURQUOI ?!", alors que ses genoux ployaient pour se soumettre. Garshok n'est jamais revenu. Mais Rhéa se souvint de lui, de son attitude. Réalisant que cet orc là parlait de choses qu'elle ou ses frères élémentaires n'étaient pas câblés pour comprendre. Nature était ainsi faite, alors pourquoi se plaignait-il ? Quelle était cette douleur ? Dès lors Rhéa en vint à s'intéresser à ceux qui vivaient sous la foudre.
Ambitions, raison de vivre, objectif...
Son premier devoir, la raison de son arrivée sur le plancher des mortels c'est de créer une harmonie entre les éléments et les mortels. Bien souvent ils ne se comprennent pas et façonnent des équilibres bancaux qui ne peuvent s'arranger que dans la destruction et la violence.
A présent que le ciel est contesté par les wyverns et le sol, par les nihilims et que les destructions sont multiples, Rhéa doit se tourner a nouveau vers les élémentaires, réussir à les faire participer à cette lutte pour rétablir un rapport de force qui sauvegarde les équilibres. Plus les conflits durent, plus ils instaurent des régimes dans lesquels on ne respecte plus rien.
Autres détails de l'histoire du personnage
Rhéa a un soucis fondamental avec la mort. Descendue du ciel, même en marchant elle gardera sa nature d'immortelle. Mourir, c'est contre nature. L'idée qu'un être puisse ne plus être là, c'est presque… Insultant, pour elle.
C'est d'ailleurs un trait qui peut se reconnaitre en nombre de ses réactions : Rhéa vit selon une horloge élémentaire. La vieillesse est une chose absurde mais aussi le mensonge, la vanité, la douleur et tant d'autres choses. Elle est d'une nature méfiante car elle vit dans un monde qui n'est pas le sien. Mais les éléments sont biens des choses et si l'on peut leur peindre des émotions, on leur trouverait difficilement des desseins. Rhéa s'en trouve donc relativement naïve et simple, pour une "elfe de son âge".
Réputation
De ses voyages et sa douceur acquise, Rhéa est connue ici ou là, un peu partout, comme une voyageuse qui depuis 2 siècles partage le méchoui de mouton avec qui le veut, portant avec elle paix, douceur et panses remplies. On saurait lui trouver quelques surnoms ou quelques gens, ici ou là, pour se souvenir d'elle ou raconter ce qu'on dit sur la Dame aux Moutons.
Dans l'Ordre Elyséen, Rhéa n'est pas câblée comme tous le monde. Ses réflexions sur l'harmonie et l'équilibre sont donc originales. Pas forcément uniques, mais déroulées d'une façon peut commune selon l'évidence avec laquelle cette philosophie lui parle. Elle est donc un professeur apprécié quoique sans plus : l'étique dans une ville de progressistes s'avère bien souvent être le cours ou les étudiants s'ennuient.
Qui tire les ficelles ?
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