Au Diamant Noir
Publié : 08 juin 2023, 15:42
Au cœur des étendues de glace servant de nation aux Givre-Nés, la cité de Springcrest est la plus méridional. Située sur la côte sud-est des terres hivernales, elle profite des vents océaniques qui atténuent les grandes vagues de froid et accorde un climat plus tempérée que dans les autres grandes cités Givre-nés. Pour autant l’hiver demeure une période où le blizzard balaye les murs de la ville et les températures s’enfoncent dans le négatif. Un lourd manteau de neige recouvre les toits et les rues la majeure partie de l’année, drapant d’un blanc immaculé la cité. Seule cité portuaire d’envergure pour les Givre-nés, la majorité des exportations et importations doivent transiter via les quais de cette localité, tout comme les étrangers désirant fouler le sol de l’ile. Ce flot continue participe à la richesse des lieux… tout comme à sa criminalité.
Dans cette cité où la morale se délite avec le temps, où la justice fléchit devant l’or, où l’ordre est maintenu par des agents du chaos… il y a un lieu où la dépravation trône majestueusement, où les vices sont assouvis à la lueur des chandelles, où les âmes et les corps s’enchainent aux ténèbres avec plaisir… au cœur du marché du Centre-Ville, à la périphérie des étales mercantiles, à la croisée des chemins, un lieu nommé « Au Diamant Noir ». La structure dénote des autres auberges par sa taille et son architecture fastueuse. Le bâtiment de quatre étages est un solide cube de pierres blanches où des poutres d’un bois sombre et noir apparaissent à intervalles réguliers. Le contraste captive le regard des visiteurs qui remarqueront que de nombreuses sculptures parsèment la façade principale, représentant des hommes et des femmes partiellement dénudées. Si le rez de chaussé et le premier étage semble austère avec uniquement des sabords comme ouvertures, les deux étages suivant ont des balcons en marbre noir avec des colonnades ouvragées que des roses rouges enlacent totalement.
Devant la porte principale deux videurs se dressent, contrôlant sommairement ceux qui veulent s’introduire dans la bâtisse, refoulant les pauvres et ceux portant des vêtements de piètres qualités, en ce lieu une tenue correcte est exigée pour franchir l’arche de pierre. Une fois l’entrée dépassées vous arrivez dans la taverne où un comptoir circulaire en chêne se dresse au centre de la pièce. Ce dernier permet de servir l’ensemble des clients et vous y trouverez toujours le responsable de cet étage, Wilfried, un ancien milicien possédant une moustache proéminente. De nombreuses tables accueillent les clients profitant des plats à base de poissons ou de viandes qui sont servis. Pour ceux ayant les moyens des plats raffinés mijotés avec des épices d’Alcazar sont au menu. De nombreuses boissons sont présentes à la carte, allant des bières légères à l’hydromel en passant par de couteux vins elfiques. Les tarifs sont élevés mais la qualité est au rendez-vous, amenant une clientèle bourgeoise dans ce lieu qui souhaite satisfaire leur gourmandise. Plusieurs alcôves sont taillées dans la pierre et dissimulées par de lourds rideaux bordeaux, permettant à quelques personnes de s’attabler et mener leurs affaires en toute discrétion. A une extrémité se situe une scène en bois noir où des ménestrels et danseuses s’évertuent de divertir le public de la taverne pendant qu’ils consomment. A l’autre extrémité une cage en fer assez grande pour contenir une dizaine d’orcs sert de ring pour ceux souhaitant s’affronter au détour d’un pari ou simplement prouver leur force. Des rumeurs circulent sur l’organisation de combat à mort lors de soirées privées. C’est un endroit privilégié pour ceux souhaitant libérer leur colère dans des combats sans aucune règle.
Si vous empruntez l’escalier vous rencontrerez au premier étage un nain roux qui vous réclamera quelques pièces d’or en droit de passage pour accéder aux chambres où vous pourrez dormir ou simplement profiter des nombreux serveurs et serveuses de l’établissement. Les chambres sont modestes, ne comportant qu’un lit simple avec des draps de coton blanc, une bassine d’eau permet de se rafraîchir à la lueur de lampes à huile. Le sol en pierre blanche contraste avec les murs en chêne. La fenêtre est de la taille d’un hublot, laissant qu’une maigre lumière filtrer de l’extérieur. Une commode permet de ranger ses affaires au milieu des jouets destinés aux prostitué.es qui officient régulièrement ici. C’est aussi à ce niveau que ce situe les deux salles de jeux où autour de dés et cartes des individus accros viennent dépenser des fortunes dans l’espoir futile de sortir plus riches du lieu. Ce sont des pièces sans fenêtre, à l’atmosphère lourde, où l’encens brule lentement pour diffuser une flagrance envoutante, où le temps s’écoule sans possibilité de le surveiller. Nombre de clients peuvent passer des heures voir des jours sans sortir de la pièce, dépenser toujours plus, s’endettant auprès de la maitresse des lieux. Quelques serveuses passent régulièrement pour distribuer gratuitement des alcools pour accentuer la perte de lucidité des joueurs qui sombrent dans le vice, s’adonnant au démon du jeu, terminant ruiné sans s’en rendre compte, incapable de rembourser les sommes que l’établissement prête avec des taux infâmes.
Si vous continuez votre exploration des lieux, vous arriverez au deuxième étage où Siriëll, une elfe élégante, et un orc beaucoup moins gracieux accueillent les clients les plus fortunés ou puissants pour leur proposer au sein de suites luxueuses des jeux et plaisirs interdits, profitant de prostitué.e.s de qualité entièrement à leur service. En échange de somme importante ou d’un laisser passer délivrer par Arwen, vous aurez accès à ce temple de la dépravation sexuelle. Ici le personnel n’est pas le même qu’aux étages inférieurs, ce sont des individus qui ont finis par des années de servitude dans ce lieu par sombrer dans la luxure et la corruption, s’adonnant avec délectation aux vices de la chair, s’offrant pour le plaisir de leurs clients aux pires dépravations. Ces hommes et ses femmes sont protégés et soignés par la maitresse des lieux qui s’assurent qu’ils soient toujours en parfaite santé et qu’ils ne manquent de rien. Ces hôtes accueillent les nobles et hauts fonctionnaires dans des suites spacieuses et luxueuses où le pourpre et l’or sont au cœur des décorations ostentatoires. Les murs sont couverts de tapisseries brodées de fils dorés qui représentent des scènes bucoliques ou des orgies masqués, véritable invitation pour ceux qui arpente le sol en marbre noir de ces chambres. Au centre un lit immense trône, des draps de soie d’un rouge profond le recouvrent. Plusieurs meubles sont présents dont un secrétaire de travail, plus décoratif qu’utile en ce lieu… si ce n’est pour ces nombreuses plumes rangées en son sein. Sur un des murs, une croix en bois sombre et des chaines de métal semblent prêt à l’utilisation. Une large fenêtre possédant des rideaux opaques permet d’accéder au balcon où les clients peuvent profiter de l’air frais lors d’une pause méritée. Des bougies parfumées brulent dans des lampes tempêtes pour éviter tout risque d’incendie, octroyant à la pièce une lumière tamisée et dansante.
Vous ne pourrez pas accéder au dernier étage sans une invitation de la maitresse des lieux, deux gardes lourdement armés y montent la garde, prêt à éliminer tout intrus. Arwen a établi ses quartiers à ce niveau, avec immense bureau où elle reçoit ses partenaires en affaire, ses agents et les nobles qu'elle souhaite corrompre. Une fois la première pièce passée, plusieurs chambres sont présentes… saint des saints de la luxure que vous ne pourrez découvrir que si la succube vous juge suffisamment méritant pour vous enfoncer à ses côtés dans les ténèbres et le vice.
Dans cette cité où la morale se délite avec le temps, où la justice fléchit devant l’or, où l’ordre est maintenu par des agents du chaos… il y a un lieu où la dépravation trône majestueusement, où les vices sont assouvis à la lueur des chandelles, où les âmes et les corps s’enchainent aux ténèbres avec plaisir… au cœur du marché du Centre-Ville, à la périphérie des étales mercantiles, à la croisée des chemins, un lieu nommé « Au Diamant Noir ». La structure dénote des autres auberges par sa taille et son architecture fastueuse. Le bâtiment de quatre étages est un solide cube de pierres blanches où des poutres d’un bois sombre et noir apparaissent à intervalles réguliers. Le contraste captive le regard des visiteurs qui remarqueront que de nombreuses sculptures parsèment la façade principale, représentant des hommes et des femmes partiellement dénudées. Si le rez de chaussé et le premier étage semble austère avec uniquement des sabords comme ouvertures, les deux étages suivant ont des balcons en marbre noir avec des colonnades ouvragées que des roses rouges enlacent totalement.
Devant la porte principale deux videurs se dressent, contrôlant sommairement ceux qui veulent s’introduire dans la bâtisse, refoulant les pauvres et ceux portant des vêtements de piètres qualités, en ce lieu une tenue correcte est exigée pour franchir l’arche de pierre. Une fois l’entrée dépassées vous arrivez dans la taverne où un comptoir circulaire en chêne se dresse au centre de la pièce. Ce dernier permet de servir l’ensemble des clients et vous y trouverez toujours le responsable de cet étage, Wilfried, un ancien milicien possédant une moustache proéminente. De nombreuses tables accueillent les clients profitant des plats à base de poissons ou de viandes qui sont servis. Pour ceux ayant les moyens des plats raffinés mijotés avec des épices d’Alcazar sont au menu. De nombreuses boissons sont présentes à la carte, allant des bières légères à l’hydromel en passant par de couteux vins elfiques. Les tarifs sont élevés mais la qualité est au rendez-vous, amenant une clientèle bourgeoise dans ce lieu qui souhaite satisfaire leur gourmandise. Plusieurs alcôves sont taillées dans la pierre et dissimulées par de lourds rideaux bordeaux, permettant à quelques personnes de s’attabler et mener leurs affaires en toute discrétion. A une extrémité se situe une scène en bois noir où des ménestrels et danseuses s’évertuent de divertir le public de la taverne pendant qu’ils consomment. A l’autre extrémité une cage en fer assez grande pour contenir une dizaine d’orcs sert de ring pour ceux souhaitant s’affronter au détour d’un pari ou simplement prouver leur force. Des rumeurs circulent sur l’organisation de combat à mort lors de soirées privées. C’est un endroit privilégié pour ceux souhaitant libérer leur colère dans des combats sans aucune règle.
Si vous empruntez l’escalier vous rencontrerez au premier étage un nain roux qui vous réclamera quelques pièces d’or en droit de passage pour accéder aux chambres où vous pourrez dormir ou simplement profiter des nombreux serveurs et serveuses de l’établissement. Les chambres sont modestes, ne comportant qu’un lit simple avec des draps de coton blanc, une bassine d’eau permet de se rafraîchir à la lueur de lampes à huile. Le sol en pierre blanche contraste avec les murs en chêne. La fenêtre est de la taille d’un hublot, laissant qu’une maigre lumière filtrer de l’extérieur. Une commode permet de ranger ses affaires au milieu des jouets destinés aux prostitué.es qui officient régulièrement ici. C’est aussi à ce niveau que ce situe les deux salles de jeux où autour de dés et cartes des individus accros viennent dépenser des fortunes dans l’espoir futile de sortir plus riches du lieu. Ce sont des pièces sans fenêtre, à l’atmosphère lourde, où l’encens brule lentement pour diffuser une flagrance envoutante, où le temps s’écoule sans possibilité de le surveiller. Nombre de clients peuvent passer des heures voir des jours sans sortir de la pièce, dépenser toujours plus, s’endettant auprès de la maitresse des lieux. Quelques serveuses passent régulièrement pour distribuer gratuitement des alcools pour accentuer la perte de lucidité des joueurs qui sombrent dans le vice, s’adonnant au démon du jeu, terminant ruiné sans s’en rendre compte, incapable de rembourser les sommes que l’établissement prête avec des taux infâmes.
Si vous continuez votre exploration des lieux, vous arriverez au deuxième étage où Siriëll, une elfe élégante, et un orc beaucoup moins gracieux accueillent les clients les plus fortunés ou puissants pour leur proposer au sein de suites luxueuses des jeux et plaisirs interdits, profitant de prostitué.e.s de qualité entièrement à leur service. En échange de somme importante ou d’un laisser passer délivrer par Arwen, vous aurez accès à ce temple de la dépravation sexuelle. Ici le personnel n’est pas le même qu’aux étages inférieurs, ce sont des individus qui ont finis par des années de servitude dans ce lieu par sombrer dans la luxure et la corruption, s’adonnant avec délectation aux vices de la chair, s’offrant pour le plaisir de leurs clients aux pires dépravations. Ces hommes et ses femmes sont protégés et soignés par la maitresse des lieux qui s’assurent qu’ils soient toujours en parfaite santé et qu’ils ne manquent de rien. Ces hôtes accueillent les nobles et hauts fonctionnaires dans des suites spacieuses et luxueuses où le pourpre et l’or sont au cœur des décorations ostentatoires. Les murs sont couverts de tapisseries brodées de fils dorés qui représentent des scènes bucoliques ou des orgies masqués, véritable invitation pour ceux qui arpente le sol en marbre noir de ces chambres. Au centre un lit immense trône, des draps de soie d’un rouge profond le recouvrent. Plusieurs meubles sont présents dont un secrétaire de travail, plus décoratif qu’utile en ce lieu… si ce n’est pour ces nombreuses plumes rangées en son sein. Sur un des murs, une croix en bois sombre et des chaines de métal semblent prêt à l’utilisation. Une large fenêtre possédant des rideaux opaques permet d’accéder au balcon où les clients peuvent profiter de l’air frais lors d’une pause méritée. Des bougies parfumées brulent dans des lampes tempêtes pour éviter tout risque d’incendie, octroyant à la pièce une lumière tamisée et dansante.
Vous ne pourrez pas accéder au dernier étage sans une invitation de la maitresse des lieux, deux gardes lourdement armés y montent la garde, prêt à éliminer tout intrus. Arwen a établi ses quartiers à ce niveau, avec immense bureau où elle reçoit ses partenaires en affaire, ses agents et les nobles qu'elle souhaite corrompre. Une fois la première pièce passée, plusieurs chambres sont présentes… saint des saints de la luxure que vous ne pourrez découvrir que si la succube vous juge suffisamment méritant pour vous enfoncer à ses côtés dans les ténèbres et le vice.